Stéphane et moi, nous avons nos petites lubies entre nous, comme tous les couples (enfin j’imagine… j’espère ;).
Par exemple, nous aimons bien nous vouvoyer, à l’occasion (en fait, assez souvent).
Et nous aimons beaucoup parler au second voire au troisième degré…
Mais ce qui est très drôle, c’est quand on s’échappe dans un lieu public et qu’une âme charitable intercepte nos propos.
Un couple de moins de 30 ans qui se vouvoie dans un magasin, je vous jure que ça fait hausser des sourcils sur son passage.
La dernière en date : nous avons découvert un magasin de vêtements qui m’a bien plu et je me suis déchaînée. J’ai acheté un pull et aussi deux sacs à main. Une vraie folie, par rapport à mes habitudes d’achats (assez modestes).
Du coup, Stéphane m’a dit que c’était “parce que je suis une vraie fille” ! Évidemment !
Je ne vous raconte pas les regards courroucés de féministes effarouchées dans notre sillon. Quel salaud de tenir de tels propos ! C’est immonde !
Le second degré est parfois subtil, surtout pris hors contexte. La prochaine fois que vous entendez un jeune homme sortir une énormité comme celle-ci à sa copine, demandez-vous d’abord à quel degré il parle, avant de lui lancer des oeufs et des tomates.
On peut bien rigoler un peu dans la vie, zut à la fin.