Montréal, c’est la jungle ! De nombreux animaux sauvages y rodent et il faut défendre bec et ongles les cultures humaines de la prédation bestiale pour survivre.
Les rôdeurs, agiles et malin, viennent des branches d’arbres et fondent sur pousses d’un vert tendre qui annonçaient pourtant une belle récolte dans quelques mois.
Toutes les défenses sont veines, même un petit grillage ne dissuadent pas ces petites pattes pleines de griffes qui ne peuvent s’empêcher de creuser frénétiquement.
Heureusement, parfois, la nature sait secourir le pauvre homme à bout de nerf. Un de ces amicaux écureuils venait de couper l’extrémité d’une branche d’arbre encore pendouillante lorsque j’arrivai dans la salle à manger d’où je pouvais le voir.
Le rongeur malicieux s’étirait de tout son petit corps velu pour attraper son butin. Rapidement il bascula se retrouvant tête en bas accroché par 2 pattes aux plus fragiles branches. Imaginez l’écureuil de Ice Age, accroché par une patte à une branche, et d’une autre patte essayant d’attraper un gland suspendu à quelques centimètre. Malgré la situation précaire, notre écureuil essayait donc d’attraper son trophée… jusqu’à ce que sa patte glisse.
Le vol plané dura quelques instants jusqu’au fatidique “bang”. Un étage plus bas se trouvait la table de jardin du voisin.
Je suis rapidement sorti sur le balcon pour voir le résultat mais le rongeux avait déjà détalé. Visiblement, ces bestioles sont capables de faire des chutes d’une bonne hauteur sans crever sur-le-champ. En attendant, j’espère que ça lui fera les pieds et lui coupera l’envie de venir dans le coin !