Ça fait quelques temps que je voulais faire un petit artcle à ce sujet, Mimi, par son commentaire, m’a donné le coup de pousse nécessaire.

Amis lecteurs qui devez ouvrir votre navigateur pour voir si votre site préféré a été mis à jour, cet article est pour vous (les autres, retournez travailler), je vais vous parler brièvement et aussi simplement que possible de ce qu’on nomme fil RSS.

RSS veut dire Really Simple Syndication. Syndication signifie grosso modo mettre à disposition le contenu d’un site dans un format compréhensible par des systèmes informatiques. Exemple : quand vous voyez sur un site quelconque les dernières nouvelles de l’AFP c’est de la syndication.

Là où ça devient intéressant c’est qu’il existe de petits softs qui peuvent lire ces contenus syndiqués et vous avertir quand de nouveaux contenus apparaissent. Par ailleurs, le fonctionnement de ces outils est très simple : il suffit généralement de donner l’adresse du site web qu’on veut suivre et s’il a un fil de syndication, il va le trouver, l’ajouter à la liste et regarder régulièrement s’il y a des mise-à-jour. Autant dire que quand on suit une cinquantaine de sites, ça fait gagner beaucoup de temps de voir d’un coup d’oeil qui a été mis à jour. Quasiment tous les blogs supportent la syndication ainsi que nombres de sites de nouvelles, les forums, etc.

À noter, pour les esprit chagrins, qu’il existe différents formats : RSS (dans différents version) et Atom étant le plus connus. Dans les faits, ça change pas grand chose, la plupart des lecteurs de fil lisant les deux indistinctement.

Certains navigateurs comme Firefox et Safari peuvent lire les contenus syndiqués sous forme de bookmarks dynamiques mais je ne trouve pas ça pratique. Les programmes dédié sont Feedreader sous Win, Lifearea sous Linux et NetNewsWire sous Mac, ils ressemblent à des programmes de mails dans leur ergonomie donc c’est assez simple. Essayez, c’est simple, et vous ne serez pas deçus ! :)

Au gré de mes errances Internet, je suis tombé, totalement par hasard, sur un (vieil) article de Seb Paquet proposant une méthode pour faire un suivi de ses commentaires en utilisant Del.icio.us (un site de bookmarking social collectif blabla que j’avais pas le courage de regarder comment ça marchait :p)

Ça tombe fort bien car, bien que n’étant pas un commentateur forcené, j’aime bien voir la suite des commentaires mais j’oublie toujours à quel endroit j’ai laissé quelques mots et je me demandais dernièrement comment remédier à ma mémoire défaillante.

Je me suis donc finalement inscript à Del.icio.us qui s’avère être très pratique de part l’installation d’un bouton de bookmark intégré au brouteur. Il suffit donc de click on the button une fois le commentaire posté, mettre un tag particulier comme ‘commentaire’ et ensuite on a même un fil RSS. Un jour je serais peut-être courageux et j’afficherai le contenu de mon fil de commentaires dans une colonne de droite (qui qu’il n’y a surement que moi que ça intéresse). En fait, l’arme fatale serait de faire un fil RSS composite avec blog + flickr + del.icio.us (seulement certains tag) + ce qui traine comme le propose Monsieur TheToine par exemple.

Par ailleurs, Del.icio.us est l’outil qui me manquait pour gérer mes données. En matière d’agenda/contact/todo/notes j’ai penché pour GoBinder qui, bien qu’un peu lourd, répond très bien à mes besoins. Manquait juste de quoi mettre mes signets web (sachant que je les perds tout le temps et je les classe très mal dans mon navigateur, on verra si c’est plus probant avec ce système :)

Je suis cette tendance depuis quelques temps : les jeux géolocalisés. J’ai brièvement présenté MOGI encore peu développé sauf au Japon, voici, en Amérique du nord, le GeoCaching.

Le principe est plus simple que MOGI : sur internet sont présentés les coordonnées de cachettes où se trouvent des petits présents. L’objectif est de les trouver avec son GPS(L’intégration de GPS dans les cellulaires va bien entendu rapidement démocratiser ce genre d’applications). C’est un début mais ça va aller vers une complexification croissance.

On remarque dans l’article de La Presse sur le sujet l’aspect communautaire qui est mis de l’avant. Si ce type de jeu évolue vers des quêtes avec échanges, comme dans les jeux de rôles et MOGI en particulier, ce sera encore plus le cas.

Samedi nous sommes allé voir La marche de l’empereur qui, oui, est toujours à l’affiche ici et fait presque salle pleine en plus !

Beau film, belles prises de vue mais finalement rien d’extraordinaire ; du déjà vu dans Ushuaia qui avait également montré ce qui allait servir à faire Le Peuple Migrateur aussi.

Une connaissance m’a fait part de son étonnement sur la vision anthropomorphique du film (Leeloolène était-ce toi ?), critique avec laquelle je suis assez d’accord mais qui accroche visiblement le public. Que de “Ooh” et de “Aaaah” à la vue de ces manchots tantôt se reproduisant, tantôt se faisant manger par des phoques.

Certaines personnes semblent avoir une tendance assez fascinante à s’émouvoir pour des oiseaux vraisemblablement inconscieux d’eux tout en passant coté des souffrances humaines, elles bien conscientes.

