Des papillons et des hommes

par Dre Papillon

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D’où sort mon nouveau surnom ?

La première fois que je l’ai entendu, il s’agissait de quelqu’un d’autre, mais je ne le connaissais pas. Un grand médecin en plus : l’homme qui a créé le département des grands brûlés à l’Hôtel-Dieu de Montréal. Un grand homme vraiment. Parce que ce n’est pas facile, les grands brûlés, et pas grand-monde ne veut s’en occuper. Chose certaine, j’ai tout de suite trouvé ça très classe, de s’appeler ainsi, et j’étais un peu jalouse ;)

Mais le papillon est aussi un drôle de symbole dans ma vie. Car le papillon est issu d’une transformation, ce que nous sommes tous. Nous ne naissons pas ce que nous sommes, nous le devenons, nous y travaillons petit à petit. Le résultat peut être beau mais demeure toujours fragile.

C’est aussi une façon de parler de la théorie du chaos, que j’affectionne beaucoup. “L’effet papillon” : le battement d’ailes d’un papillon peut occasionner une tornade ou un cyclone à l’autre bout de la terre. Petite cause, grands effets. Il faut toujours porter attention à l’air que nous déplaçons autour de nous, aux effets que nous créons, même nos plus petits gestes, parce qu’ils ne sont jamais exempts de conséquences…

C’était le nom de mon chien adoré, quand j’étais petite.

C’est la forme de l’île de la Guadeloupe.

Même mon nom de famille (enfin, celui que j’aurais dû avoir si mon géniteur avait été conséquent avec lui-même, sic) est inclus dans ce surnom !

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Malheureusement, un petit quelque chose de la magie s’est cassé avec les récents événements. Je n’ai plus envie d’écrire sur ce blog, je ne m’y sens plus chez moi, un malaise persiste. J’en suis à réfléchir à la meilleure chose à faire.

Pourtant, je sais bien que je ne dois pas laisser la méchanceté m’atteindre et triompher de moi. Elle aurait gagné justement ce qu’elle visait. Je devrais continuer comme avant, la laisser glisser sur moi avec insouciance.

On ne devrait jamais laisser la méchanceté nous gâcher ce qu’on a de beau et d’heureux. Elle n’a d’emprise sur nous que ce qu’on lui laisse prendre. Je vais aller méditer et travailler là-dessus, pour un bout…

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