Très cher Bernard,

Voici une lettre que nous aurions du t’envoyer il y a bien longtemps mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais ! Bien que tu ne nous connaisses pas tu nous es très cher puisque tu es celui par qui nous nous sommes rencontrés. Nous nous sommes mariés le 20 janvier 2006, et autant dire ce qui est, c’est en grande partie grâce à toi.

Tout commence en 1996, peu de temps après la sortie de la Révolution des fourmis, 3ème opus de la trilogie de fourmis. Comme de nombreux autres amateurs d’hymenoptères, nous avons choisis Internet, medium naissant mais prometteur, pour chercher de l’information et partager nos impressions.

Quoi de mieux, dès lors, que le chat. C’est ainsi que le canal #fourmis sur IRCNet devint un lieu de rencontre où, en plus de discuter des fourmis, il faisait bon cotoyer des gens de bonne compagnie. De glorieux pseudonymes tels Underking, le roi des dessous, et Flying Sausage y discutaient de sujets profonds voire philosophiques : Bernard est-il en train devenir chauve ? Paquerette, le bot du canal, est-il un gars ou une fille ? La Révolution des fourmis n’avait-elle pas une vocation plus commerciale que les deux autres tomes ?

Bref, du bien beau monde refaisant quotidiennement le monde de la plus belle des façons qui soit.

Les réunions physiques commençaient à se multiplier des deux cotés de l’atlantique jusque celle prévue durant l’été 1999, pour l’éclipse de soleil du 11 août, pour laquelle plusieurs personnes étaient attendues, dont une venant du Québec, celle qui allait devenir ma femme. Dis-toi bien, Bernard, que c’est grâce aux fourmis (et à Internet) qu’âgée de 15 ans, elle put passer 1 mois entier en France en logeant chez des amateurs de ton livre et sans débourser un sou ! C’est aussi grâce aux fourmis qu’elle a trouvé des amis et un futur mari.

Certes, depuis cette époque, nous ne fûmes pas de bon Werberiens. Nous ne t’avons pas prié quotidiennement, ni fait notre pélerinage annuel devant une fourmilière géante. Même en ce 11 Août 1999, le sacrifice humain prévu en ton honneur n’eut pas lieu. À peine ouvert-on parfois l’Encyclopédie du savoir relatif et absolu et nous sommes très loin d’avoir toutes les oeuvres dont tu es l’auteur.

À la place, nous avons préféré nous aimer pendant 6 ans et décidé de célébrer ça par notre récent mariage.

Les temps ont changé, presque 10 ans, d’ailleurs ton crâne désormais vierge de tout cheveu en atteste. À cette occasion, nous avons décidé, avec une de nos témoins, elle aussi une fourmi des premiers instants, d’organiser un revival #fourmis durant l’année 2006. Oh, rien n’est encore organisé, nous ne connaissons ni le lieu, ni la date, mais tu serais le bienvenu parmi nous.

Mais même si tu ne peux pas venir, sache que nous te remercions pour ce que tu as fais pour nous… sans le savoir.

Plaise au Dieu de l’Internet que ce message, jeté non pas à la mer mais à la Toile, trouve son chemin parmi les routeurs et les proxy et te parvienne.

Bien à toi,

Stéphane (aka Flying Sausage puis Hoedic) et Caroline (aka Ebb Tide)

Nos adresses e-mails se trouvent ici : http://www.mon-ile.net/contact.html

P.S : Désolé pour les remarques concernant ton statut capilaire, mais il faut bien dire que c’était un sujet récurrent dans nos discussions en ligne.

Y a une bande gars très à la mode en ce moment qui font croire qu’ils font tout mieux que tout le monde. Et le pire, c’est que ça marche.

Par exemple, j’ai un gizmo de ces gens, pour écouter de la musique ; en 4 lettres, ça commence par un i et fini par un d. Depuis hier mon gizmo refuse de fonctionner. Et ces gens, qui font mieux que les autres, ils ne veulent pas répondre au téléphone. Ils me disent que je dois envoyer mon gizmo. Sauf que pour l’envoyer, il faut que je paie d’avance 273 bidoux canadiens… le prix de la réparation, vous comprenez. Même si on ne sait pas de quoi il souffre, mon gizmo. Mais il faut quand même payer d’avance… sachant qu’un gizmo de la même contenance, plus petit et neuf coute 299 bidoux.

Ça me fait penser aux menu-trio McGrosCul que si tu prends juste 2 des 3 éléments seuls, ça coute plus cher que les 3 éléments ensembles. Là c’est pareil, un neuf serait presque moins cher qu’un réparé.

