C’est ce qu’a promis Gérald Tremblay, toujours au cours de sa visite à Paris.

Je le prends au mot et j’espère que nous aurons l’occasion de voir ça se développer dans les mois à venir . Il peut compter sur moi… et Projet Montréal au complet pour suivre le dossier. Richard Bergeron a d’ailleurs commenté positivement cette annonce (article dans The Gazette, vérouillé malheureusement). Ça aurait également l’avantage de donner raison à Marc ;)

J’aime beaucoup le sous-titre du site Lestéléchargements.com : «Créateurs et internautes s’entendent sur le téléchargement.»

Ça ressemble d’avance à un dialogue de sourds avec une ligne éditoriale assez claire (les artistes sont en danger) et des commentaires allant dans tous les sens mais qui n’intéresseront personne, sauf ceux qui les ont écrit. Un dialogue de sourds.

Au passage on appréciera l’introduction : «Ces derniers temps, on a beaucoup parlé de la loi sur le téléchargement.» Tabarnak, c’est pas une loi à propos des téléchargements, c’est beaucoup plus vaste que ça.

Ils vont nous présenter ça façon : les artistes vont mourir, aidez-nous à les protéger. Bientôt on va appeler Nicolas Hulot et Brigitte Bardot, montrer des images d’artistes en train de se faire braconner par des pirates russes, prendre le visiteur à parti «Est-ce cela que vous voulez ?» Bien entendu, le visiteur dit Non, nooooon ! N’achevez pas Chantal Goya, je l’aime tellement, je ferais n’importe quoi pour que vous l’épargniez !!!

Alors on se fera dire que pour sauver Chantal Goya et ses congénaires en voie d’extinction, il faut passer une loi qui interdit les téléchargements, mais que pour ce soit efficace il faut aussi s’assurer que la musique ne soit pas copiable vers votre lecteur MP3 (pas compatible, désolé), qu’il faut mettre en place des moyens de protection qui empêcheront peut-être votre musique d’être lue sur votre chaîne hifi (pas compatible non plus, décidément, vous auriez du acheter une Sony) et qu’il faudra menacer de 3 ans de prison une personne développant un lecteur DVD pour Linux parce qu’il a contourner les moyens de protection.

Bien entendu, ce sera la décision du peuple. Il aura été consulté et devant un choix clair, en tant que somme d’individus éclairés et clairement informés, le peuple aura choisi.


Regardez bien les gouvernements découvrir Internet, le résultat est très convainquant : on s’en sert pour diffuser un message en donnant l’impression d’un dialogue. Franchement comment un site comme celui-ci pourrait être autre chose qu’une foire d’empoigne ?

Update : je viens de tomber sur le billet de Guillaume Champeau de Ratatium. Il semble qu’il y ait de la place pour les avis divergents. Malheureusement son exposé manque de conviction… Par ailleurs, face à Jean-Jacques Annaud et Marc Lavoine qui parlent tous deux de la mort de la culture, il ne fait pas grand poids.

En visite à Paris, le maire Tremblay découvre les bienfaits du tramway en milieu urbain. Il a dans son conseil de ville un farouche promoteur du tramway en la personne de Richard Bergeron, mais il faut qu’il aille en Eeeeuuuuurope pour se réveiller.

Maintenant on attend une analyse sérieuse sur le sujet… parce que mettre un tramway à Montréal, c’est pas comme à Paris ou à Montpellier. Par chance on a à Montréal Bombardier Transport dont la spécialité est… le transport sur rail !

Et concernant les critiques dont Delanoë est la cible (notamment pour sa politique anti-voiture), Tremblay pense que «C’est normal qu’on ait des critiques quand on pose des gestes visionnaires». Tremblay ne doit pas vraiment parler en connaissance de cause parce que rien dans sa politique municipale ne fait preuve d’une grande vision… dommage pour nous.

Notre mariage dûment célébré en présence de nos charmants et pour le moins internationaux invités, le tout après une semaine de vie de groupe à bord d’un catamaran de 43 pieds, il était grand temps de se retrouver et… de se reposer !

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Bouquet d'accueil à Tendacayou, Deshaies, Guadeloupe

Car toute cette organisation nous avait demandé beaucoup de travail ainsi qu’une pointe de stress, de peur de ne pas rencontrer les goûts de tout le monde ou encore que quelque chose foire en cours de route…

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Vagues à la plage de la Perle, Deshaies, Guadeloupe

C’est ainsi que nous nous sommes réveillés le samedi matin, lendemain de notre mariage, dans notre cabane dans le manguier avec magnifique vue sur la mer des Caraïbes, pour dire au revoir à plusieurs de nos invités. Certains repartaient pour le Québec, d’autres pour Hong Kong, d’autres encore pour de nouvelles aventures en Grande Terre. Nous n’avons pas manqué de ressentir un petit sentiment de vide et d’abandon avec tous ces départs, après de si intenses aventures !

