Pour des questions de pur divertissement, je m’intéresse plus à la campagne américaine qu’à la platitude de la 4ième élection fédérale depuis que je suis au Canda. J’ai notamment au l’occasion de regarder les deux derniers débats.
Le résultat est que j’avais l’impression de regarder une discussion d’un autre temps. Du temps où j’étais à l’école et qu’un prof d’histoire tentait d’expliquer à une bande d’ados débiles la naissance des États-Unis puis le fameux American Way of Life. J’avais toujours eu l’impression que cette idéologie quasi-suprémaciste avait disparue depuis un certain temps. À entendre les Obama et McCain c’est pourtant encore bien vivant. Peut-être n’est-ce pas à l’esprit du citoyen moyen. Mais à écouter leurs échanges c’est ce qui ressort, il semble vraiment que l’Amérique est un pays supérieur, que les Américains, s’il prenaient leur petites jambes et leurs petits bras tous ensemble, ils pourraient changer la trajectoire de la Terre. Et que personne d’autre ne pourrait y arriver.
Le jour où le réveil sonnera (il a surement sonné pour les plus réalistes), certains risquent d’avoir un bon mal de cheveux!
Toujours sur le sujet des U.S.A, sur l’économie, deux articles récents dans Le Devoir ont attiré m’ont attention, comparant le crise actuelle non pas à celle de 1929, mais à celle de 1873 qui a débutée par… des prêts hypothécaires pourris.
Ça vous rappelle quelque chose ?
Outre que l’histoire, surtout en matière économique est souvent une répétition, l’autre point à relever que cette crise semble souvent considéré comme le passage de domination entre l’Europe et les U.S.A…