À l’approche des élections municipales surgit la question des débats entre les différents prétendants.
Dynamique toujours renouvellée, le maire en place veut limiter le nombre de débats alors que le(s) challenger(s) veulent les multiplier.
Apparamment (source : les communiqués de Projet Montréal), un près de 7 débats avaient eu lieu aux précédentes élections, seuls 2 auront lieu cette année, avec un seul opposant, Bourque, ce qui ne manque pas d’outré Projet Montréal dont il faut bien dire que c’est le seul autre parti d’envergure.
C’est certain que le maire en place se trouve être la cible, il doit défendre un bilan bien réel face à des prétendants qui se contentent de promettre. Pourtant, c’est le jeu démocratique ! Montréal, avec son conseil executif se réunissant à huis clos, la personnalité autocratique de Gérald Ier, un peu de transparence que diable !
Je suis content de soulever un minimum d’intérêt pour Projet Montréal puisque deux amis venus tour à tour diner chez nous en ont parlé.
L’un des deux, Catherine, me faisait remarquer que ce parti était visiblement anti-voiture et anti-banlieue (cf leur plateforme électorale) et qu’à ce titre, même si elle allait (peut-être ?) voter pour, elle se voyait difficilement les défendre tant la position semble radicale.
C’est malheureusement vrai. C’est surtout trop vrai pour la banlieue, Richard Bergeron semblant limiter sa vision à l’île de Montréal.
Ce qu’il faut comprendre c’est que cette vision n’est pas anti-banlieusard mais contre le phénomène d’étalement urbain. Reste à voir si les mesures coercitives présentées comme la réduction du stationnement pour réduire le traffic sont nécessaires.
Je défends Projet Montréal parce qu’ils véhiculent une image différente des deux autres partis ; vision environnementale bien entendu, mais également support aux questions des logements sociaux, du respect de la transparence et du processus démocratique et enfin un parti qui ne se centre pas une personne mais sur des idées, sur un projet comme l’indique son nom. En ça, Projet Montréal n’est peut-être pas parfait mais fait mieux que les autres.
Surtout, Projet Montréal mérite une place au conseil de la ville pour leur permettre de développer leurs idées et pour amener des sujets négligés par les deux autres partis.