Le cyclone Katrina est passé depuis 2 jours et l’une des premières considérations est le prix de l’essence à cause de l’arrêt des raffineries du Golfe du Mexique.

Bush parle d’une des plus grandes catastrophes naturelles, d’autres font même jusqu’à parler de leur tsunami à eux parce qu’ils n’ont pas le sens de l’exagération.

Quand on aura fini de s’appitoyer sur le sort des survivants, va-t-on à un moment faire le lien avec la question du réchauffement climatique ?

Dire “Katrina = réchauffement climatique” semble douteux dans la mesure où les cyclones ont toujours existés et que parfois certains sont plus forts que d’autres, ça arrive.

Mais n’est-il pas vraisemblable que les saisons des cyclones sont de plus en plus difficiles ? Avec des ouragans plus puissants et plus fréquents ? Ne semble-t-il pas que selon d’importantes probabilités, l’augmentation des températures aura au moins pour effet une telle accentuation ? Bref, est-ce que ce n’est pas un avertissement à prendre plus qu’au sérieux ?

Malheureusement nous allons surement nous en tenir à cette image de l’impitoyable nature qui frappe au hasard les “oeuvres” humaines sans se demander l’impact de ces dernières.

L’actualité est forte autour des projets de mise en place de connexion internet sans-fil (type wifi ou wimax) à la grandeur des villes. Philadelphie fait figure de leader parmi les grandes villes. Face à cela des alternatives citoyennes comme à Montréal ou à Seattle essaient depuis longtemps de promouvoir ce mouvement.

Les questions que ça soulève sont variées et c’est pas juste une problématique technologique. Parmi les avantages cités, on trouve assez logiquement la dynamique des villes qui cherchent à attirer les entreprises et se montrant comme technologiques et rendant l’information disponible partout. La question de la sécurité est également avancée en permettant aux agents municipaux, pompiers et policiers d’accéder très rapidement à un grand nombre de données. Enfin certains projets comme celui de Philadelphie vont même plus loin en parlant de redistribuer les (éventuels) bénéfices pour rendre la technologie plus présente dans les milieux défavorisés et permettre également de retisser la vie de quartier.

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Rue Léo Pariseau

Pourtant je ne vois pas que des avantages dans le fait de voir des municipalités se lancer elles-mêmes dans cdes projets, que le résultat soit payant ou gratuit. Voici quelques arguments :

  • Sur l’avantage technologique des villes, je suis d’accord mais n’y a-t-il pas mieux à faire des millions ainsi mis en jeu ? Dans le contexte des centre-villes américains réduits à des tours à bureaux et de gigantesques stationnements, ne devrait-on pas investir ceci plus utilement, dans les transports en commun par exemple ? Dans cette direction, il est démontré que la qualité des transports en commun aide le dynamisme d’une ville et fait partie des éléments que regardes les entreprises avant de d’installer une antenne importante ; en est-il de même pour le wifi ?

  • Pour l’aspect sécurité, j’ai un peu peur de voir, comme présenté pour le cas de Providence, RI, des données personnes accessibles par Wifi, un réseau par défaut peu sécuritaire (et même avec sur SSH ou autres, j’ai un peu des craintes) ;

  • Quand je vois les difficultés d’entretien simplement des routes à Montréal, j’éprouve des doutes sur la capacité de la Ville de Montréal à maintenir un tel réseau. Sans parler de la nécessité d’assistance aux usagers et tous les aspects de gestion avec les clients qui dépassent la dimension classique d’une municipalité ;

  • Enfin donner l’accès gratuit ou à bas coût reviendrait à utiliser l’argent de tous les citoyens, y compris les plus pauvres, pour fournir un service uniquement accessibles aux plus aisés (et qui le veulent, puisqu’il faut bien s’accorder sur le fait que les barrières financières à l’entrée sont assez importantes.)

Le seul élément qui me ferait hésiter serait de l’offrir à un coût faible mais permettant de faire des petit bénéfices réinvestis dans la communauté. Mais j’attends d’en voir la faisabilité.

Pour autant, les réseaux de wifi urbains semblent désormais inévitables car la demande est là et va grossir. Quelles sont les avenues restantes ?

Les projets comme Île sans fil représentent bien entendu une voie royale. Cela permet d’avoir un accès gratuit en se basant sur le phénomène contributif. En plus d’être un moyen d’accéder à Internet, c’est l’occasion de voir si ce modèle contributif venant d’Internet peut s’appliquer à la vraie vie. Par ailleurs, la créativité et l’enthousiasme des promoteurs de ces projets permettent d’entrevoir des développement technologiques amenant de réels progrès dans l’accès sans-fil. Au lieu de se lancer dans la construction de son propre réseau, une ville devrait plutôt investir dans de telles initiatives.

Et si ces projets s’avèrent ne pas être pérennes ? Si, par exemple, les géants des télécommunication arrivent à faire interdire ce type de projet (ça me ferait mal mais bon) ?

