Ai-je subi une ablation partielle (totale ?) du cerveau pendant que j’étais en Guadeloupe ? Un médecin fou qui aurait profité de mon sommeil pour s’en prendre à mon tronc cérébral, ou un insecte local se délectant de l’entre-deux oreillles, qui sait.
Toujours est-il que 5 jours après notre départ, je n’arrive toujours pas à reprendre pied dans le monde reel… à moins que la vraie vie ne soit celle que nous avons vécu en Guadeloupe !
Non seulement la reprise du travail est difficile, mais je n’arrive pas non plus à raccrocher les activités qui m’intéressaient avant de partir. Les livres laissés en plan avant le départ restent désespérement à leur place. Seule l’activité sportive m’intéresse ; à croire que ce séjour m’a permis de découvrir des sensations corporelles engourdies par le froid. Se sentir dans un corps vivant.