Je n’ai jamais aussi intensément profité de mes week-ends que depuis ces deux dernières semaines, à la faveur des fériés qui plus est. Du coup, je me suis aussi rarement autant sentie (faussement) en vacances !

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Marché Atwater

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Canal Lachine

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Canal Lachine

Le 23 juin, avec Stéphane, nous sommes allés faire une longue balade en vélo le long du canal Lachine. C’était la première fois que nous faisions ce beau trajet, parce qu’à partir de Côte-des-Neiges, le vélo n’avait absolument rien d’agréable (il fallait parcourir de longues distances sur des routes achalandées en mauvais état et sans pistes cyclables pour se rendre ne serait-ce qu’au début d’une piste, mais une fois rendus, l’envie de continuer s’en allait…).

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Canal Lachine

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Canal Lachine

Le 24, j’ai bossé un peu mes objectifs de gynéco-obstétrique dans un café, les examens approchant. Puis, le courage m’a manqué pour aller au parc Maisonneuve voir jouer des musiciens que je n’aime pas trop, parmi une bande de jeunes gens saoul morts… Finalement, nous nous sommes retrouvés avec deux amies à arpenter le Vieux-Montréal et le Vieux-Port parmi les touristes. Assez dépaysant comme expérience, on se sent vraiment en voyage, sauf qu’on connaît les lieux ;)

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City Hall of Montreal by night

Le 25, je suis retournée en vélo pour me rendre au parc des îles de la Visitation rejoindre des amis et pique-niquer. Bien sympa aussi. Je découvre plein de nouveaux lieux fort agréables et un peu plus près de la nature… Mais évidemment, aussi fort prisés l’été quand il fait beau !

Jeudi soir le 29, je suis allée avec deux amies à l’ouverture du festival de jazz. Malheureusement, je ne raffole pas de la musique jazz, ni de la foule monstrueuse qui régnait ce soir-là ! C’est dire, même le site était fermé et on n’avait le droit de rester que très loin de la scène…

Vendredi, une amie de Québec nous a rejoints le temps du week-end. J’ai commencé par l’emmener au marché Jean-Talon (et d’ailleurs par m’y traîner moi-même, parce que j’y vais souvent avec récalcitrance - trop de monde, trop grand, décourageant…). Mais finalement au moment où nous y avons mis les pieds, l’ambiance était raisonnable. Assez vivant pour que les commerçant prennent le temps de faire goûter leurs produits. Pas trop bondé pour pouvoir se déplacer et payer ses achats assez vite. J’ai donc trouvé de délicieuses fraises, nectarines, abricots, mangues, en plus de faire des réserves en bonnes viandes, en poissons et fromages. N’empêche, ce serait encore mieux sans voitures, le marché ! Au retour, nous avons aussi pu profiter des enthousiastes klaxons italiens suite à la victoire de leur équipe au Mondial… Le soir, après l’averse, nous avons fait visiter à Madame le parc Lafontaine, le quartier latin jusqu’au site du festival de jazz, animé et sympa, comme toujours. Une bonne balade à pied !

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Squirrel

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Squirrel

Samedi 1er juillet, nous sommes partis nous balader sur le Mont-Royal, jouer avec les écureuils, etc. Encore une fois, le Mont-Royal est un véritable havre de paix en dehors de sa grosse période d’attraction (i.e. l’automne en couleurs). Au retour, nous nous sommes arrêtés au bar Les Minots sur la Main pour regarder le match France-Brésil. Je m’attendais à voir des mines basses, finalement tout s’est soldé dans la bonne humeur, parce que même les Brésiliens, bons perdants, nous ont fait la fête sur Saint-Denis ! Un beau moment d’ambiance !

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France has won yesterday !!

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France has won yesterday !!

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Brasil kept "the good attitude"

Finalement, en soirée, nous sommes allés avec une autre amie “fêter le Canada” dans le Vieux-Port, même si je ne suis ni patriotique ni fédéraliste. C’était une belle soirée avec de la musique afro-caribéenne (et même du flamenco). Tout sauf une fête nationale en fait… Plutôt une soirée de divertissement, mais c’est bien à ça que je me rendais. J’ai aussi pu découvrir Gregory Charles par la même occasion, qui est quand même impressionnant ! Le tout s’est terminé par un feu d’artifice somme toute assez ordinaire, surtout qu’il commençait à pleuvoir. Peut-être qu’à la prochaine Confédération, mon mari aura obtenu sa citoyenneté canadienne et pourra nous chanter avec coeur l’hymne national, qui sait ? ;)

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Pond and weeping willow

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All the ducks family

Finalement, aujourd’hui, une petite balade au jardin botanique pour finir en beauté ce long week-end. Le temps n’aura pas été parfait, mais nous aura épargné à chaque fois au bon moment, nous permettant de faire tout ce qu’on voulait sans se faire saucer !

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Well and daisies

Quant à moi, j’entame maintenant mes trois semaines de salle d’accouchement. Là, je commence avec le shift de soir, de 16h à minuit. Et les jours de cette semaine, il va vraiment falloir trimer dur, parce que je n’ai jamais tant manqué de sérieux et omis d’étudier. Les examens sont dans deux semaines et je ne sais pas comment je vais faire pour y arriver… Bref, à l’eau les vacances, je dois mettre le nez dans mes bouquins ! Vive le stress pour faire faire beaucoup de choses en peu de temps…

Après avoir regardé la fin du match de chez moi après le travail, et sur le chemin vers YulBiz, je suis passé devant le bar le Barouf (à deux pas de chez moi) réputé rempli d’afficionados de football… et effectivement il y avait du monde, ça débordait sur le trottoir et dans la rue.

