Les frasques de Steve Jobs et plus encore le traitement qu’on lui réserve en font un véritable héros postmoderne (ou hypermoderne?) dont la trajectoire remplacerait presque les grands récits, autant réligieux que ceux des Lumières.
Tout cela au service de la vente d’ordinateurs et de téléphones cellulaires.
[…] on peut repérer un tout nouvel aspect de la société de consommation d’aujourd’hui: ce qui est consommé ce n’est pas “tel film” ou “tel objet” mais le système qui est censé se cacher derrière lui. Or, comme il n’est pas possible de vendre le système lui-même, on fait consommer une histoire ou un objet en les montrant comme des parties de ce système.
De la consommation des récits de Eiji Otsuka,
cité dans Génération Otaku, les enfants de la postmodernité de Hiroki Azuma
The theory is that Jobs saw gurus in India, focal points of love and respect, surrounded by devotees, and his similarly thought, “I want that job!””
Who owns the future de Jaron Lanier