Hier nous sommes allés voir à l’Ex-centris (Attention, horrible site en Flash) le film du frère d’un illustre blogueur petit-suicidé, Joyeux Noël. Aussi dans la salle, n’hésitions-nous pas à dire, que dis-je, à pérorer «Nous connaissons le frère de Christian Carion. Du moins ai-je une fois échangé un courriel avec lui. Il a également fait un lien vers notre blogue, une fois, si si ! Bon ok, laissez faire.»
Fidèle à son habitude, ce cinéma a proposé avant la pièce principale un court-métrage. Il s’agissait de Mesdames et messieurs de David Boisclair : un cabaret des années 30, peuplé d’enfants chantant avec des voix bien adultes. Humour et chanson au programme.
Ce n’est pas sans rappeler ma tendre enfance alors qu’avec ma cousine nous improvisions des représentations très vaudevillesques chez ma grand-mère. Même timides (comme je l’étais), les enfants ont un don pour la théatralité, du moins ils sont peu effrayés par le fait de se donner en spectacle.
C’est malheureux que cet aspect ne soit pas plus exploité dans l’éducation des enfants. Si par moi-même je n’aurais peut-être pas exprimé le souhait de faire du théatre (ou un semblant de théâtre), je suis certain que j’aurais pu y prendre un certain plaisir. Surement n’étais-je pas le seul.
Je viens de terminer Le portrait de Dorian Gray, un livre pour le moins troublant. En bout de ligne, il est difficile de ne pas faire un parallèle entre les traits de certains personnages et ceux de l’auteur, Oscar Wilde.