Un peu comme Houssein, je n’ai pu m’empêcher de sursauter en lisant ce que Benedictus le XVIème du nom avait à dire. Du moins ce que Le Monde en relate car je ne suis pas pour lire ça. Ceux qui me connaissent savent d’ailleurs que le Pape est une de mes figures de prédilection.
Bref, je retire de la lecture d’Henri Tincq (et d’un parcours rapide du document original quand même) le mot espérance. Les espérances fallacieuses des idéologies athées comme titre l’article ou a contrario l’espérance de la foi. Ceci me renvoit à ma lecture actuelle, Comte-Sponville. Une de ses positions est que l’espoir ne fait qu’emprisonner notre vie et le présent.
On pourrait jouer sur les mots et dire que l’espoir tel que défini par Comte-Sponville n’est pas l’espérance. Mais comme le dit mon Petit Robert en citant Nicolas de Chamford «L’espérance n’est qu’un charlatan qui nous trompe sans cesse ; et, pour moi le bonheur n’a commencé que lorsque je l’ai eu perdue».
Selon cette perspective, la question n’est pas la source de l’espérance (religion, progrès, etc.) mais bien l’espérance elle-même. Oui oui, j’enfonce le Pape, mais le pire c’est que ce n’est pas tant que ça l’objectif. J’ai simplement été marqué mes lectures récentes.