Un sentiment mitigé m’accompagne dans mon année la plus riche en trajets en avion et en découvertes de nouvelles villes.
– Janvier 2013: Washington D.C, 240,33kg eq. CO2
– Février 2013: Vancouver, 536,25kg eq. CO2
– Mars 2013: San Francisco, 557,05kg eq. CO2
– Avril 2013: Ixtapa (Mexique), 550,30kg eq. CO2
– Mai 2013: Toronto, 130,66kg eq. CO2Calcul d'émissions par lOACI
Soit un peu plus de 2 tonnes d’equivalent CO2 de gaz à effet de serre (et je ne parle pas des autres effets). Si je me fie à un calculateur d’émissions pour voiture, cela correspond à près de 4300km de conduite urbaine avec notre Mazda, plus que notre kilométrage annuel.
Certes, je pourrais “compenser” ces émissions –et je vais surement le faire. Mais les recherches montrent que compenser n’est pas suffisant. Il faut diminuer les émissions, point barre.
J’aimerais dire que ces déplacements ne furent pas utiles (pour les professionnels), mais ce serait se voiler la face. Une seule journée de conférence m’a souvent apporté plus que des jours de recherche et de tentatives de contact, le tout souvent infructueux. Mon travail quotidien me montre qu’il est possible de travailler à distance et de manière décentraliser, mais les rencontres en personne demeurent nécessaires. Indubitablement.
“Heureusement”, je n’ai pas de voyage en avion prévu dans un avenir prévisible et aucun indice que cela va changer.