Montréal winter biking - Ajout

par Hoedic

Lecture: ~2 minutes

Quelques idées supplémentaires me sont venues à l’esprit concernant le billet précédent, alors que j’étais sur mon vélo justement.

  • Mon plus gros problème concernant le vélo d’hiver, c’est le rangement dudit vélo. Par chance, j’ai accès à un rangement intérieur au boulot, au même titre que les voitures (genre de chose qui devrait être généralisée…) Le problème est plus à la maison alors que j’arrive avec un vélo parfois complètement recouvert de sloche marronâtre qui va s’empresser de dégouter sur le sol dès que la température va dépasser le point de congélation. Pour l’heure je rentre mon fidèle compagnon de route à l’intérieur… et je salope une partie de l’appartement. Le laisser dehors, ce que font de nombreuses personnes, raccourcirait sa vie, ce que j’évite. Par ailleurs il est de notoriété publique que les déblayeuses mécaniques bousillent tous les vélos qui trainent, trop peu pour moi. L’idéal serait un garage ou un rangement extérieur protégé, mais ce n’est pas pour demain.

  • Dans la même lignée, le vélo nécessite plus d’entretien qu’en temps normal. Il faut régulièrement huiler la chaîne, notamment, qui se recouvre de tout ce que vous voulez en moins de deux. Là encore, un espace librement salissable serait un plus.

  • Je suis toujours étonné à quel point le fait d’être bien équipé est… suspect. Ou du moins risible. C’est tellement plus le fun d’avoir les cheveux à l’air plutôt que d’avoir un casque, c’est tellement ridicule de ne pas avoir un bout de peau qui ressort pour se protéger du froid. En attendant, tout ça c’est ce qui permet de faire une activité plaisante dans un certain confort et sans prendre trop de risques inutiles. Un peu comme la ceinture de sécurité à une époque ; ça semble ridicule, c’est horrrriblement restreignant dans les mouvements, mais en attendant ça sauve des vie et ça ne coute pas grand chose.

  • Pour information il m’en a couté à peu près 100$ pour équiper et préparer moi-même mon vélo que j’ai acheté neuf 270$ et autour de 150$ pour m’équiper. D’autres personnes que je connais comparent ça à l’achat d’une carte mensuelle de la STM (à 60$ et des patates chaque mois). Je ne suis pas d’accord car à coté de ça, je dois régulièrement prendre des tickets individuels pour sortir avec Femme ou simplement lorsque le temps rend le bicyc’ impraticable. Bref, de mon coté, c’est plus pour le plaisir de l’activité extérieure que pour le gain financier (qui existe tout de même à terme).

Carnets de voyage: immigration et exceptionnalisme américain

Un séjour à Washington DC et les pensées qui en découle La suite

Gunnm vs Alita

Publié le 31 mars 2019

Quarante cycles solaires

Publié le 18 mai 2018