Ce week-end nous allons à Québec pour visiter quelques amis et nous avons vraiment choisi notre moment alors que l’essence est à son plus haut en ayant presque grimpé de 50% en quelques jours suite à l’ouragan qui restera dans les annales amércaines (à moins que ce ne soit qu’un début…)

N’ayant pas d’auto j’ai l’habitude de me foutre du prix de l’essence (voire d’en rire), mais pour le coup j’y pense (heureusement que la Mazda de Maman Ebb n’est pas trop gourmande !)

«Ce à quoi nous croyons, c'est au papier avec Internet» Olivier Lajouanie, directeur du marketing et de la communication de Larousse

Lemonde.fr y va d’un mini-dossier sur Wikipedia en en faisant une présensation, en proposant une interview de Jimmy Wales et enfin en se demandant quel est le risque pour les Larousse et Robert de ce monde.

C’est dans ces conditions que le directeur marketing qu’ils croient au papier avec internet.

Le papier. Personnellement, je ne l’utilise plus ou vraiment très peu. Je ne sais pas si c’est une tendance générale, mais pour une encyclopédie en général, ça me semble hautement utile/pratique/efficace/etc. d’avoir des versions uniquement internet.

D’ailleurs le Merriam-Webster l’a bien compris en mettant un dictionnaire gratuit en ligne avec même des exemples de prononciation !

Petite remarque à ce sujet : l’accessibilité de ressources en ligne pour apprendre une langue contribue désormais à sa facilité d’apprentissage. À se titre, au lieu de se lamenter sur la perte de vitesse du français, le gouvernement devrait s’assurer de la facilité d’accès de la langue française, notamment par Internet…

Voilà, aujourd’hui, c’était mon premier cours. 20 minutes montre main pour faire la présentation de la session.

C’est un des problèmes de l’aspect consumériste rendu même à l’université : les étudiants “font leurs courses” de cours pendant la permière semaine et donc les profs ne souhaitent pas commencer le contenu car 50% de personnes vont s’ajouter au second cours.

Ah ! et Polytechnique est toujours aussi colorée !

Comme je n’aime pas avancer des choses sans un minimum d’appui (sachant que pour le coup j’étais pas certain à 100% de mon affirmation), voici deux articles ici et (enfin un début d’article) sur l’augmentation de la puissance des ouragans et les tendances potentielles pour le futur.

J’ai trouvé ces pages grâce à un article de cyberpresse assez intéressant traitant également de la situation critique de la Louisiane face à l’enlisement et une vulnérabilité accrue aux cyclones.

La situation paradoxale américaine y ressort pleinement : pour aller dans le sens de Thierry dans son commentaire, on débloque 0.5G$ pour réhabiliter les terres marécageuses et ainsi protéger le reste du continent (problématique dont sont conscients depuis longtemps les habitants des îles océaniques au raz de l’eau et qui se voient refuser des prêts internationaux pour se protéger) mais on continue à puiser du gaz ce qui accentue l’enfoncement.

En d’autres termes on admet à demi-mot les conséquences inéluctables du réchauffement climatique tout en continuant à prôner que le réchauffement lui-même n’existe pas ou peu.

Le choc des photos comme on dit. Difficile de ne pas s’abreuver de toutes ces images montrant la puissance et la dévastation.

Flickr a quelques beaux specimen dont celui-ci qui me laisse bouche-bée

L'oeil du cyclone vu d'un Hurrican Hunter

Et on craint le pire au niveau du bilan humain. Sad.