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Vue de Tendacayou, Deshaies, Guadeloupe

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Vue de Tendacayou, Deshaies, Guadeloupe

Il se trouve que cette journée fut la plus pluvieuse et venteuse de notre séjour en Guadeloupe. La catastrophe a été évitée, car nous nous sommes plutôt mariés la veille, et nous avons aussi évité l’avis de “grand frais” en mer, alors que la navigation était même déconseillée ! Ouf ! Tout compte fait, c’était la meilleure journée pour avoir du “mauvais temps” (tout est relatif), car nous avions à reprendre pied et souffle ! Ce fut une petite journée bien tranquille à arpenter les environs de Deshaies, avec ses plages magnifiques offrant des vagues agitées et son charmant petit port de pêche. Nous avons trouvé le courage de pousser jusqu’à Pointe-Noire, histoire de visiter un charmant petit musée de coquillages. Et puis nous sommes retournés à Sainte-Rose pour déguster notre première délicieuse langouste guadeloupéenne. Avant de tomber bien tôt de fatigue, ce soir-là…

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Le casque à l'Anglais, plage de la Perle, Deshaies, Guadeloupe

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Petites saintoises colorées

Le lendemain, le temps était déjà plus clément, bien que les grains continuaient de se succéder. Nous avons pris la direction du jardin botanique de Deshaies, que nous avions finalement manqué le jour du mariage, histoire d’aller voir de quoi il en retourne. Il va sans dire que nous avons été littéralement charmés par ce magnifique jardin tropical peuplé de colibris et où les anthuriums, héliconias, alpinias et autres orchidées poussent avec une facilité déconcertante.

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Chute et pont au jardin botanique de Deshaies

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Alpinia, jardin botanique de Deshaies

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Héliconia, Deshaies

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Délicate et heureuse orchidées

Puis, il fut temps de quitter Tendacayou, faisant un dernier arrêt à Sainte-Rose pour dire au revoir aux derniers invités vers la France, avant de nous-mêmes prendre la direction de Sainte-Anne pour la suite de nos aventures. Le soir même, nous avons retrouvé Leeloolène le temps d’un bon repas dans un resto un peu pompeux et sur fond de musique de Lara Fabian. Heureusement, la daurade était un régal !

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Végétation impressionnante de forêt tropicale

Logistique un peu bête, nous dûmes finalement passer notre première journée en Grande-Terre à retourner à Sainte-Rose pour ramasser de la paperasse relative à notre mariage. Tant qu’à y être, nous avons ensuite poussé notre vaillante petite voiture jaune jusqu’à Bouillante où nous avions rendez-vous avec les amies tortues de Leeloolène. Malheureusement, la mer étant toujours agitée, la visibilité sous l’eau est demeurée réduite et nous avons eu beau chercher dans le vivier, nous ne les avons pas trouvées.

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Végétation impressionnante de forêt tropicale

Tant qu’à être rendus là, nous avons emprunté pour le retour la route de la traversée qui, comme son nom l’indique, permet de passer au travers des montagnes et de la forêt tropicale. Un petit arrêt au parc des Mamelles pour voir tout ça de plus près, en particulier par une promenade (bien harnachés) à la cime des arbres !!! Nous nous sommes aussi arrêtés à la cascade aux écrevisses, une jolie petite cascade très facile d’accès à partir de la route. À cause de cette caractéristique, il se trouve qu’elle était bondée de touristes !

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Cascade aux écrevisses

De toute façon, c’est sûr que la prochaine fois, il faudra retourner profiter de la Basse-Terre, aller aux chutes du Carbet, passer à Saint-Claude et à Vieux-Habitants, s’approcher de la Soufrière… Mais comme les nuages et les grains demeuraient obstinément accrochés à cette partie de l’île (avec ce que cela implique de chemins boueux et glissants), nous avons concentré la suite de nos vacances sur la Grande-Terre !

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Cascade

Sur le retour du trajet, nous avions rendez-vous avez le photographe à Pointe-à-Pitre, sur la place de la Victoire. L’ambiance de la ville nous a tant déplu que nous avons vite fait d’en ressortir pour ne pas y revenir. Le musée Schoelcher, ce sera pour la prochaine fois aussi !

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Une vache et son héron, Guadeloupe

Le lendemain, nous avons décidé de passer une journée plus relaxante et moins chargée en kilomètres. C’est ainsi que nous nous sommes trouvés à essayer plusieurs plages bien sympathiques des environs de Sainte-Anne ! La vie était bien dure à cette époque… Saint-Félix la sauvage, Petit Havre véritable invitation au paradis, Bois Jolan et ses bleus lagons qui s’étirent à l’infini, pour finir par échouer sur la plage du Club Med et assister à un autre de ces majestueux couchers de soleil.

