C’est rare que j’ai l’occasion d’applaudir le gouvernement Charest, mais pour une fois une de ses actions mérite d’être soulignée : l’arrêt de l’aide au développement de l’éthanol à base de maïs.
Alors que de nombreux pays (U.S.A et France par exemple) continuent à promouvoir l’éthanol et le biodiesel à base de culture intensive, le Québec est un des premiers à mettre les freins (officiellement du moins) au motif que ça n’aide pas grand-chose. Du moins au niveau environnemental. Les effets sur les émissions de gaz à effet de serre sont faibles (nuls pour certains) et l’impact environnemental au niveau des sols est très élevé. Dans l’ensemble c’est aussi néfaste, si ce n’est plus, que de bruler du pétrole.
Ceci ne signifie pas non plus la fin de la filière éthanol au Québec. D’autres procédés sont en cours de développement à partir des déchets agro-alimentaires ou à partir de micro-organismes ou d’algues sont à l’étude. Ils sont cependant plus difficile car la source est moins appropriée.
Et il faut bien comprendre que ceci n’est pas tant lié à améliorer l’impact environnemental direct comme on le dit tant que de s’affranchir des ressources abiotiques non renouvelables (ce qui laisse une partie du problème entier) tout en aidant le secteur de l’agriculture.