Pas le point mort culturel...

par Dre Papillon

Lecture: ~4 minutes

Aucune lecture marquante ces derniers mois (à part les très médicaux “Toronto Notes”, “The Mount Reid Surgical Handbook”, etc.).

Vu les gros stages à traverser, les préparatifs de mariage et surtout l’absence de longs trajets en transports en commun (c’est le problème d’habiter trop près de son lieu de travail !), je me suis contentée de lire des petits bouquins pas trop prenants. Et quelques recueils de nouvelles (sans savoir que c’en serait).

  • Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche (QC)
  • Saga de Tonino Benecquista (FR)
  • Le sabotage amoureux d’Amélie Nothomb (FR)
  • Comment faire l’amour à un nègre sans se fatiguer de Dany Laferrière (QC)
  • Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part d’Anna Gavalda (FR)
  • La solitude lumineuse de Pablo Neruda (Chili)
  • Les aurores montréales de Monique Proulx (QC)

Kigali était un bon livre, évidemment difficile, sur le génocide au Rwanda. Il sera d’ailleurs porté à l’écran et j’ai bien hâte de voir ce que ça va donner.

Saga s’est laissé lire, c’est amusant, un peu prévisible, un peu longuet. Le sabotage amoureux… franchement pas un des meilleurs Nothomb (qui commence d’ailleurs à me fatiguer un peu).

Laferrière, c’était le premier livre que je lisais de lui, j’espérais préserver un peu d’ambiance antillaise en revenant de Guadeloupe. Finalement, c’était loupé, l’intrigue se déroulant à Montréal. Un peu sombre, limite vulgaire…

Gavalda… Je voulais voir ce que c’est, maintenant je sais. C’était un recueil de nouvelles, choses qui se prête bien aux courts trajets en métro. C’est léger. En gros, je ne chercherai pas d’autres opus d’elle.

La solitude lumineuse, c’est ma meilleure lecture récente. Je ne connaissais pas Neruda, son écriture est vraiment… lumineuse. C’est beau, c’est vrai, c’est suave. Malheureusement, ce n’était qu’un extrait de son oeuvre. Il faudrait que je mette la main sur autre chose !

Les aurores montréales, je voulais le lire à cause du titre (d’ailleurs je ne l’ai pas encore fini). Je suis encore tombée sans le vouloir sur des nouvelles. Au début c’est bien, et puis on a l’impression d’épuiser le genre…

Des suggestions pour la suite ?

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Musicalement, c’est un peu moins le calme plat. Comme j’ai beaucoup marché pour mes déplacements avec le iPod vissé dans les oreilles, j’ai pu faire le tour de plusieurs albums que j’ai adorés. Les voici :

  • Le fil - Camille (FR)
  • La marche de l’empereur - Émilie Simon (FR)
  • Polémil Bazar - Avale ta montre (QC)
  • La Rue Kétanou - Y’a des cigales dans la fourmillière (FR)

En ce moment, je tourne un peu à vide. Je ne suis pas attirée par le dernier Fersen ni le dernier Louise Attaque. Peut-être celui d’Émilie Simon, Végétal, qui vient de sortir ? Ou bien une ambiance africaine pour accueillir le printemps avec Amadou et Mariam ?

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Théâtralement, une seule pièce vue cette année, alors que les théâtres sont maintenant plus faciles d’accès que jamais pour nous (plusieurs à distance de marche) ! C’était “La promesse de l’aube”, une adaptation d’un texte de Romain Gary. On s’était difficilement traînés ce soir-là par manque d’envie, mais on n’a pas regretté notre déplacement ! Une pièce sur l’enfance, le devenir et les efforts d’une mère pour son fils. Nous y avions trouvé beaucoup d’échos dans nos vies personnelles.

Il faut dire, avec le peu de visibilité sur mes gardes, c’est devenu très difficile de prévoir des choses à l’avance. Là, on aimerait voir une pièce en avril, mais je n’ai aucune idée des soirées qui seront bloquées à l’hôpital. Comme la pièce a l’air de bien marcher, je crains qu’il ne reste pas de place les soirs où on est en forme…

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