Si c’est pas prendre les gens pour des cons ça…

D’ailleurs c’est marrant parce que ces mêmes gens ont passé leur vie entière à dire que les moteurs des voisins, c’était de la merde…. jusqu’au jour ou ils ont décidé de les mettre dans leur propres compu-gizmos. Là, c’était toujours de la merde quand c’était chez les autres, mais fantastique dans les compu-gizmos de ces gens-là. Allez comprendre.

Bref, ils se pensent meilleurs que les autres, mais en fait ils vendent exactement la même merde, c’est juste que dessus y a une pomme moitiée mangée et surement pourrie depuis le temps.

Et en plus, ces gens-là, ils aiment bien faire leurs choses en cachette et s’assure que personne ne puisse regarder dedans. C’est leur affaire après tout, c’est d’ailleurs pour ça que ça coute 273 bidoux pour une réparation dont on ignore la nature. S’il suffisait de l’ouvrir et de voir ce qui ne marche pas, ce serait beaucoup trop simple et pas assez payant.


Alors l’iPod mini vert va rejoindre le lecteur mini-disc Sony. Ils partageront le même espace dans le coin “vintage tout pourri” d’un carton et auront aussi comme destin commun de ne pas avoir vécu plus de deux ans.

Bordel, même pas 2 ans pour des gadgets qu’on paie une fortune ! Je suis certain que le walkman de ma mère, qui a plus de 20 ans, fonctionne encore. Et pourtant, c’est pas faut d’avoir servi lui aussi. Alors pour le moment, ce ne sera plus d’iPod, ni de lecteur MP3 quelconque, ni de lecteur mini-disc, ni quoique ce soit d’autre.

C’est un boycott. Et ça me peine parce que mes heures de travail plate sont bien tristes sans musique. Mais j’en ai marre d’avoir l’impression qu’on me faire traire en permanence en plus de me faire foutre une carrotte dans le cul pour détourner mon attention !

Bon, je n’osais pas le dire, mais c’est maintenant avéré.

Depuis notre retour, je suis entrée dans une période de poisse pure et dure, une série de malchances malencontreuses difficile à arrêter et difficile à supporter.

En gros, aucune de mes initiatives ne fonctionne du premier coup et je dois m’y reprendre plusieurs fois pour réaliser le moindre petit objectif de vie (même acheter des bagels, faire remplir une prescription à ma pharmacie habituelle ou aller à la piscine…). Ce qui est sensé fonctionner ne fonctionne pas, ou cesse de le faire tout d’un coup. Je casse plein de choses, même incassables, et me blesse en faisant des gestes pourtant très habituels. Tout ça en même temps, bien sûr, c’est le comique de répétition ! Ça donne vachement confiance en soi pour agir… Franchement, j’aurais envie de rester couchée en étoile dans mon lit et de ne rien faire, tant tout ce que je touche se transforme en échec.

Hier, cerise sur le sundae, après la pile de ma montre pourtant presque neuve qui m’a lâchée (et de multiples péripéties pour la faire changer) et la petite bille du tournevis qui est sortie de son trou par on ne sait trop quel miracle, je me suis dit que j’allais sagement sur mon ordinateur, car c’est bien là une chose qui fonctionne et que je ne brise pas.

Erreur, grave erreur. Je faisais pourtant trois fois rien, comme d’habitude. Mes mails étaient ouverts, de même que mes photos, et je discutais avec ma maman. Quand tout a gelé. Bon, certes, ça arrive. Mais c’était gelé tout en émettant un “tic” régulier et très peu inspirant de l’endroit où se trouve le disque dur. J’éteins l’ordinateur et essaie de le redémarrer. Le “tic” reprend de plus belle. Et le système d’exploitation n’essaie même pas de se mettre en route. Il y a seulement un petit carré avec un point d’interrogation sur mon écran, exactement comme s’il n’y avait plus de disque dur.

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Deux chèvres qui mènent la dure vie aux Saintes, Guadeloupe

Ma vie est une vraie blague. Ce n’est pas possible. Il y a quelqu’un, en Haut, qui doit bien se marrer en ce moment. J’étais certaine à ce moment d’avoir un ordinateur brisé que je devrais galérer pour faire réparer tout en devant m’en priver pendant des semaines/mois. Et surtout, j’étais persuadée du décès de mon disque dur et par conséquent de la perte de toutes mes données depuis l’été.

