Montréal, c’est la jungle ! De nombreux animaux sauvages y rodent et il faut défendre bec et ongles les cultures humaines de la prédation bestiale pour survivre.

Les rôdeurs, agiles et malin, viennent des branches d’arbres et fondent sur pousses d’un vert tendre qui annonçaient pourtant une belle récolte dans quelques mois.

Toutes les défenses sont veines, même un petit grillage ne dissuadent pas ces petites pattes pleines de griffes qui ne peuvent s’empêcher de creuser frénétiquement.

Heureusement, parfois, la nature sait secourir le pauvre homme à bout de nerf. Un de ces amicaux écureuils venait de couper l’extrémité d’une branche d’arbre encore pendouillante lorsque j’arrivai dans la salle à manger d’où je pouvais le voir.

Le rongeur malicieux s’étirait de tout son petit corps velu pour attraper son butin. Rapidement il bascula se retrouvant tête en bas accroché par 2 pattes aux plus fragiles branches. Imaginez l’écureuil de Ice Age, accroché par une patte à une branche, et d’une autre patte essayant d’attraper un gland suspendu à quelques centimètre. Malgré la situation précaire, notre écureuil essayait donc d’attraper son trophée… jusqu’à ce que sa patte glisse.

Le vol plané dura quelques instants jusqu’au fatidique “bang”. Un étage plus bas se trouvait la table de jardin du voisin.

Je suis rapidement sorti sur le balcon pour voir le résultat mais le rongeux avait déjà détalé. Visiblement, ces bestioles sont capables de faire des chutes d’une bonne hauteur sans crever sur-le-champ. En attendant, j’espère que ça lui fera les pieds et lui coupera l’envie de venir dans le coin !

Parfois, je suis un peu lent à la détente. Je sais depuis longtemps qu’il est possible d’avoir deux écrans sur un ordinateur, au travail bien des développeurs travaillent sur deux écrans.

Pourtant, depuis près de 9 mois que j’ai mon laptop, j’utilise mon écran cathodique de 17” en remplacement de mon écran de portable quand je suis à la maison. Du moins, jusqu’à la rencontre entre gars d’Alex, au cours de laquelle tous parlaient de leur usage en double écran.

J’ai donc cherché et rapidement trouvé ceci.

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Deux écrans, deux contenus différents

Maintenant, j’ai deux écrans et il faut bien dire que c’est très pratique !

C’est avec jubilation que j’ai regardé hier l’épisode 8 de la 15ème saison des Simpsons : “Marge vs. Singles, Seniors, Childless Couples and Teens, and Gays”. Suite à une bagarre généralisée de bébés, une partie de la population de Springfield forme un lobby anti-enfant et demande le retrait de tous les avantages habituellement consentis aux parents (au détriment des childless).

Dans le même temps un troll velu a commenté le précédent article sur le mouvement Childfree. Était-ce pour s’en prendre à moi ou à mon opinion sur le sujet ? Je ne sais pas mais je voulais quand même clarifier les choses : je comprends parfaitement que des personnes ne veuillent pas d’enfant… pendant longtemps l’idée d’en avoir me semblait parfaitement farfelue d’ailleurs. Et bien entendu, les enfants des autres, c’est souvent la plaie, surtout quand ça se met à chialer dans l’avion ou au ciné : “Mais qu’est-ce que ces criss de cons foutent avec leur morveux de 6 mois dans un avion !”

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Colimaçon / Wooden snail

Je comprends même que certains soient excédés par l’instrumentalisation (souvent involontaire) que certains parents font de leurs enfants pour excuser leurs comportements ou par les avantages dont bénéficient les parents, notamment sur le lieu de travail. Possiblement que certains aménagement seraient nécessaires.

Ce qui m’agace dans l’affaire, comme le montre l’épisode des Simpsons, c’est quand la volonté de ne pas avoir d’enfant, se transforme en un mouvement visant à décourager ceux qui en veulentm et de remettre en cause les quelques avantages dont bénéficient les parents et qui rendent le fait d’avoir des enfants humainement faisable.

Comme d’habitude, je me rends compte que j’ai un wagon de retard puisque cette tendance que je découvre existe depuis un certain temps (l’épisode des Simpsons a 2 ans). Too bad. Hormis les questions technologiques, je ne suis vraiment pas à jour sur les mouvements de société ;)

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Champlain

En attendant, si un jour j’en ai l’occasion, je lirai un livre comme The Baby Boon : How Family-Friendly America Cheats the Childless car je suis curieux de lire un argumentaire complet sur le sujet et voir le détail des plaintes de sans-enfant. En attendant, si vous ne savez pas quoi faire de votre journée, vous pouvez toujours consulter le site de Voluntary Human Extinction Movement, un mouvement pronant la non-reproduction de l’espèce humaine pour sauver la planète. Et c’est sérieux !

