Les politiciens, quelque soit leur pays ou leur bord ont une propension à la comédie et aux coups bas, le Canada n’y fait pas exception.
La campagne de publicité des Conservateurs contre les Libéraux et plus principalement contre Dion tient le haut de palmarès, jouant notamment sur des faits pour lesquels les Libéraux ont été blanchis. D’ailleurs, décision a été prise de retirer les publicités francophones, officiellement pour ne pas nuire à la campagne qui va se dérouler au Québec dans le mois à venir. Ça ressemble surtout à une bonne excuse pour retirer discrètement ces slogans stupides qui ne prennent pas trop.
Cependant le summum des campagnes stupides a atteint son sommet avec BonDebarras.tv, un site de campagne du PQ a vocation virale révélé par Tristan Peloquin et dont Michel Leblanc se faisait également echo.
Clairement inspiré des Têtes à claques jusqu’à l’extension employé (.tv) et le layout du site web, c’est à tout point de vue une merde. C’est moche, ça se veut un peu DIY mais la présence évidente du logo du PQ (possiblement obligatoire) rend l’ensemble caduque. Par ailleurs ils n’ont pas compris que ce qui fait le succès de Têtes à claques c’est le contenu… chose qu’ils n’ont pas. Du viral si vous voulez, mais pas si mal fait ! Tant qu’à officialiser le PQ, faites un truc class, pas une bouse comme ça (Et si on me sort l’argument que les visiteurs se foutent majoritaire de l’aspect du site et prenant pour preuve MySpace, je dis “bullshit”).
Comme le signalait Michel, c’est du vrai-faux “user generated content” et c’est grossier. Tant qu’à le faire, autant le faire pour de vrai, quitte à mettre en place une modération. Ce qui rend le viral efficace, c’est le volume, à commencer par le volume des sources. Trois malheureuses vidéos (du moins ça semble être l’objectif), ça va nul part. Par ailleurs, en laissant le monde le faire pour de vrai on pourrait obtenir du contenu qui a de la gueule, qui fait rire, qui insulte presque, bref de quoi provoquer du buzz.
Personnellement j’irai plutôt vers les blogues mais pour le moment ce n’est pas trop trop utilisé. À suivre…