Bon, je sais, je n’ai à m’en prendre qu’à moi pour cette frousse. Ce n’est pas du tout là une fréquence raisonnable de backup. Mais croyez-moi, il était bien prévu que je fasse un backup à Noël. Ne l’ayant pas fait à Noël, je m’étais dit que je pourrais aussi bien le faire pendant mon mois de vacance de janvier. C’était donc le week-end dernier, dernier délai que je m’étais fixé pour le faire, et je l’avais bien en tête. Mais voilà, j’étais trop dépitée et le courage m’a manqué. Quelle cruelle et amère punition…

Alors j’ai appelé AppleCare pour savoir où envoyer mon ordinateur pour le faire réparer. C’est Kyle qui m’a répondu. On a dû passer une bonne heure et demie au téléphone hier soir à faire diverses tentatives. Plusieurs fois, il a voulu jeté l’éponge, mais j’ai insisté pour essayé autre chose (d’où venait cette foi que je lui ai communiqué dans cette situation sans appel ?). À la fin, avant de raccrocher, il est allé demander une dernière fois à un collègue spécialiste s’il n’y avait pas encore quelque chose à tenter. Il est revenu et m’a demandé de faire une combinaison de touches peu élégante sur mon clavier, suivie d’un certain “reset all”. Et, comme par magie, mon disque dur est revenu à la vie, avec mon système d’exploitation et surtout… toutes mes données ! Je vous jure que lui-même n’en croyait pas ses oreilles. Il m’a dit qu’il gardait précieusement toutes ses notes à ce sujet et m’a donné le numéro de dossier au cas où je doive rappeler.

Croyez bien que je l’ai faite immédiatement, ma sauvegarde extensive de données. Et merci à Kyle qui a sauvé ma journée, ma semaine, et plus encore !

Comme me l’a rappelé Hoedic très à propos, “aide-toi et le ciel t’aidera”, surtout devant l’adversité ! ;)

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Les chèvres mènent la dure vie aux Saintes, Guadeloupe

Bon, mais on va quand même louer le fameux film français “La chèvre”, que je n’ai pas vu, ce week-end ;)

On peut vraiment dire que mes vacances sont finies.

Je sais que tous les gens que je vais croiser et à qui je vais parler cette semaine vont s’attendre à ce que je sois joyeuse et détendue. Forcément, quand on revient du Sud, on est censé être content !

Or, j’ai beau revenir du plus merveilleux voyage au paradis avec mon amoureux (et maintenant mari ;), je déprime. Le contraste avec la vraie vie, la réalité, est tellement énorme et dépitant.

Je n’ai jamais eu les retours faciles. Ni les débuts, les rentrées. Mais cette fois, c’est pire que tout. Là d’où nous revenons, le bonheur était immense, indescriptible. Nous étions tellement heureux d’entamer nos journées, d’en profiter jusqu’à plus soif, avec tous nos sens. Nager comme des poissons dans l’eau. Il faisait beau et bon. Le thé était délicieux, le matin, sur la terrasse au soleil, avec les colibris et les sucriers. Nous étions bien, et nous avions du temps pour nous (dernières vacances ensemble : 2 ans et demi plus tôt).

Ici, je n’ai pas vu le soleil depuis ces 8 jours de notre retour. C’est tellement laid dehors, une désolation. J’ai froid et l’air sec me fait sentir toute déssechée. Il y a tous ces petits machins qui bloquent, qui ne fonctionnent pas, qu’on nous refuse ou qu’on casse. Il y a la fatigue, la non-envie de se lever à la sonnerie du réveil le matin, de travailler du matin au soir pour ne plus avoir qu’un petit bout de soirée pressé et fatigué.

Il y a ce stage de chirurgie que je commence pour les deux mois à venir. Début de la journée de travail : 6h30 ou 7h00, selon la semaine. Fin de la journée : 18h, 19h le mercredi. Plus une garde de soir par semaine (la journée se termine alors à 23h). Plus une garde de week-end par mois. Une quantité effarante, effrayante, de choses à lire, à étudier, à apprendre, à savoir… pour des soirées trop courtes où la fatigue me rattrappera bien avant de pouvoir travailler. Il faudra garder ça pour le week-end. Mais quel week-end, de toute manière ?

Aller au bloc… Où la température est maintenue à 15 degrés pour limiter la prolifération bactérienne. Où je n’aurai rien pour me défendre du froid qui me mordra à l’os, puisque je devrai porter la fameuse tenue verte manches courtes. S’astiquer les mains sans pouvoir porter mon alliance - c’est trop sale. Assister à des chirurgies peu ragoûtantes et devoir en apprendre les rudiments qui ne m’intéressent absolument pas. S’endormir debout d’ennui, à faire semblant de s’intéresser. Évoluer dans ce milieu souvent macho. Ne pas avoir le temps d’écouter les patients, de s’intéresser à leurs problèmes globalement ni d’essayer de les aider. Avoir peur des gestes invasifs que l’on va me demander de poser et maîtriser : intuber, placer une sonde, cathétériser, etc.

