Y aura-t-il quelqu’un un jour qui arrivera à faire comprendre à une grande partie de la restauration québécoise que l’ajonction systématique de poivron (appelés piments ici parce que visiblement on ne fait pas la différence) ne sauvera pas leurs mets de la médiocrité. Non, en fait c’est pire. Ça bousille tout, plus rien ne goute rien hormis ces immondes choses.
Femme et moi, nous n’aimons pas les poivrons et c’est toujours avec désespoir que nous découvrons nos plats parsemés d’éclats rouges, verts, jaunes ou oranges. Oui, c’est très joli, j’admets, mais c’est un saccage culinaire.
Personnellement j’arrive à apprécier les poivrons lorsqu’ils sont bien cuisinés et qu’ils ne pourrissent pas par leur présence l’intégralité du plat. Mais trop souvent ici (au Québec) ils sont semés tels que dans les salades, sur les pizzas et dans tout plat dont on souhaite relever le goût.
J’ai déjà fait la remarque dans un restaurant et je me suis fait répondre que le “mélange” était fait comme ça. JE LE SAIS ! C’est bien ça que je faisais la remarque !
Mais visiblement ça a du mal à rentrer…