Pan, dans la gueule !

par Hoedic

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Au début j’admirais Patrick Lagacé. Il était l’un des journalistes a avoir compris le fonctionnement des blogues, ce qu’ils pouvaient apporter en terme d’interaction. Puis je me suis rendu compte que les commentaires de ce genre de blogue étaient un gigantesque trou à vomi ce qui n’est pas très reluisant. Enfin en tant qu’auteur de blogue, il s’est mis à être con. A plusieurs reprises dernièrement il a explicitement écrit que certains de ses articles nécessitaient de la jugeotte pour être compris, ce qui n’était pas à la portée des lecteurs de son blogue.

Il a touché le fond à Tout le monde en parle en critiquant certains journalistes (du Devoir) qui utilisent des mots trop recherchés. Et histoire d’en remettre une couche, il l’a redit sur son blogue. Bravo pour ce franc parler qui l’honore !

D’autant que depuis le début du scandale des accomodements il s’en prend assez régulièrement à ceux qui agissent par coup de tête. Quand on est un journaliste qui fait son beurre sur l’émotionnel, c’est se mordre la queue. Surtout que sa réflexion sur «les mots qui pètent de la broue» est un vulgaire coup de pub basé sur le filon, classique au Québec, des petites gens face aux salauds d’intellectuels qui les prennent pour des cons, du parler la bouche en cul de poule contre la vraie parole des vrais gens, etc.

En réalité je me rends compte, et c’est malheureux, que les articles (de blogue) de Patrick Lagacé, participent largement à maintenir les gens dans l’émotionnel en reforçant certains clichés. Pour ceux qui veulent une réponse à ces propos, vous pouvez lire Le règne des suffisants de Denise Bombardier, intellectuelle honnie par les classes populaires, article publié dans le tout autant odieux journal des classes trop supérieures, Le Devoir.

Dans le même ordre d’idée, Josée Blanchette, elle aussi chroniqueuse pour Le Devoir (à croire que c’est une maladie) a relaté que lors de son passage à YulBlog, mercredi dernier, elle avait apporté un Petit Robert, au cas où elle rencontrerait Patrick Lagacé. Hum.

Rencontre avec ladite Joblo qui ne m’a pas non plus transcendé non plus. Comme elle le dit elle même, les héros ont la vie dure ! (Sachant que par ailleurs, je ne suis pas trop du genre à avoir des héros)

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