Et dans tout ça, quand vais-je pouvoir relaxer ? Et profiter un peu de la vie ? Et parler avec mon amoureux ? Et se coucher un peu tard, sottement ?

J’ai hâte de me réveiller dans deux mois. Je n’aurai pas vu le temps passé, à travailler si fort. Ce sera le mois d’avril, le début du printemps, la promesse de l’été. Ce ne sera plus qu’un mauvais cauchemar à oublier bien vite.

Je vous laisse, je m’en vais hiberner.

Après un réveil de bonne heure et un manque d’appétit flagrant pour le petit déjeûner, ma fleuriste est arrivée la première avec bouquet, boutonnière et centres de table. J’ai caché soigneusement une pointe de déception pour ces fleurs un peu fânées, et surtout pour l’ajout inopiné d’oeillets que j’horribile - la mauvaise initiative. Notre Panda jaune a ensuite été décorée avec de grosses boucles blanches et roses. Je promets que nous ne sommes pas passés inaperçus dans les rues de Sainte-Rose ce jour-là ;)

Puis, l’heure avançant, ma future belle-mère est gentiment venue me reconduire chez le coiffeur. Avant de partir, j’ai bien pris le temps de conseiller à mon fiancé de faire attention pour ne pas se brûler avec le fer, en repassant sa chemise… Chose qu’il n’a pas manquée de faire malgré tout, mais qu’il a heureusement bien soignée sous l’eau froide et à coup de Biaffine !

Je suis donc revenue avec un assez joli chignon sur la tête. Ma coiffeuse, Corinne, l’avait bien fait tenir à l’aide d’un petit filet discret et de très nombreuses épingles. Piquée des petites fleurs blanches que j’avais apportées avec moi, ma coiffure me plaisait bien et présentait l’avantage d’avoir assez de tenue pour résister à la journée venteuse qui s’annonçait.

Sur ces entrefaits, une partie des invités est arrivée de Grande-Terre au bungalow : ma témoin avec sa mère, ma maman à moi ainsi que mon frère. Dans la cohue et la mêlée générale, nous avons tous enfilé nos tenues et réalisé nos petits maquillages (pour celles concernées). Un gros merci à ma témoin et à sa maman, qui ont travaillé fort au magnifique laçage de ma robe dans le dos, tout en contribuant à me calmer un peu !

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Moi descendant l'escalier

Mais nous étions déjà un peu en retard pour la mairie, où nous devions retrouver notre photographe pour quelques clichés et surtout… aller célébrer notre mariage !

On charge vite fait nos bagages dans les coffres des voitures et nous partons vers la mairie. Heureusement que tout a été localisé la veille et que nous savons où nous allons ! Sur la place de l’hôtel de ville, on retrouve tout le monde, fin prêt. Nous faisons connaissance avec notre photographe suédois, dont l’accent anglais était un peu difficile à comprendre, et brisons la glace en prenant quelques photos de groupe devant l’entrée de la mairie.

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Notre photographe suédois

Vient ensuite le temps de prendre place dans la salle de cérémonie, un peu sérieuse mais égayée pour l’occasion par notre joyeuse assemblée fleurie. Les élus municipaux nous font un peu attendre, à contempler le tableau de Marianne au mur et… à se faire littéralement mitrailler de photos.

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Nous, songeurs, à la mairie

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La toile de fond

Et voilà que Mme Moutoussamy, l’adjointe au maire chargée de célébrer notre mariage, fait son entrée avec force chapeau et bagues. Il n’y a pas à dire, c’était un personnage coloré, mais hautement sympathique et rigolo ! En plus de bien faire son boulot de base (lecture des articles pertinents du Code civil français, remise du livret de famille, déclaration du mariage en tant que tel, etc.), avec gentillesse et humour, elle nous a longuement entretenu sur l’amour et la vie de couple, et vivement encouragés à fabriquer une ribambelle de bambins, proposant même de nous fournir un 2e livret de famille le cas échéant ;)

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La gentille adjointe au maire

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Le fameux livret de famille

C’est donc dans cette ambiance sympathique et conviviale que nous nous sommes dit “oui” et que nous avons échangé nos belles alliances choisies avec amour. Depuis le temps que nous attendions de pouvoir les porter ! Nos témoins ont aussi soigneusement apposé leur signature sur le registre de notre mariage. Même le grain en a profité pour tomber pendant que nous étions à l’intérieur, nous évitant le désagrément de nous faire tremper. Bref, tout a été parfait !

