Après une annonce officieuse il y a quelques mois, des articles dans Science (article réservé aux abonnés, via Lemonde.fr et slashdot) confirment que la sonde Voyager 1 vient d’atteindre une des limites du système solaire.
Cette limite, connue sous le nom de termination shock, correspond au moment où les vents solaires ralentissent pour ensuite se fondre avec l’espace environnant dans le bow choc (le choc d’étrave, un peu plus éloigné, la comparaison maritime dans Lemonde permet de bien comprendre).
La sonde est désormais à 14.1 milliards de km ! Difficile de croire que nous, en tant qu’espèce, avons envoyé un petit morceau de métal aussi loin… et qu’il réponde à l’appel depuis 1977, un an avant ma naissance. Dommage que depuis les ambitions se soient largement restreinte (mais on note un petit regain dernièrement mais malheureusement les fonds ne sont pas encore au rendez-vous).
Je me rappelle de l’époque, où, petit, je lisais mon livre fétiche de Laurent Broomhead (Oui oui, Laurent Broomhead n’a pas seulement présenté Pyramides et j’étais accroc à son livre) sur l’Univers.
La plaque fixée à Pioneer 10 et 11 (Sondes qui ont finalement rendues l’âme en 1995 et 1997) me fascinait, tout comme le radio-émetteur d’Arecibo qui envoyait des messages à l’attention d’éventuels extra-terrestres. Savoir que les Voyagers émettent encore et viennent de valider des théories sur le système solaire m’enchante réellement ! Selon les estimations, les sondes devraient aller jusqu’en 2020, permettant à Voyager 2, dont les instruments sont en meilleur état, d’atteindre aussi le termination shock et à Voyaher 1 d’atteindre le Bow shock.
C’était le post astronomique du mois :)