Voilà, je suis venu à bout de ma session universitaire dont je pensais que je ne sortirais pas vivant. De fait, je continue à bosser à plein temps, mais j’aurais plus de temps pour moi.

Après un an et demi d’études, dont une année avec un travail à coté, je pense que je vais ralentir un peu la cadence. Pour la session prochaine, je vais essayer de faire plus d’exercice car dernièrement j’étais assez proche d’une cocotte minute prête à péter.

Si tout se passe bien, en plus de reprendre l’aikido (que j’ai arrêté mi-novembre parce que mon abonnement était fini et que je n’avais plus le temps), je vais m’inscrire à des pratiques de plongeon. Moi qui ai toujours pris un grand plaisir à plonger des falaises, je vais peut-être pouvoir y acquérir un peu de technique… sans risquer de toucher le fond cette fois.

En attendant, repos ! fiiiiouu

Parfois un don, une qualité naturelle, devient un boulet ou à tout le moins un facteur bloquant le développement d’une personne.

Dans mon cas, c’est l’intuition.

Je me rappelle, autant au collège qu’au lycée, mes profs de math me disant que je n’avais aucune méthode mais que je m’en sortait avec mon intuition. Ceci a d’ailleurs valu un fou rire à une classe entière alors qu’une prof postillonnait à tout va et s’époumonnait en me disant «Vous avez des bonnes z’idées, mais c’est pas avec une bonne z’idée que vous réussirez dans la vie». Elle n’avait pas tort. Bien que parfois un peu débordée par la complexité en classes prépa, cette intuition m’a toujours permis d’éviter, de contourner, de simplifier ces horribles et contraignantes méthodes en école d’ingénieur.

Sauf que la vie réelle est plus complexe que des problèmes de math ou de mécanique des fluides. Et l’absence totale de méthode rend beaucoup de tâches fastidieuses, voire impossibles. L’exemple typique est le développement d’un bout de code sans réflexion préalable qui débouche facilement sur un pataquès(Pour les curieux, j’ai découvert qu’un pataquès, originellement, est une faute de langage qui consiste à substituer, dans la prononciation, un t à un s, ou vice-versa, ou à faire confusion de deux lettres quelconques. Source : Figures de style et notions connexes.). Ceci est vrai bien au-delà du développement informatique.

Ce manque de méthode m’a conduit à des échecs. Ça m’a aussi conduit à éviter, intuitivement, les situations dans lesquelles trop de méthode est nécessaire. C’est ainsi que j’ai fait d’une qualité, un blocage.

Pire que ça, avec les échecs rencontrés j’en suis venu à douter de mon intuition… et c’est bien vrai qu’elle ne peut pas tout faire, mais elle ne fait même plus office correctement là où elle devrait, c’est frustrant !

Mais vient un moment où des choix obligent à surmonter ces évitements volontaires. Un projet final de maîtrise, que je dois faire, qui occupe sur une unique tâche environ 4 mois à plein temps, qui oblige à gérer de nombreux concepts, nécessite de la méthode, beaucoup de méthode même pour ce que je veux faire.

Je suis au pied du mur et je vais devoir affronter un de mes plus anciens démons(Pour les curieux encore, je ne suis pas rendu à commencer ça, pour le moment j’ai pas de sujet et un emploi à temps plein. C’est juste que j’ai finalement saisi ce qui m’angoissait dans ce projet).

L’iPod et l’appareil photo numérique volés, plus la carte mémoire, le protège-iPod choisi avec amour et la housse, 800$ (Non pas que nous soyons particulièrement matérialistes, c’est juste que ça fout les boules de se faire voler…);

Le chat qui dans un accès de panique se coince entre le chauffe-eau et le mur, 30 minutes (à essayer de le sortir de là, puis à le nettoyer de l’anti-fourmi dont il s’est badigeonné le corps);

Des amis de la famille qui s’incrustent au mariage “privé”, 260 euros (Ok, en fait ça devrait rien nous coûter, c’est juste qu’à chaque fois c’est la merde pour un changement pour ce mariage et qu’on espérait que c’était fini coté organisation);

Une vraie journée de merde, ça n’a pas de prix.

Finies les photos.

On m’a volé, dans ma case personnelle protégée par mon cadenas à code personnel, située dans le salon des résidents dont la porte est protégée par un code compliqué, mon iPod avec toute ma musique qui était dans la poche de mon manteau, et mon appareil-photos numérique qui était dans le fond de mon sac à dos.

C’est un vol avec infraction.

J’ai été bien inspirée de mettre mon porte-feuille dans la boîte à lunch ce matin, ils n’ont pas pensé à ça…

Dégoûtée je suis.

Finis les petits plaisirs de la vie… Car on a beau avoir une assurance, quand le déductible est à 300 $ et qu’on ne garde plus d’enfants pour se faire de l’argent de poche, yen a pas de facile.

Un site nommé wikipediaclassaction.org vient de voir le jour et vise à rassembler des cas en vue d’une action collective contre l’encyclopédie en ligne.

Ça promet !

Entre nous ça n’a rien d’étonnant et les questions éthiques allaient bien finir par rattraper wikipedia. Surement n’est-ce que le fait de quelques individus qui ont, volontairement ou non, ajoutés des conneries, mais ça pourrait remettre en cause l’ensemble. Un beau débat et possiblement une belle jurisprudence en vue dans quelques années si ça va plus loin.

Via Digg