Histoire d’oublier les derniers préparatifs du mariage qui nous stressent un peu, nous avons décidé de marquer Noël cette année, comme les bons païens que nous sommes, avec notre premier sapin ! Oui oui, il aura fallu attendre notre 7e Noël ensemble pour faire le grand saut !
Il faut dire que nous étions jusqu’ici assez craintifs, avec nos deux fauves, pensant qu’un sapin de Noël leur plairait un peu trop. Mais pour l’instant, tout va bien de ce côté.
Nous l’avons tout décoré et illuminé et nous sommes assez contents de la bonne odeur qu’il dégage, ainsi que des nombreuses épines que l’on retrouve partout avec joie ;)
Après tout, même si Noël est commercial, blablabla, on peut prendre plaisir à admirer les rues pleines de lumières, les vitrines des magasins toutes décorées, et à préparer des cadeaux pour ceux que l’on aime…
À part ça, j’ai commencé mon option d’endocrino à l’hôpital Notre-Dame. C’est assez ennuyant, mais ça me permet de ne rien étudier le soir en rentrant à la maison. Cette semaine, je vais faire le “Centre de jour pour diabétiques”, ce qui devrait me permettre de tout savoir au sujet de la vie avec le diabète. Je devrais enfin pouvoir mieux répondre aux questions que me posent mes patients !
L’urgence de cet hôpital est particulièrement horrible et je suis terrorisée à la seule idée d’avoir à y retourner (c’est même là que je ferai mon stage d’urgence l’an prochain). C’est un véritable labyrinthe, je ne sais jamais de quel poste infirmier un patient dépend, où trouver son dossier, ni même où trouver le patient lui-même (dans quel recoin de corridor, etc.). L’ambiance y est horrible, il n’y a pas d’espace de travail, et chaque fois que je demande un renseignement parce que je suis trop perdue, on me répond bêtement et méchamment. On me fait vraiment sentir que je suis de trop, alors même que j’essaie de faire mon boulot (pour le bien des patients, je le rappelle) ! Ce sont les infirmières qui sont, de loin, les pires. Brrrr, à chaque fois, j’ai envie de leur répondre qu’elles ne doivent pas être heureuses dans la vie…
Mais je ne devrais pas me plaindre. Le plus horrible est certainement pour les patients eux-mêmes, en plein corridor, sans rideau, que l’on doit examiner dans le passage et devant tout le monde. Et dire qu’ils passent souvent plusieurs jours là avant de pouvoir monter à l’étage !