Jamais je n’aurais imaginée, en devant mère, à quel point ce rôle tourne autour de la bouffe, de l’alimentation.
Ça commence dès les premières heures suivant la naissance, avec l’allaitement maternel (ou le biberon). Au début, ce simple geste suffit à combler tous les besoins nutritionnels. Et l’enfant profite, grandit, s’épanouit.
Et un jour, on commence à compléter cette alimentation avec les céréales et purées, idéalement faites maison. Et tourne le mixeur.
Et bien vite, le petit commence à manger comme sa famille. Le repas devient tradition familiale naissante. Moment de réunion, de partage.
Et la maman (les deux parents, en fait) se rendent compte de l’importance de cuisiner des bons petits plats. Pour qu’il y ait toujours quelque chose d’approprié à mettre sur la table, au bon moment.
Ce n’est pas une mince tâche ! Variété, équilibre, santé, bon goût, régularité… Tout cela demande du temps. De la planification. Des achats. De la popotte.
Wow, je n’aurais jamais imaginé l’ampleur du rôle de nourricière intriqué dans celui de mère. Gros contrat, pour plusieurs années.
Les jeunes adultes sans enfants que nous étions, qui pouvaient ne pas trop prévoir, manger n’importe quoi, n’importe quand et finir au resto en cas de mauvaise organisation, ont dû réajuster quelque peu le tir ! Pour le meilleur et pour le pire.