“Les cyclistes négligés”, telle est la une du quotidien 24 Heures, qui explique combien les cyclistes ont du mal à faire du vélo l’hiver à cause de la vilaine Ville de Montréal qui ne dégage pas bien les pistes cyclables.
Je n’aime pas forcément l’administration Tremblay mais il faut arrêter les blagues : le vélo l’hiver est un sport extrême, on peut difficilement s’attendre à ce que ça se passe comme l’été et surtout qu’on aille pas demander à la ville de mobiliser du personnel pour ça ! J’en fais, et le jour où je sors mon destrier, je le fais en sachant que je suis minoritaire et c’est à mes risques et périls.
Que la ville commence par dégager les abords du métro qui sont des patinoires et permette de manière générale à chacun de marcher sur les trottoirs sans encourir un aller direct à l’hosto serait un progrès nettement plus profitable pour tous.
Plutôt que de satisfaire quelques extrémistes en promettant un réseau blanc, la ville aurait peut-être mieux fait de dire que ce n’est pas prioritaire et que ça s’arrête là.
P-S : Ce réseau blanc est d’autant plus sans intérêt que les engins pour enlever la neige laissent toujours une fine pellicule de neige ou de glace qui est vraiment casse-gueule. En d’autres mots, il est difficile de dégager les pistes pour qu’elles demeurent praticables et minimalement sécuritaires. Le trafic automobile quotidien quant à lui assure de rendre les rues nettement plus sécuritaires. Conclusion déjà adoptée par nombre de mes confrères cyclistes d’hiver : rouler avec les voitures.