Avez-vous remarqué la recrudescence de spams boursiers dernièrement ? Ces courriels non sollicités proposent d’acheter des actions de compagnie vantant un coup fumant à réaliser… trop beau !
Comme tout spam, on s’étonne que des gens puissent tomber dans le panneau… surtout dans le milieu boursier alors que les traders sont informés et que l’on pourrait croire que les individus ne tradent pas eux-mêmes (En fait avec les Schwab et E*Trade de ce monde, n’importe quel gugusse peut acheter et vendre n’importe quoi). Pourtant ça fonctionne.
Quel est l’intérêt pour le spammeur ? Il achète des actions avant de lancer son “attaque”. Cette dernière fait grimper artificiellement le cours de l’action et le spammeur revend au sommet. Les investisseurs en herbe les moins chanceux revendront quand le cours de l’action sera retombé plus bas que son cours d’origine.
Les spameurs visent des penny-stocks (actions valant quelques cents) sur lequels la volatilité est faible (peu d’échanges) ce qui fait qu’un nombre relativement limité d’acheteur peut mettre le prix de l’action sur orbite (la faire passer de 0,02$ à 0,08$ ce qui peut sembler ridicule mais représente une plus-value de… 300% !)
J’ai trouvé cette nouvelle sur Cyberpresse Technaute qui ne fait, pour le coup, que republier une nouvelle de Silicon.fr.
En creusant un peu, on peut trouver cet article de ZdNet à partir duquel l’article de silicon.fr a été très largement pompé sans citer la moindre source à quelque moment que ce soit (alors que ZDNet donne le lien direct vers l’étude qui a permis d’obtenir ce résultat par exemple.)
La question du pompage devient réellement critique et contrairement à ce que certains veulent bien dire, les blogues ne sont peut-être pas ceux qui montrent le mauvais exemple…