Depuis le début du mois le SPVM multiplie les actions à l’égards des cyclistes. Ainsi au moins six « trappes à cyclistes » ont été répertoriées ce matin, 12 juin. Non pas que je sois contre une clarification des droits et devoirs des cyclistes; étant piéton à mes heures perdues, il m’arrive d’être consterné par les agissements de certains cyclistes.
Sauf qu’il y a la manière et l’intention. Lorsqu’un ami me dit avoir reçu deux contraventions pour réflecteur manquant (une pour chaque roue), lorsque j’en vois un autre se faire arrêter devant moi parce qu’il avait fait son stop, mais visiblement pas assez, je me demande quelle est l’intention.
Photo de François Démontagne
Alors depuis le début du mois, comme plusieurs autres cyclistes, j’évite les pistes cyclables car c’est là que se trouvent les trappes à cycliste. En effet, il me manque un reflecteur de roue et bien que mes pneus aient une bande réfléchissante, bien que j’utilise des attaches des bas de pantalon également réfléchissantes, mon vélo n’est pas conforme. Je roule donc à des endroits où j’ai moins ma place pour éviter une amende de 47$, jusqu’au jour où j’aurai une raison d’amener mon vélo au réparateur pour poser le réflecteur manquant… ou que les infractions sur concentreront sur les comportements réellement dangereux.
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Opinion soumise à plusieurs journaux Montréalais aujourd’hui même.
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Mise à jour: La lettre fut publiée dans Le Devoir en date du 17 juin 2013 en plus de m’avoir valu une interview figurant dans un article en date du 13 juin.