Suite aux conseils d’un collègue de travail, je suis allé louer pour le week end un Nikon D70s pour voir si ça me plairait d’avoir un reflex numérique. Voici mes impressions après 2 jours d’utilisation et près de 300 photos.
Prise en main : J’adore. Quand je reviens à mon FZ-20, j’ai l’impression d’avoir un jouet pour enfant entre les mains. Tout est bien positionné, il est plus lourd et plus encombrant ce qui gênant niveau transport mais tellement mieux pour prendre des photos.
C’est absolument fantastique de voir exactement la photo que l’on va prendre, profondeur de champ comprise. Le système de miroir ou de prisme des reflexs donne nettement plus de précision dans ce qu’on voit que les “viewfinder” LCD des appareils comme mon Panasonic.
L’objectif 18-70mm monté sur le boitier pourrait surement convenir à mon utilisation. Le 18-200 de Nikon serait surement l’idéal mais il ne faut pas être trop demandant. Je m’attendais à être frustré ou limité comparativement à mon numérique actuel qui brille par sa versatilité mais ce ne fut pas le cas. La vitesse ISO à 1600 m’a permis de faire des photos impossible par ailleurs. L’absence de stabilisateur sur cet objectif ne fut pas non plus problématique contrairement à ce que j’anticipais. Le grand angle est définitivement un plus tout comme la sélection de la zone de focus. Bien entendu, le temps de réponse n’a rien à voir avec les point and shoot ce qui s’avère très utile pour sujets mouvant comme les chats.
Je dois avouer que j’ai un peu de mal à m’expliquer la profondeur de champs. J’ai l’impression que sur cet appareil, une ouverture à F4 m’offre une profondeur de champs plus courte/restreinte que mon appareil à F2.8. Mes souvenirs d’optique sont loin, peut-être y a-t-il des gens pour me donner une interprétation ?
Cependant je suis un peu déçu du rendu des photos. Ces dernières semblent souvent recouvertes d’un voile gris et sombre. Les couleurs ne sont pas aussi “vivides” que sur mon FZ-20. Par ailleurs, je l’ai souvent surpris à se planter sur la balance des blancs. Ce fut notamment le cas hier dans les serres du jardin botanique où des plantes bien éclairées apparaissaient ternes, éclairées en peine ombre et trop bleues ou trop vertes. Comparativement le petit point and shoot de Dre Papillon a fait mieux.
Certes le résultat est que l’appareil à moins tendance à bruler les zones fortement éclairées que mon Panasonic mais quand je regarde les diagrammes de niveaux sur Gimp, je me rends compte qu’il est loin d’exploiter toute la gamme de niveaux possibles.
Par ailleurs la netteté de l’image est loin d’être transcendante, au contraire. En fait, elle est assez comparable à mon FZ-20 qui pourtant ne brille pas spécialement de ce coté. Ça m’étonne un peu et me fait hésiter…
Surement que dans un proche avenir, je vais louer l’équivalent chez Canon, le 350D. Je sais bien que ce ne sont pas là les premiers modèles, mais d’un autre coté je n’ai pas l’intention d’acheter le nec plus ultra bien cher. Un boitier sorti il y a un ou deux ans avec un bon objectif est ce que je vise, à condition que ça me contente.
(Note : alors que je publie ce billet, je me rends compte que mon panasonic est réglé en saturation haute, netteté haute, réduction de bruit haute, ce qui lui donne surement un avantage quand il est dans de bonnes conditions. Il n’en reste pas moins que l’amélioration des couleurs apportée par la saturation haute n’est pas non plus extraordinaire et je doute que ça justifie la différence de couleur entre les deux appareils)