Dans toute cette affaire, j’ai oublié de fêter mes 3 ans de présence au Québec (arrivé le 19 octobre 2002, comme un autre). Il faut remarquer que nous sommes pas mal occupés ces derniers temps.
La mauvaise nouvelle du jour est que je me suis vu refuser mon sujet de doc par mon directeur. Pas étonnant dans la mesure où j’étais de moins en moins convaincu de l’intérêt du sujet et de ma capacité à le traiter sans m’en désintéresser assez rapidement… mauvaise idée pour un sujet qu’on doit traiter pendant 3-4 ans !
En fait, je dis que c’est une mauvaise nouvelle, mais peut-être pas tant que ça. C’était peut-être un événement nécessaire, un mal pour un bien, un mal pour éviter un pire.
Faute de quoi la suite demeure assez floue. L’idée du doc m’intéresse toujours. La vision de travailler en recherche (appliquée), de travailler dans le domaine de l’innovation encore plus. Il est cependant nécessaire de valider ma capacité à faire ce travail. C’est pourquoi que plutôt de retravailler mon sujet de doc, je vais plutôt terminer ma maîtrise (Pour mémoire je faisais une demande de passage direct de la maîtrise au doctorat. Une procédure rare permettant de gagner du temps en sautant la partie recherche de la maîtrise) en faisant probablement une recherche de 4 mois dès cet hiver.
J’ai plusieurs idées en tête qui m’intéressent plus que le sujet de doc que je m’étais trouvé. 2 sujets tournent autour de la technologie RFID (l’une en milieu d’entreprise, l’autre en milieu urbain). Un autre sujet tourne autour d’Île sans fil, et de l’internet local (et ambient). Ce dernier sujet est celui qui m’intéresse le plus mais qui est le moins défini pour le moment. Par ailleurs c’est celui qui m’éloignerait le plus du domaine de recherche des éventuels directeurs de recherche que je connais et que je pourrais avoir pour un éventuel doc.
Autre problème difficilement contournable : les sousous. Une recherche de 4 mois n’est pas financée par les labos de l’école. Il est également un peu tard pour faire des demandes de subvention. Ça nécessiterait donc de vivre sur des réserves pendant ce temps. L’autre possibilité est de revenir sur ma démission. Mais ça m’obligerait à faire ma recherche à temps partiel. Or je voudrais éviter ça car je veux m’immerger totalement dans une recherche pour voir si je peux y faire face, si je peux m’y impliquer suffisamment pour faire face pendant plusieurs années ensuite.