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Plage de Saint-Félix, Guadeloupe

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Plage de Saint-Félix, Guadeloupe

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Plage de Petit Havre, Guadeloupe

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Plage de Petit Havre, Guadeloupe

Pour souper, nous avons eu droit à une agréable soirée en compagnie de sympathiques amis de Leeloolène qui vivent là-bas. Leur fondant au chocolat était un tel régal que nous en avons déjà refait deux fois depuis notre retour… ;) Heureusement qu’il y a le chocolat dans la vie !

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Lagon à la plage de Bois Jolan, Guadeloupe

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Coucher de soleil sur la plage de La Caravelle, Sainte-Anne, Guadeloupe

Le jour suivant, nous nous sommes levés aux aurores, mais c’était pour la bonne cause : attraper le bateau qui part vers les Saintes. Bien sûr, nous étions déjà passés là-bas la semaine précédente, mais un peu rapidement et en descendant à peine à terre. Cette fois-ci, nous voulions avoir le temps d’en profiter !

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La baie des Saintes, "3e plus belle baie du monde", Guadeloupe

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La baie des Saintes, "3e plus belle baie du monde", Guadeloupe

Nous avons entamé cette journée par une valeureuse ascension (à pied) au Fort Napoléon, haut lieu de la bataille des Saintes et maintenant musée et jardin. Nous avons pu y admirer de nombreux iguanes verts se faisant dorer la couenne au soleil, pas farouches du tout.

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Deux iguanes

Ensuite, après un petit repas au cours duquel nous avons dégusté les meilleures glaces à l’italienne du monde (aux saveurs variées de fruits tropicaux), nous sommes partis, toujours à pied, en direction du “pain de sucre” avec nos palmes, masques et tubas pour y admirer encore et encore les coraux et les poissons multicolores. La baignade fut bien méritée après une telle promenade ! Et nous fûmes bien récompensés par un nouveau coucher de soleil à couper le souffle, avant un autre délicieux repas à base de daurade, les pieds quasiment dans l’eau. Y’a pas à dire, la cuisine locale, c’est bon !

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Le pain de sucre, Les Saintes, Guadeloupe

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Chèvres avec joli point de vue, Les Saintes, Guadeloupe

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Coucher de soleil sur Les Saintes, Guadeloupe

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Coucher de soleil sur Les Saintes, Guadeloupe

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes repartis à la découverte de l’île, cette fois vers la plage de Grande Anse (interdite à la baignade car trop dangereuse), puis celle de Pompierre et ses merveilleux poissons. (Non sans oublier une pause à base de crème glacée, entre les deux ;))

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Vagues en plage de Grande Anse, Les Saintes, Guadeloupe

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Lambi

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Baie des Saintes, "3e plus belle baie du monde", Guadeloupe

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Plage de Pompierre, Les Saintes, Guadeloupe

Et notre séjour au paradis étant déjà terminé, nous avons repris le bateau en direction de la terre ferme, et avons enchaîné les péripéties. Un détour par Trois-Rivières, une roue de secours à poser et bien des kilomètres plus tard, nous arrivions enfin au Moule pour nous délasser de tout ce trajet.

Enfin reposés, nous sommes partis à la découverte de la Porte d’Enfer puis de la pointe des châteaux, que nous avions déjà aperçue en bateau. Tout cela avant de retrouver Leeloolène le temps d’une délicieuse pizza devant le Spot de surf du Moule.

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Porte d'Enfer du Moule, Guadeloupe

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La pointe des châteaux, Guadeloupe

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La pointe des châteaux, Guadeloupe

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La Guadeloupe vu de la pointe des châteaux

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La pointe des châteaux et la Désirade, Guadeloupe

Une fois bien ragaillardis, nous avons pu partir vers l’anse Maurice, Anse-Bertrand et Port-Louis. Dernière baignade avec les poissons, découverte des vicieux petits yen-yen… Et déjà, le soleil se couchait sur notre dernière journée en Guadeloupe. Il ne nous restait plus qu’à prendre la direction du retour au Québec, dans le froid mordant et la laideur de l’hiver montréalais glacé et brunâtre… Comme les petits déjeûner sur la terrasse, au soleil, avec les sucriers et les colibris, goûtaient bon et me manquent !

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Coucher de soleil sur Sainte-Rose vu de Port-Louis, Guadeloupe

Non, je vous rassure, ça ne me concerne pas. Ça concerne Richard Bergeron, candidat de Projet Montréal élu au conseil municipal de Montréal.

Richard Bergeron était analyste stratégique à l’Agence Métropolitaine de Transport et fut licencié. Je vous conseille de lire le texte de Richard qui, bien qu’un peu long, démontre l’aspect politique et les pressions qui ont eu lieu.