Métro

par Hoedic

Lecture: ~1 minute

À peine la porte de l’édicule franchie, une odeur fétide s’empare de mon odorat. Certains se couvrent le nez espérant échapper à un haut-le-cœur pourtant inévitable. Mes pensées sont brouillées.

L’odeur s’estompe avec la profondeur, la trame méditative se retisse.

La rame bondée, les yeux absents, les visages indolents. Je me suis abstenu de prendre un journal gratuit pour laisser libre court à mes pensées, poursuivre la réflexion que j’avais débutée.

Rien.

Le fil est cassé. Cinq stations plus loin je sors l’esprit stérile, incapable de retrouver ne serait-ce qu’une conclusion à mes réflexions. De quel sujet, déjà?


Le poète réconcilie la pensée et l’expression.

Éric-Émmanuel Schmitt, Diderot ou la métaphysique de la séduction

Carnets de voyage: immigration et exceptionnalisme américain

Un séjour à Washington DC et les pensées qui en découle La suite

Gunnm vs Alita

Publié le 31 mars 2019

Quarante cycles solaires

Publié le 18 mai 2018