À la recherche d'un titre de livre

par Hoedic

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Je me permets d’en appeler au lectorat pour m’aider à retrouve le titre d’un livre dont seule une lointaine trame me revient à l’esprit : dedans il est question d’un couple qui veut se donner la mort ensemble mais finalement sauvagement assassinés avant d’exécuter leur dessein. Il est aussi question, si je me rappelle bien, d’un policier/enquêteur qui arrive toujours à obtenir des aveux lors des interrogatoires et dont on apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable. J’ai beau retourner dans tous les sens l’historique des livres passés, j’en suis dépassé ; seuls quelques titres reviennent et rien qui ne colle à ce scénario en filigrane. Alors si ça vous évoque quelque chose, n'hésitez pas.

Laissez tomber, j’ai trouvé. Je n’ai pas lu 36.000 romans suspense/fiction, ça ne pouvait pas être bien loin : «La fée carabine» de Pennac.


Ceux qui suivent minimalement l’actualité auront sans nul doute perçu le lien avec ma question précédente. Le suicide du couple Gorz est venu chercher quelque chose, à la fois triste et tendre. Je ne connaissais pas ce philosophe, je ne connais pas leur motivation mais la lecture de la nouvelle ainsi qu’un article touchant écrit un an plus tôt m’a sauté au visage comme un grenade alors qu’impuissant je voyais mes heures de travail filer comme du sable entre mes doigts, avachis que j’étais dans mon fauteuil.


J’en profite pour signaler un livre que Dre Papillon et moi avons apprécié presque en même temps : «Éloge du mariage, de l’engagement et autres folies» de Christiane Singer. Un de nos petits secrets à déguster tendrement.

Une vision parfois trop traditionaliste du mariage, mais le tour de force de faire passer pour aventuriers et drôlement fous ceux qui s’engagent ensembles plutôt que de choisir la facile solution de l’indépendance.


Tant qu’à être dans une certaine poésie de l’humain et tant qu’à parler Pennac d’ailleurs, nous sommes allés voir, entre nos gardes de 24 heures et nos fins de semaine de “mise en prod”, «Monsieur Malaussène au Théâtre», de passage à l’Espace Go. Nous étions tout étourdis de découvrir à nouveau les personnages hauts en couleurs de Pennac sous la voix du monologue interprété avec brio.

Fait cocasse : alors qu’hier, à vélo, j’expliquais à un ami que nous étions allé voir cette pièce, une joggueuse sur le trottoir dit une fois que nous étions à sa hauteur : “Pennac, je l’adore !”.

Toutes les routes mènent à Pennac !

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