À cent jours du mariage, les événements se bousculent ! Pas toujours pour le mieux remarquez bien.

Par exemple en appelant la mairie en Guadeloupe, nous nous sommes fait demander une preuve de résidence conformément aux démarches classiques qui demandent un mois de résidence avant le mariage. Oui mais là nous on avait l’accord dérogatoire du maire car il est évident que nous n’allons pas passer 1 mois dans cette municipalité, ni une semaine (quoique ce serait toujours possible, mais après le mariage, pas avant). Après moult tractations, on nous a demandé d’envoyé l’adresse où nous seront logés dans la ville en question, mais ça ne nous garantit rien ça (par ailleurs la personne avec qui nous sommes en contact est… enfin c’est vraiment très difficile quoi).

Autant dire qu’après avoir raccroché nous étions particulièrement stressés de voir tout le mariage tombé à l’eau ! Nous le sommes encore remarquez bien.

Ceci excepté, le reste se déroule plutôt bien, normalement le bateau est réservé, les faire-parts commandés, la liste de mariage prête et nous sommes allés chercher nos alliances dimanche dernier.

Ça avance qu’on vous dit, on souhaiterait seulement savoir sur quel pied dancer avec la mairie, mais personnellement j’aurais un doute jusqu’à la fin tant nous avons eu droit à une chose et son contraire depuis le début (la dernière en date étant qu’une personne avait confirmé le vendredi à 15h et qu’au dernier coup de téléphone la personne nous a dit que la mairie fermait à midi… pas facile !)


Toujours dans la catégorie “changement de vie” (quoique dans les faits le mariage ne va pas changer grand chose), j’ai annoncé à mon boss mon souhait de quitter ma boite d’ici la fin de l’année pour commencer un doctorat.

Mon choix était fait depuis un certain temps, je voulais juste me laisser le temps de la réflexion. Cette annonce me stressait un peu car nous sommes seulement 3 dans la boîte, donc un départ n’est pas rien. Maintenant je me sens soulagé. Je vais partir en quête d’en remplaçant pour essayer d’aider et faire mon possible pour mener à bien mon actuelle mission.

Le doctorat en lui-même n’est pas sans me stresser. D’abord je dois faire la demande de passage direct qui peut-être refusée… auquel cas j’ai décidé que je finirai ma maîtrise à plein temps (comme ce sera sur le même sujet que le doc, ça m’avancera de toutes manières). J’ai toujours des interrogations philosophique sur l’intérêt de mon sujet, ma capacité à traiter quelque chose d’aussi vaste/long/complexe, etc. Cependant c’est assez normal ce genre de questionnement, c’est tout de même un assez gros engagement… en fait un changement de vie, au niveau professionnel du moins.

Un superbe texte chez Martin Winckler, offert par un parent français : “Le gâchis humain de la sélection en médecine”.

Tout, absolument tout ce que je pense, et depuis longtemps.

Le pire, c’est que les suggestions qu’il fait pour améliorer les choses, c’est en gros le système qui est en place ici, qui fonctionne bien, et qui est infiniment plus humain !

À méditer…

À l’approche des élections municipales surgit la question des débats entre les différents prétendants.

Dynamique toujours renouvellée, le maire en place veut limiter le nombre de débats alors que le(s) challenger(s) veulent les multiplier.

Apparamment (source : les communiqués de Projet Montréal), un près de 7 débats avaient eu lieu aux précédentes élections, seuls 2 auront lieu cette année, avec un seul opposant, Bourque, ce qui ne manque pas d’outré Projet Montréal dont il faut bien dire que c’est le seul autre parti d’envergure.

C’est certain que le maire en place se trouve être la cible, il doit défendre un bilan bien réel face à des prétendants qui se contentent de promettre. Pourtant, c’est le jeu démocratique ! Montréal, avec son conseil executif se réunissant à huis clos, la personnalité autocratique de Gérald Ier, un peu de transparence que diable !


Je suis content de soulever un minimum d’intérêt pour Projet Montréal puisque deux amis venus tour à tour diner chez nous en ont parlé.

L’un des deux, Catherine, me faisait remarquer que ce parti était visiblement anti-voiture et anti-banlieue (cf leur plateforme électorale) et qu’à ce titre, même si elle allait (peut-être ?) voter pour, elle se voyait difficilement les défendre tant la position semble radicale.

C’est malheureusement vrai. C’est surtout trop vrai pour la banlieue, Richard Bergeron semblant limiter sa vision à l’île de Montréal.

Ce qu’il faut comprendre c’est que cette vision n’est pas anti-banlieusard mais contre le phénomène d’étalement urbain. Reste à voir si les mesures coercitives présentées comme la réduction du stationnement pour réduire le traffic sont nécessaires.

Je défends Projet Montréal parce qu’ils véhiculent une image différente des deux autres partis ; vision environnementale bien entendu, mais également support aux questions des logements sociaux, du respect de la transparence et du processus démocratique et enfin un parti qui ne se centre pas une personne mais sur des idées, sur un projet comme l’indique son nom. En ça, Projet Montréal n’est peut-être pas parfait mais fait mieux que les autres.

Surtout, Projet Montréal mérite une place au conseil de la ville pour leur permettre de développer leurs idées et pour amener des sujets négligés par les deux autres partis.

Pour fêter le passage de la barre des 10.000 utilisateurs, Île sans fil organise un Pubcrawl ou une tournée des bars en bon français.

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El pubcrawl

Forcément, ça tombe un soir au cours duquel j’ai déjà quelque chose de prévu, surement vais-je jonglé entre les deux (sachant que pour des raisons citées, je ne suis que moyennement amateur de bars)

Quoiqu’il en soit si vous cherchez des connexions internet sans-fil (gratuites :), ISF is the place.

Pour ma part j’ai adopté le Laïka et SoupeSoup Duluth comme hotspot. En d’autres termes, j’essaie de faire que la connexion y soit toujours dispo.

Ce soir à l’occasion de l’anniversaire de M., le frère de Ebb, nous sommes allés manger à Beni Hana, un restaurant de grillades japonaises où les cuisiniers procèdent devant les clients.

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De quoi impressioner les enfants

Cela n’était pas sans me rappeler l’Aile ou la cuisse dans lequelle Louis de Funes s’émerveille dans un restaurant de ce type.

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Grillades de crevettes

Et si la méthode de ce restaurant-ci est moins spectaculaire et virvoltante que dans le film, ça n’en reste pas moins très plaisant pour une cuisine fine.