Ces volatiles ont quand même compris que l’oignon fait la force quand ils font la “tortue” pour se protéger du froid. Aucun n’aurait l’idée d’essayer de rester au milieu pour profiter plus longuement de la chaleur ; chacun leur tour ils se retrouvent à l’extérieur de la torture pour protéger la masse du vent froid.

Inutile de chercher ce que donnerait un groupe conséquent d’humains dans cette situation.

Je suis en train de lire Looking for Spinoza (Pour être juste, je lis la version française, Spinoza avait raison, mais je n’apprécie guère le choix de traduction, de parler de raison ou de tort. Damasio avait, ce que je lui reproche, décidé de titre L’erreur de Descartes et ça me semble évident qu’il ne voulait pas prendre de nouveau un parti ou un autre dans ce titre)du neurologue Antonio Damasio. Dans ce livre il remonte les mécanismes donnant lieu aux émotions puis aux sentiments chez les humains (et quelque part à l’état de conscience.) La notion d’évolution, de sélection par le besoin, y est évidente. De là on peut se demander de quels besoins sont sorties certaines pulsions typiquement humaines comme les pulsions destructrices. Comme je l’ai entendu de la bouche d’Axel Kahn, le propre de l’humain est d’être capable d’être inhumain.

Pourquoi jeter une dinde congelée sur une voiture même pour se marrer ? Quel plaisir, au fond ? Et inutile d’énumérer nombre d’exemple de violence et de destructions gratuites qui ne peuvent qu’être le fruit d’humains.

D’ailleurs je me demande même pourquoi je me fatigue à gaspiller ma salive sur certains aspects de la bêtise humaine…

À peine avais-je eu le temps de rentrer chez moi que c’était déjà la rentrée, lundi dernier, jour de notre 6e anniversaire ensemble en plus. Heureusement qu’il y a eu un petit resto pour me remonter le moral, parce que je n’ai pas trouvé ça facile !

Voulant partir l’année de bon pied et offrir à mon corps suffisamment de sommeil, je me couche relativement tôt. Or il se trouve que mes journées de travail sont fort longues, commençant à 8h-8h30 et ne me permettant de rentrer souvent que passé 19h. Et je suis seulement en dermato, un petit stage à option facile et léger ! Faites le calcul, cuisiner, manger, la vaisselle, la douche… C’est tout de suite l’heure de se mettre au lit, à peu de choses près. Et de toute façon je suis tellement crevée que je peux difficilement me river à un livre, fût-il seulement de dermato, pendant une heure, comme je serais sensée le faire. Le tout, non payée bien sûr, avec des frais de scolarité par-dessus le marché. Et avec le sourire s’il-vous-plaît. C’est maintenant qu’il faut avoir un brin de vocation, parce que des fois, on se demande pourquoi on fait tout ça…

Dur dur la vie d’externe ! On se sent exploité par en haut, et on sent vraiment la pression de ceux qui veulent voler les places dans telle ou telle spécialité. Il faut toujours s’adapter à un nouveau milieu, aux exigences d’un nouveau patron (et à sa souvent drôle de personnalité), à la théorie d’une discipline inconnue (ses urgences, ses médicaments, ses subtilités)… Et dès qu’on est un peu à l’aise, c’est fini, il faut tout recommencer ailleurs !

Pour le moment j’ai évidemment un petit pincement au coeur pour notre ancien appart, qui était à distance de marche de cet hôpital. Tandis que là bon, c’est ça de perdu en sommeil, ou en vie privée-loisirs, au choix.

Chose certaine, il y a tout un débit dans ce service de consultations externes, c’est éreintant ! J’ai l’impression de jouer au docteur en réalisant les consultations. Mais d’être quand même inutile au fond, car il faut bien aller chercher le vrai médecin à la fin…

Je savais que je n’aimerais pas la dermato, et c’est un fait avéré. Je n’ai pas choisi ce stage par intérêt mais pour son utilité. C’est quand même tout nul un médecin qui n’entend rien aux pustules, nodules, macules, excoriations et autres lichénifications… Alors j’ai pensé remédier à cette faiblesse.

Intellectuellement, un service ultraspécialisé comme celui-ci offre évidemment une exposition à certaines maladies rares, à des présentations atypiques, et c’est au moins ça de gagné en intérêt et en défis. Disons que ça va au-delà de l’acné, du grain de beauté louche et de l’eczéma, même si c’est là le pain quotidien et même si je ne dénigre pas l’importance de ces problèmes. Au contraire, je me sens très empathique, ayant moi-même eu de gros problèmes d’acné dans le passé. Je sais que même si ces lésions ne menacent pas la vie (on peut facilement avoir envie de s’exclamer “Mais ce n’est rien ça !”), ce n’est jamais “rien” si le patient s’est déplacé jusque là.

Alors voilà, même si j’ai encore l’air d’une touriste dans mon nouveau quartier, même si je tâtonne encore sur les murs à la recherche des interrupteurs dans mon nouvel appart, je dois reprendre les brides d’un quotidien plus chargé que jamais. Vivement que je prenne l’habitude de tout ça, car pour le moment je suis très récalcitrante et je trouve ça difficile à vivre.

J’ai aussi vraiment une impression tenace (et fausse, oui oui) que ce retour s’est aussi fait dans le temps et qu’on devrait être à la fin du mois de mai. J’ai été choquée quelques secondes devant les si jolis arbres en fleurs qui se sont mués “du jour au lendemain” en pommiers et en cerisiers, comme si ce n’était pas le cours normal des choses. J’étais ailleurs, bien sûr.