Dans ce cas, ce serait à ces entreprises en question de se lancer dans l’aventure (mais on sait à quel point ces firmes comme les majors de la musique et du cinéma) sont frilleuses à se lancer dans des projets qui ne sont pas les leurs.) Pourtant, dans la logique d’intégration télévision/internet/téléphonie fixe et mobile que suivent de nombreux opérateurs, la connexion sans-fil deviendrait une suite logique (sauf qu’on risque de cannibaliser les investissement en téléphonie 3G, je sais ;p).

Si la question des réseaux est ce qui arrête les opérateurs, c’est vraiment qu’ils n’ont aucune imagination : plutôt que de poser des émetteurs en haut des églises et de payer des redevances, il leur suffit de mettre en place un système de partenariat avec des commerces (voire avec de simples clients) pour que, contre une connexion gratuite ou moins chère par exemple, les personnes acceptent d’avoir chez elles une antenne puissante avec un peu de traffic dédié. Les opérateurs pourraient ainsi construire un réseau finement maillé en utilisant leur réseau existant (celui des clients) tout en reprenant cette même logique qui fait le succès d’Île Sans Fil (et alors que les commerces paient pour proposer cet accès).

Bien entendu, le dernier paragraphe, bien que surement assez réaliste, semble surement inatteignable pour les opérateurs en question qui de toutes manières préfèrent protéger leur niche de téléphonie sans fil 2G et 3G, leur Blackberry et tout ce qui s’en suit !

Je me détends un peu par rapport au tout début de mon externat et je reprends des habitudes d’avant, comme un peu de navigation sur Internet le soir, de discussion avec ma maman, ou encore comme me coucher trop tard et me lever cernée.

À l’hôpital je suis aussi plus à l’aise et je me sens moins larguée, tant avec le personnel qu’avec le matériel, les formulaires, les patients et leurs pathologies.

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Belle vue plongeante pour grand retour à la maison !

Les horaires de ce premier stage, comme du second, sont bien moins terribles que ce qui m’attend plus tard (même si le rythme, lui, est soutenu et prenant). Il faut dire, ce ne sont que des options ! Pas d’examen en bonne et due forme à la fin, pas de stress réel. Mais tout de même, ma première garde, dimanche, m’a semblé bien difficile à porter. Les heures s’enchaînent et s’égrènent et c’est autant de vie de perdue.

Il y a une chose cependant qui ne se tasse toujours pas. Quand j’arrive le soir, je me sens vidée de moi-même, comme s’il ne restait rien de moi. Je n’arrive pas à m’intéresser encore à plein de choses après des journées où je donne autant de moi-même, je n’arrive plus à être curieuse et engagée, ou même à soutenir ma concentration sur des sujets sérieux. Il ne reste qu’une vague lassitude, une envie de choses futiles, ou de me coucher, tout simplement.

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Ste-Justine

J’imagine que c’est un grand classique des gens qui commencent à travailler (beaucoup). Ça doit être comme ça que, tranquillement, on devient quelqu’un d’ennuyeux, qu’on s’enlise dans une vie monotone exempte de toute stimulation, faute d’énergie. Mais je ne veux pas que ça m’arrive ! Même si je dois faire des années de sacrifices, même si la culpabilité me prend déjà à la gorge quand je sors “trop tôt”, je ne veux pas rester comme ça après ! Il faudra que quelqu’un me le rappelle et me ramène dans le droit chemin.

Tout ça, sur fond d’allergies à l’herbe à poux très fatigantes, bien sûr.

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Je n’ai jamais été une personne très intuitive. J’ai toujours été suspicieuse par rapport à mes intuitions, les prenant pour des préjugés et les rejetant en bloc du revers de la main. Mais en médecine comme dans ma vie de tous les jours, je me rends compte que mon intuition vise souvent dans le mille. Il faut apprendre à lui faire confiance, à se laisser aller.

Combien de fois faudra-t-il dire aux ingénieurs de ne pas s’occuper de design ? Et encore moins de design intérieur et de couleurs !

Voilà, le résultat :

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De bas en haut sur 7 étages :

C’est bien beau de faire un nouveau bâtiment tout joli pour Polytechnique mais si c’est pour en peindre l’intérieur de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel qui flashent à fond, c’est pas nécessaire…

Cette semaine marque la rentrée étudiante et donc le passage à temps partiel pour mon boulot. Temps partiel tout relatif : 32h/semaine (au lieu de 37.5 précédemment) pour me permettre d’aller à deux cours par semaine.

Étant donné qu’un seul des deux cours commence cette semaine, je vais aller voir aujourd’hui-même une soutenance de thèse de doc d’une personne qui m’intéresse au plus haut point puisqu’elle pourrait être soit dans mon comité soit carrément un co-directeur. Par ailleurs son doc traite d’une composante majeure de ce que je souhaite faire : l’analyse du cycle de vie.

Ce sera également l’occasion de visiter les nouveaux locaux de Poly et de me remettre un peu dans l’ambiance universitaire. Comme tout bon écolier qui se respecte, je suis impatient de reprendre les cours.

Autant dire ce qui est, ça sent le début de la fin… ou plutôt le début d’un début :)