J’aurais tellement de choses à raconter. Mais le temps manque cruellement. J’étais de garde hier, je le serai encore dimanche prochain. Je finis souvent tard le soir, et je commence souvent à 7h30 le matin. Le reste du temps, j’ai plein d’objectifs à étudier, et des textes à lire.
Je suis aussi allée nager aujourd’hui, et puis j’ai voté (pour Projet Montréal). Sans oublier les tâches ménagères. Et puis les pertes de temps futiles sur Internet, bien sûr.
Je ne me lasse pas d’habiter ce quartier. D’aller à l’hôpital à pied. À la piscine à pied. D’être près de tout, en fait. D’emprunter une nouvelle rue à chaque fois et de m’émerveiller des couleurs. Même si l’automne tire à sa fin.
Bref. Plein de choses à raconter, donc. La situation en France qui devient de plus en plus n’importe quoi. Je ne vois pas comment ils vont s’en sortir, à vrai dire.
La médecine hospitalière qui me dégoûte depuis que je suis tombée sur une folle en lieu et place de patron. Qui n’a que mépris pour l’opinion de ses collègues. Qui décide de la vie ou de la mort des patients et les tourmente. À vomir, vraiment.
Et le mariage, dont l’organisation ne me tente plus. Dégoûtée que j’ai été par l’attitude de la mairie, qui m’a cassée en plein élan, m’enlevant plaisir, inspiration et motivation. Le reste des détails n’aura qu’à s’organiser de lui-même.
Il faut lâcher prise un peu, parfois, pour garder la tête hors de l’eau.