Si vous en vivez pas à Montréal par les temps qui courent, vous ne savez probablement pas que les Canadiens de Montréal (équipe de hockey pour ceux qui sont vraiment incultes) est actuellement en course pour les séries éliminatoires de la Coupe Stanley après avoir terminé premier de l’Association Est.
Bref, tout cela pour dire que habituellement j’aime bien le hockey. Que voir le Canadien au deuxième tour devrait me satisfaire (même s’ils viennent de perdre 2 matches) mais au contraire je suis assailli d’un profond dégoût au point de presque souhaiter les voir perdre. À toute fin pratique, je ne regarde plus les matches que d’assez loin.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’est plus possible de poser un regard dehors sans tomber sur un logo du Canadien. Surtout parce qu’il n’est plus possible d’écouter/lire/regarder un média d’information québécois sans se faire bassiner sur la performance du coach, du gardien ou de tel ou tel Artiste. Même le radio-réveil durant les quelques secondes qu’il joue le matin nous emmerde avec les exploits ou les mésaventures du Canadien, des arbitres ou coach (très important le coach).
Ceci sans oublier la bêtise faite Homme en la personne du supporter de base qui ne se peut plus en période de séries éliminatoires. Pas ceux qui brulent des voitures de police tant il est certain que ceux-là sont avant tout des fauteurs de troubles qui profitent de l’animation. Je parle plutôt de ceux qui se chamaillent avec les supporters adverses, ceux qui se font prendre en photo devant les-dites voitures de police en feu. Ceux aussi qui emplissent les tribunes téléphoniques mais que l’on peut aussi entendre au détour d’un repas dans un restaurant et qui éructent sur telle ou telle action de jeu comme si leur vie en dépendait.
Bref, quand le jeu n’est plus un jeu, c’est vraiment chiant.
En attendant, je me contente de lire Jean Dion qui du fait des délais d’impression (même si je le lis en ligne) ne peut jamais commenter le match de la veille et dont le style loufoque et absurde fait de tout cela ce que cela doit être : un divertissement.
En attendant, je donne les Flyés de la ville de l’amour fraternel qui fait quand il frappe contre la bande vainqueur en 5.