Cacounamatata !

par Hoedic, Dre Papillon

Lecture: ~3 minutes

Histoire de conserver dans nos archives notre petit séjour en Gaspésie et pour permettre à ceux qui souhaiteraient visiter cette région de se faire une opinion, nous allons relater notre voyage, étape par étape.


Samedi matin, Repentigny, la voiture est chargée, les chats lâchement abandonnés chez belle-maman Papillon, nous sommes prêts pour le départ.

Destination : Cacouna. Ce n’est pas exactement la Gaspésie, à peine est-ce le Bas-Saint-Laurent. Nous ne sommes pas des bêtes et surtout pas des bêtes de route, autant profiter des environs. Après 5 heures d’autoroute, nous arrivons à destination par beau temps non sans avoir tanké au Pétro-Canada non loin de Rivière-du-Loup. Ce trajet a quelque peu démystifié le nord du Québec, nous sommes rendus le plus au Nord que nous n’ayons jamais fait en finalement assez peu de temps.

Image

Repentigny -> Cacouna

Cacouna nous est totalement inconnue, mais était bien placée sur la carte. (Non, en fait, la vérité vraie, c’est que la seule chose qu’on en savait, c’est que la famille de Nelligan y allait parfois en voyage ;)) Une fois à l’auberge, nous découvrons qu’un sentier de randonnée se trouve à proximité, dans une réserve ornithologique, au bord du fleuve. Sûrement que nous n’avons pas l’oeil, hormis des moineaux et des mouettes, nous n’avons rien vu. En revanche, du haut de la colline nous avions une belle vue sur le Saint-Laurent.

Par ailleurs, la ville de Cacouna, en bord de fleuve, présente un certain charme avec d’ancienne demeures. Ça sent la campagne, le calme, les vacances et le repos ! Nous apprenons également que le port peu utilisé de cette ville est celui pressenti pour recevoir un vilain port méthanier. Forcément, ceux qui vivent du tourisme ne sont pas très chauds à l’idée de cette avènement.

Repas du midi : Nous voulions essayer une poutine Ashton. Manque de bol, nous n’en trouvons pas une seule en bord d’autoroute lors du passage à proximité de Québec. Finalement, nous échouons au McDo avenue Laurier, bien connu pour être proche du point de largage d’Allo Stop. Tournée de trio Big Mac pour tout le monde !

Repas du soir : le restaurant La Mariniène nous est conseillé par le gîte. Bon, sans plus. Une belle terrasse en forme de coque de bateau, un service un peu nonchalant et un voisin de table visiblement cycliste en plein trip. Nous découvrirons par la suite que les voyageurs ayant opté pour le vélo comme moyen de déplacement sont assez nombreux. Par ailleurs, celui-ci a la délicatesse de changer de table pour aller fumer alors que nous sommes sur la terrasse, un gentleman. En revanche, un jour, il faudra nous expliquer pourquoi les restaurateurs québécois ressentent le besoin de mettre du poivron partout ! Poivrons et café n’ont pas leur place à notre table.

Dodo : Gîte La Veilleuse. Grande chambre confortable avec lavabo, salle de bain partagée avec une seule autre chambre. Le gîte est non loin du fleuve, au bord de la route 132. Les hotes sont très accueillants et proposent un (petit-)déjeuner garni. Une bonne adresse à conserver !

Pas de photos pour cette étape, nous fûmes quelque peu feignants pour le coup.

Carnets de voyage: immigration et exceptionnalisme américain

Un séjour à Washington DC et les pensées qui en découle La suite

Gunnm vs Alita

Publié le 31 mars 2019

Quarante cycles solaires

Publié le 18 mai 2018