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Le barouf pendant le match France-Espagne

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Un brésilien vient chambrer en vue du prochain match

Au coup de sifflet final, le bar a vomi sa meute hurlante au son de “Et un, et deux, et trois zéro” (semblant oublier que les espagnols ont quand même marquer un but… le premier d’ailleurs… et que ça ne devait pas trop rigoler à ce moment).

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Après la victoire de la France, rue Saint-Denis, Montréal



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Troupeau de bleus

La foule informe empiéta petit à petit sur une voie de Saint-Denis, puis sur deux. Rapidement la police de Montréal a pris les devants en bloquant l’accès à l’artère commerçante en amont. Peut-être voulaient-ils éviter une confrontation avec les supporters brésiliens dont certains défilaient encore suite à leur victoire du matin.

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Il a même fallu fermer Saint-Denis à la circulation



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Olé !

Dans les heures qui ont suivi, il y avait de plus chandails de l’équipe de France que de chandails du Canadien pendant les séries (qui durent jamais très longtemps avec le Canadien :D)

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Drapeau



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Zidane est parmi nous !

Soyons légers aujourd’hui et permettez-moi d’assumer mon coté scato trop souvent refoulé, parlons pets !

Comme l’a fait remarquer Olivier (* Malheurement, je n'arrive pas à remettre la main sur l'article d'Olivier, photos à l'appui finalement je l’ai retrouvé, le billet en question était plus récent que je ne pensais), les chiottes nord-américains ne sont pas vraiment marqués par le puritanisme étatsunien puisque les cloisons sont systématiquement passantes, permettant ainsi à chacun d’entendre tous les borborygmes sur le départ des autres chieurs siégeant sur les trônes d’à coté.

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Truck

Et trop souvent, ceux arrivant dans la précipitation laissent aller, pendant de longues secondes, et non sans une satisfaction évidente, des vents bruyants et visiblement audiblement comprimés durant de longues heures.

Il est évident que ces pauvres bougres se retiennent bien trop !

Je souhaiterais donc que le lecteur ici présent comprenne que lacher une caisse discrètement n’est pas un délit ni un forfait. C’est effectivement un art que de se séparer de ses flatuosités sans bruit mais c’est très satisfaisant et bénéfique pour la santé intestinale et le bien-être de l’Humanité. C’est par ailleurs l’occasion de situations incongrues, comme de voir tout le monde se regarder avec méfiance après avoir louffé sentencieusement (et silencieusement) dans un ascenseur.

Bien entendu, un jour l’homme sera libéré de ses vicissitudes pétomaniaques grâce à des nanobots mangeurs de gaz ou des pilules du bonheur qui rendent joyeux tout en étant enfin efficaces contre les flatulences.

En attendant, desserrez donc les fesses et laissez-vous aller, en tout lieu, votre vie n’en sera que plus légère !

Jacques Villeneuve, c’est un peu le Jean Alesi du Québec

Récemment Daniel a réalisé un petit classement des blogues d’hommes politiques français. Je dois avouer que jusqu’ici, je n’avais jamais vraiment visité les carnets des Alain Juppé et autres DSK, ayant assez largement décroché de la politique frinçaaaaiiise. À l’occasion des notes attribuées par Daniel, je suis allé faire un petit tour sur les “meilleurs” et j’ai été très agréablement surpris. Mon préféré est celui d’Alain Lipietz(tourne sous Spip, présente d’ailleurs une ergonomie moyenne et un design limite mais avec un contenu très fourni) qui a compris à quoi pouvait servir un tel outil : réactions personnelles non voilées, échanges dans les commentaires (la fameuse “conversation”) et utilisation de son site comme support à une vraie communication.

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Fleur sauvage

Je prends pour exemple la manière dont il a traité l’histoire de son père. Pour mémoire, Georges Lipietz a porté plainte en 2001 contre la SNCF pour son rôle dans les déportations pendant la seconde guerre mondiale (en l’occurrence en mai 1944) et l’absence de traitemetn pour les déportés (pas d’eau, pas de nourriture, des wagon à bestiaux, etc.)

Le député vert commence par dresser un tableau des faits sur son site. Ensuite, il écrit quelques articles dans des grands journaux puis, dans les commentaires de ces articles (dans Le Monde par exemple), renvoie à une FAQ de son site pour répondre aux critiques. Pendant ce temps, il continue à commenter l’affaire (ainsi que son travail et même sa vie personnelle) sur son blogue.

Quel progrès par rapport à un simple article dans un journal qui demeure sans réponse !

Souvent je demeure sceptique quand j’entends parler de la “conversation” que permettent les blogs, web 2.0 et tous les gizmo qui vont avec. Mais là, on peut voir que non seulement ça fonctionne bien, mais que c’est pertinent dans de nombreux cas, notamment pour la politique.

J’ai donc décidé de faire le même exercice que Daniel, mais pour le Québec, au niveau provincial pour l’heure. Si vous avez des sites intéressants de politiciens québécois, n’hésitez pas à me les envoyer (je prends aussi le fédéral) : hoedic [at] mon-ile [point] net


J’ai bien ri en lisant Alain Juppé expliquer certains aspects de la ville de Montréal et dire qu’il prend parfois une piste cyclable que j’emprunte régulièrement. Marrant.

(Inutile de dire que ça participe à rendre les gens, et plus particulièrement les hommes politiques, plus humains)