Long week-end de Pâques qui m’a permis de découvrir Ottawa, honte sur moi qui n’avais jamais foulé la terre de la capitale fédérale après 3 ans (et plus) au Canada. D’ailleurs il reste encore Toronto et bien d’autres villes et provinces à faire.

Ce qu’on remarque à Ottawa :

Les Porsche : Incroyables ! C’est le pays de la Porsche et des voitures sports. Rarement vu autant de Porsches en particulier depuis mon séjour à Frankfurt.

Les restaurants : nombreux et visiblement pas dégueux.

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Le Canal Rideau et l'hotel Laurier

Le Canal Rideau avec ses écluses et l’hotel Laurier

Nous avons essayé, sur les conseils d’une amie, le Sweetgrass, un restaurant de cuisine autochtone (amérindienne) et nous n’avons pas été déçus. Du gibier parfaitement préparé, autant en entrée qu’en plat, notamment du bison grillé succulent.

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À l'attaque du parlement

Maman !

Nous logions dans une auberge non loin de ce restaurant d’ailleurs, dans le quartier le plus vivant d’Ottawa, autour du Marché By. Tout est relatif en terme de vivant puisqu’en soirée c’est rapidement abandonné par la population.

Ottawa mérite bien sa réputation de ville pépère de fonctionnaires et aussi de corps diplomatiques (les ambassades sont légions et souvent assez grandes, à l’image de celle des USA (En photo ici, même si on apprécie difficilement la profondeur du bâtiment).)

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Terrain de jeu / Playground

L’ambassade des USA en arrière-plan

Par ailleurs, ça grouille de musées. Nous nous sommes contenté de deux d’entre eux. Le Musée de la civilisation du Canada qui retrace l’histoire du Canada. Une histoire gentille qui fait largement l’impasse sur les conflits militaires internes et traite très brièvement des points cruciaux comme le Grand Dérangement des acadiens. Un beau musée dans son esthétique, très largement tourné vers la culture autochtone amérindienne.

Le lendemain, nous avons opté pour le Musée des Beaux-Arts du Canada, juste à coté de notre auberge et dont les imposantes verrières ainsi que l’architecture générale ne peuvent que susciter la curiosité. L’impression extérieure se reflète à l’intérieur avec des grands puits de lumières, de vastes galeries ayant chacune un style en harmonie avec les oeuvres présentées. L’étage supérieur présente des oeuvres générales de différentes provenances, différents styles ; le rez-de-chaussée présente l’art Canadien depuis les premiers colons ainsi qu’une exposition temporaire, en l’occurrence un artiste chaman amérindien, Norval Morisseau. Enfin, une petite zone en sous-sol permet d’explorer l’art inuit. Des vastes galeries sont également dédiées à l’art contemporain, mais nous avons préféré ignorer cette partie, faute de temps (et d’intérêt.)

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Musée des Beaux-Arts du Canada / National Galery of Canada

La partie la plus visible de l’extérieur du musée

Le lecteur curieux aura remarqué la présence récurrente des amérindiens. Ils sont étonnamment présents… d’ailleurs une bonne partie des mendiants sont visiblement amérindiens. Mise en évidence de la politique canadienne vis-à-vis des autochtones : malgré des tentatives nombreuses pour mettre en valeur le patrimoine des premiers peuples, ces derniers restent à la traîne.

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Rodin au musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa

Un rodin exposé au musée

À voir un restaurant comme le Sweetgrass, je me dis volontier que c’est ainsi que les amérindiens devraient exploiter leur patrimoine plutôt que de vivre des casinos en ligne et de la contrebande de cigarette, quand ce n’est pas en faisant la manche. C’est évidemment une vision simpliste et je ne connais vraiment pas ces questions qui finalement semblent assez peu concerner assez peu la population canadienne… (à certain égards, ça me fait penser à la francophonie en France)

Ottawa est malgré tout une bien belle ville, surement agréable à vivre quand on cherche un petit coin paisible et nous y avons passé un petit séjour que nous ne regrettons pas !

Il suffit que l’on s’absente durant un week-end prolongé pour que mon hébergeur décide de changer la gestion du nom de domaine. Résultat net : le site était inaccessible et si vous avez essayé d’envoyer des courriels à une adresse @mon-ile.net depuis samedi soir, ça n’a surement pas marché.

Et il est probable que l’accès au site et les courriels demeurent instables pendant encore 24h…

Oui oui, mon hébergeur avait bien prévenu qu’il modifiait la configuration de ses DNS ce samedi, mais j’ai oublié ! Voilà, c’est malin.

Du moins, si vous êtes en mesure de lire cet article, ça va dans la bonne direction. Sinon le séjour à Ottawa s’est bien passé, Ebb ou moi y reviendrons surement dans les prochains jours !

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Jesus et l'araignée géante /Jesus and the spider

Preview du séjour à Ottawa :)