Une étude réalisée récemment a déclarer le quartier du plateau comme quartier artistique par excellence au Canada. Dans la zone dont le code postal commence par H2J, la concentration d’artiste, puisque c’est le critère retenu, est 10 fois supérieure à la moyenne avec 8% de la population totale. Notre bout de quartier est à 5%.

Mais le journal Le Plateau, a une vision plus critique de la chose. Avec des loyers en forte augmentation, nombre d’artistes doivent décamper comme le montre le témoignage d’un d’entre eux. L’impact se fait autant sentir sur les lieux de vie que sur les lieux d’exposition et de création.

Les restaurants et les bars qui s’installent ou évoluent deviennent hupés, chers ; les artistes ne s’y sentent plus les bienvenus. Plusieurs personnes au Plateau le même sort que Montmartre ou Soho. Les rues ne sont que magasins les uns après les autres (St-Denis) ou restaurants (Duluth).

Difficile pour moi de dire quel est le réalisme de ce point de vue, s’il tient du catastrophisme ou non, mais c’est une question qui mérite d’être réfléchie par tous les habitants du quartier.

Voilà, j’ai un pied trempé. Je suis au boulot avec une chaussette mouillée et une intérieur de chaussure qui fait floc-floc parce qu’une fissure s’est fait jour dans ma semelle.

Et tout ceci se signale un jour de pluie verglaçante, alors que les flaque d’eau sont glaciales, c’est le cas de le dire.

C’est d’autant plus frustrant que mes chaussures ont moins de deux ans et qu’elles sont en parfait état… hormis “ça”.

Et j’avais bien pris soin de ne pas prendre le premier prix, bien au contraire, et plutôt une marque connue, espérant avoir une produit qui tient le coup… Un peu comme mes Reebok de rando que j’ai depuis 1995 et que j’ai seulement eu à amener chez le cordonnier en arrivant au Québec, pour leur redonner une peu d’imperméabilité.

Voilà, c’est une connerie mais ça m’agace profondément d’acheter de la merde alors que je cherche de la qualité.

Faut pas que les entreprises s’étonnent que les clients achètent de la merde chez Wal-Mart. Tant qu’à avoir des produits qui ne tiennent pas longtemps, autant les avoir à bas prix !

Bien que l’information ne soit pas aussi présente qu’on pourrait l’espérer dans les médias, c’est aujourd’hui que débute Kyoto +8, la Conférence des nations unies sur les changements climatiques qui se déroule à Montréal jusqu’au 9 décembre.

Malheureusement je n’aurais absolument pas le temps de suivre ce qui se dit, mais je me permets d’office d’être très sceptiques sur les résultats. Ceci dit, effort louable, une partie des discussions sera retransmise sur Internet !

Cette conférence sera surement l’occasion de voir au grand jour l’opposition Québec vs. Rest of Canada (ROC) en terme de réduction des gaz à effet de serre (GES). Pour ceux qui ne connaissent pas la situation, le Québec, avec toutes ses centrales hydro-électrique, argue qu’il n’a pas à faire d’effort pour baisser sa production de GES car il a déjà fait des efforts dans le passé en construisant ses centrales.

ROC, lui, tient mordicus à faire participer le Québec à l’effort de réduction parce que l’hydro-électricité date de plusieurs décennies et ces centrales n’avaient pas pour vocation à baisser la production de GES, mais simplement à faire de l’électricité facile.

Au milieu de ça se trouvent des provinces comme l’Alberta, plus gros producteur de GES car producteur de pétrole, qui ne veut pas payer seul la facture de Kyoto (auquel ils étaient opposés bien entendu) bien qu’ils aient une économie très puissance grâce à leur manne souterraine.

Et bien entendu, dans l’ensemble, le Canada n’arrive pas à baisser sa production de GES, bien au contraire c’est plutôt au mauvais élève.

Au milieu de tout ça, le gouvernement actuel, Libéral, vient de se faire trainer en élections générales pour le mois de Janvier et risque de perdre la main au profit des Cons-ervateurs, ouvertement anti-Kyoto.

Voilà, la table est mise.

Update : le Devoir a un article assez complet sur la situation Québec/Ottawa sur la réduction des GES.

Mon interface de blog ne me reconnaît même plus tellement ça fait longtemps ! De mon côté, je pourrai pousser un long soupir de soulagement quand le mois de décembre sera entamé.

En attendant, les choses s’améliorent tout de même. Notre dossier de mariage est enfin confié aux les mains de la poste, après de rocambolesques et incessantes péripéties que j’ai depuis longtemps cessé de comptabiliser et de relater, sous peine de m’énerver.

Nous pouvons enfin passer à la partie intéressante et SYMPA (coûteuse aussi, mais chuuut) de notre mariage. Reprendre plaisir à y penser, à l’organiser. La bonne bouffe, le bon vin, la jolie musique, les photos, le voyage… Notre amour que nous allons célébrer entourés des gens qui nous sont proches, mais qui vivent souvent si loin, et qu’on a bien hâte de revoir.

Dire que nos dernières vacances ensemble datent de 2 ans et demi ! Incroyable ! Surtout qu’entre nous, tout a commencé en vacances, en voyages, en vadrouille, qu’on adore ça et que ça nous manque tellement. Notre mariage, nous l’aurons sûrement mérité bien plus que d’autres ;)

En plus, c’est enfin autre chose que de la “vieille marde blanche toute dégoulinante” qui nous est tombée sur la tête aujourd’hui. Enfin de la vraie neige légère et scintillante, qui saupoudre les sapins et craque sous les pas. Un vrai don du ciel, c’est le cas de le dire. Je peux ranger mes jurons, et les automobilistes sortir les leurs. Une touche de féérie pour faire oublier la petite misère d’être dans le froid et le noir pendant des mois. On peut dire que celle-ci est MA véritable première neige de l’hiver.

J’ai aussi retrouvé le CD de Thomas Fersen que je cherchais avec force désespoir et énervement depuis des semaines.

Même nos plantes sont contentes. La violette fleurit à qui mieux mieux, l’orchidée semble survivre à nos rustres soins et nous offre de timides petites pousses prometteuses.

Le début d’une ère nouvelle, vraiment !

Mais en attendant, je retourne me terrer dans mes livres de médecine interne, jusqu’aux examens de vendredi prochain qui me stressent tant. (Dans un an d’ici, mon choix de résidence sera scellé !)

Nous soutenous la grêve de Laurent (à merde elle est finie) ainsi que le service minimum de Karl par une grêve rampante de note blogue.

Débordé est un doux euphémisme. 3 semaines à tirer.