Le Québec n’est qu’un tout petit monde. Pourtant, je suis vraiment impressionnée par sa production télévisuelle depuis plusieurs années. On produit vraiment de bons téléromans et de bonnes séries, ici.
Au point où, contrairement à tous les étudiants en médecine français (qui ont été et sont toujours marqués par ER), moi j’ai plutôt été marquée par une série bien de chez nous, Urgence.
Évidemment, je ne regarde plus trop la télé, mais le peu de fiction que je vois continue de m’impressionner. Des scénarios solides, intéressants, un jeu d’acteurs au point… De quoi satisfaire toutes sortes de publics ; pas seulement des soaps pour ménagères de moins de 50 ans et des séries cool pour ados !
Ça fait vraiment partie de notre culture, toute cette production, et de qualité en plus. Une belle réussite (même dans la durée), et une petite fierté.
Ces temps-ci, c’est au cinéma que ça se déchaîne complètement ! Et pourtant, Hoedic et moi sommes loin d’avoir tout vu… Ces dernières semaines, c’était : Le Survenant, Horloge biologique, et le dernier en liste, L’Audition, qui nous a chavirés tous les deux.
L’an dernier, il y a eu aussi Les invasions barbares, La grande séduction…
Comme quoi, il n’y a pas que Charles Binamé (Eldorado, Le coeur au poing…) pour nous offrir du bon cinéma d’ici ! Encore que son prochain film, qui sort bientôt, Maurice Richard (en pleine effervescence hockeyeuse en plus !) soit sûrement prometteur.
Je trouve ça bien de pouvoir nourrir son imagination de produits qui parlent de notre réalité. Parce que la vie ne se limite pas à ce qui se passe aux États-Unis, que ça peut être différent ailleurs. Je vous jure que ça a beaucoup plus de saveur ainsi ! J’ai toujours trouvé insipides les séries américaines (traduites avec un drôle d’accent en plus ;)).
Imaginez les Africains qui se nourrissent de soaps brésiliens ou espagnols style “La vie des gens riches et célèbres”, avec bonnes et tout le tralala. On ne peut que constater le désastre culturel…
Par comparaison aux États-Unis ou même au Québec, la France produit très peu de séries, médiocres ou destinées à un public restreint. Martin Winckler tente d’en cerner certaines raisons. Un blogueur en rajoute. Très intéressant et sûrement un fond de vérité là-dedans…