Sortie de l’hôtel de ville sous les bulles de nos invités, amusés de retomber en enfance pour l’occasion. Je lance mon bouquet en arrière et ma témoin est la grande gagnante qui l’attrape !

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Sortie de mairie sous les bulles amusées

Les formalités passées, il était grand temps d’aller nourrir et abreuver tout ce beau monde. Alors le cortège (3 voitures, tout de même, ça ne rigole pas !), nous en tête, s’est dirigé vers la ville voisine de Deshaies, à 20 km de là, pour monter jusqu’à Tendacayou et son superbe restaurant, Le Poisson rouge. C’est là que nous attendaient punchs guadeloupéens, Champagne Magnum (que nous n’avons sûrement pas honoré à sa juste valeur d’ailleurs), tapenade, rillettes de marlin fumé et beurre d’anchois.

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Le marié servant le champagne

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Toast !

L’estomac bien rempli, nous avons pu commencer à nous adonner à notre loooongue séance photo. Cette journée de notre mariage s’est déroulée, à l’image de la vie, sous un ciel variable, vitesse grand V. Il y eut des averses (plutôt des grains tropicaux tant ça passe vite), il y eut des éclaircies, il y eut un arc-en-ciel, il y eut un coucher de soleil magnifique sur la mer des Caraïbes, et il y eut même un rayon vert ! Et comme dit l’adage, “mariage pluvieux, mariage heureux” : nous avons eu tout ce qu’il faut, sans même nous faire tremper ;)

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Nous s'embrassant

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Nous devant la mer des Caraïbes

Par conséquent, devant un ciel aussi peu fiable, nous n’avons pas osé nous diriger vers le jardin botanique de Deshaies (ex-propriété Coluche, comme il est bien écrit partout), où une partie des photos devaient se prendre. Nous sommes donc restés sagement à Tendacayou, le lieu de réception, dans ses jolis jardins luxuriants et bungalows colorés. Mais est venu un moment où, le temps filant, nous avons dû nous résoudre à partir pour la plage, envers et contre la météo.

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Bisou sur le petit pont

C’est là qu’une série d’écueils a commencé à poindre, la catastrophe ayant pu être évitée de justesse à chaque fois. Il y eut d’abord encore deux bons grains qui nous ont fait craindre le pire pour les photos sur la plage. Mais la plus belle et longue éclaircie s’est produite ensuite, nous égayant de ses chaleureux rayons de fin de journée. Il y eut aussi la voiture du photographe qui ne marchait plus, menaçant sérieusement le bon déroulement de la journée. Il y eut la clé de voiture des invités perdue dans le sable jaune de la longue plage de Grande Anse. Retrouvée miraculeusement quelques minutes plus tard par la femme du photographe. Et comme nous remontions en voiture, le soleil couché dans un ciel rougeoyant, les grains sont repartis de plus belle, nous ayant épargné juste le temps voulu !

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Nous, retournés

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Sur la plage de Deshaies

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Sur la plage de Deshaies

Retour à Tendacayou, on arrête les photos, fatigués de sourire et de s’embrasser ;) Les invités qui se sont baignés à la plage se remettent en tenue pour le repas. On se repose un peu, on se lave les pieds, on rigole, et on va finir la décoration de la table.

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La table décorée

C’est dans ce magnifique restaurant, Le Poisson rouge, dont le service fut admirablement tenu par Romain, le fils de la maison, que s’est déroulée la soirée de notre mariage, dans la bonne humeur, les mets délicieux et les textes émouvants de nos invités.

Au menu, il y avait ce soir-là :
Entrée de marlin fumé et crème de cives
Assiette de dégustation avec ouassous amoureux à la vanille, brochette de daurade au beurre citronné, marlin en beignet et sauce balsamique
Accompagnée de minute d’igname jaune, gratin de christophines et giraumon rôti au four
Suivie d’une salade de fruits tropicaux
Sans oublier le gâteau (au chocolat, bien sûr !)

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Le gâteau (au chocolat)

Le tout fut arrosé d’un délicieux et léger vin blanc, le Pouilly fumé Ladoucette, choisi entre autres pour sa symbolique origine du Pays de la Loire (puisque c’est un Sauvignon).

Mais après avoir si bien mangé et si bien festoyé, le tout dans notre ambiance musicale choisie et arrangée pour l’occasion… Il était grand temps d’aller enfin se reposer dans notre chambre perchée dans le manguier !!!

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Notre chambre dans le manguier, Tendacayou, Deshaies, Guadeloupe