En tout état de cause, porter un bandana sur le crâne en jouant au tennis en plein caniard, ça fait une marque de bronzage tout à fait ridicule sur le front. Tenons-le nous pour dit !

Heureusement que dernièrement j’ai les cheveux plus longs qu’à l’habitude, histoire de cacher ce changement de couleur des plus disgracieux.

C’était le message à caractère éducatif et informatif du jour. Demain, le jardinage.

En ce moment c’est la période revival Internet avec de nombreuses institutions vénérables : Amazon fête ses 10 ans, ainsi qu’autre chose que j’ai vu circuler récemment. Comme c’est dans l’air du temps, Fortune y va d’un long article sur l’histoire de Netscape.

Très drole de voir à quel point ceci fait remonter de vieux souvenir. Loin d’être parmi les précurseurs, j’ai commencé à m’intéresser à Internet en 1995 alors que cette communauté virtuelle qui comptait déjà quelques millions d’adeptes me semblait tout à fait fascinante. Sans parler de cette société, Netscape, qui valait plus de 100M$ en bourse en donnant gratos son produit, incroyable. On pourra dire par la suite que c’était le début d’une époque (finalement assez courte).

J’avais alors souscrit un abonnement chez Naonet (racheté depuis), les Wanadoo de ce monde n’existant pas à l’époque. Les gars m’avaient montré leur salle des routeurs et m’expliquaient à quel point c’était tellement mieux d’avoir un modem 28.8 au lieu d’un 14.4… (moi j’étais déjà tout fier d’avoir un pentium plutot qu’un 486)

Intéressant de lire dans cet article que Netcape était loin d’être la success story de quelques post-ados chanceux comme je l’ai toujours cru. Il y en avait dans l’équipe, plus précisément ceux sont eux qui ont eu l’idée, mais dès les balbutiements de Mosaïc (l’ancêtre de Netscape), des pros du lancement d’entreprise étaient déjà sur l’affaire et lors du lancement de la béta de Netscape, l’équipe était déjà conséquente. Comme le dit l’article, Internet et Netscape se nourrissaient mutuellement pour en arriver en quelques mois, années, à un environnement incroyablement développé, on se demande même comment ceci a pu se produire aussi rapidement !

C’était il y a dix ans et nous regardons aujourd’hui Internet comme un fait connu de longue date. S’il est intéressant de regarder en arrière, l’avenir lui aussi est surement très riche. Il est toujours facile de dire «on en est rendu à la préhistoire de tel truc», et je pense sincèrement que c’est le cas pour Internet. Certes, la nouveauté est passée, plus personne ne s’étonnera d’Internet. Mais les applications vont se déployer petit à petit. Surtout, les impacts sociaux, collectif, vont eux aussi devenir de plus en plus évident avec, possiblement, des changements plus fondamentaux qu’on ne pourrait le croire.

C’est parmi ces éléments que je m’interroge d’ailleurs sur la possibilité d’ouvrir un autre blog : les champs d’investigation sont gigantesques et à mon goût trop peu traités. Hormis des personnes comme Michel (qui s’est mis en vacances depuis un mois), des sites comme Internet Actu, assez peu de monde traite de manière constante et récurrente les enjeux profonds d’Internet et des développements technologiques futurs. Tout ceci n’est pas anodin.

Si je fais mon doctorat, ce qui me semble de plus en plus probable, ce sont des sujets que je compte aborder (et pas seulement pour Internet) : la technique à proprement parler mais également les nouveaux univers qui s’ouvrent chaque jour et les impacts envisageables.

En attendant, je vous laisse avec l’histoire de Netscape et sur un article traitant de la fracture entre media traditionnels et Internet. Tiens, puis deux petits supplémentaires qui trainent dans mes tabs sur comment Ebay révolutionne la vente et la création d’entreprises (450.000 indépendants et entreprises tirent les principaux revenus d’Ebay !) et comment certains se transforment déjà en cyborgs avec leur iPods

Hier, on m’a proposé (Ok, on m’a demandé combien je voulais, j’ai donné un chiffre au hasard et on m’a dit que ce serait surement possible) de faire le même boulot qu’en ce moment, au même bureau, avec les mêmes collègues, mais pour un salaire de 50% supérieur (ok, 46,6% exactement) à ce que j’ai en ce moment (salaire actuel qui doit être renégocié prochainement mais je ne vois pas comment ça pourrait augmenter de plus de 10/20%… quoique), avec de nombreux avantages sociaux et en plus la pérennité de l’emploi. Il suffit que je change de boîte. Forcément, ça fait réfléchir… (le problème étant que pour l’heure mon contrat m’empêche de faire ce transfert)

Accessoirement ça me mettrait, en chiffre absolu, à un salaire supérieur à ce que j’ai quitté en France (mais possiblement un peu moins que ce que j’aurais si j’étais resté dans la boîte où j’étais, mais avec des si on mettrait Paris en bouteille.)

Update : Merde, j’ai dit à quelqu’un quelque chose que j’aurais pas du… En fait j’aurais besoin d’un coach/agent/négociateur. Quelqu’un dans la salle ?

Parfois je me demande si je ne devrais pas ouvrir un second blog, plus technique. D’un coté, j’ai bien raconté ma vie, Ebb aussi, et de ce point de vue ce blog-ci est parfait : nous y racontons la même réalité.

Cependant, mon intérêt par les choses techno est revenu, et ça ne devrait pas se tasser avec un éventuel doctorat qui s’en vient. Mais il semble que ces considérations ne trouvent qu’assez peu d’écho. Réflexion à suivre…

Note : dites-moi si je me trompe, mais je pense que depuis 2 jours (upgrade de mon truc à blog), les commentaires apparaissent immédiatement…

Rien que pour vous j’ai testé Nvu (prononcez, chers amis des glawish N-view pour New view). C’est un éditeur de site web/HTML totalement gratuit et ouvert, dans la lignée des Firefox et autres, développé par d’amicales personnes comme ce monsieur-ci.

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Je dois avouer que je craignais un peu de trouver un netscape composer un peu amélioré, et c’est un peu l’impression que ça donne au début, quand on regarde l’interface. Toutefois, il se révèle diablement efficace à l’utilisation.

Les points forts sont une gestion transparente et claire du code avec une visualisation du résultat en temps réel. La gestion des feuilles de style se fait de manière transparente et aisée (Pour le CSS, la difficulté n’est pas de comprendre comment fonctionne Nvu mais comment fonctionnent les feuilles de style si on ne connait pas le principe). Par ailleurs le code est propre, ça ne génère pas trop de sur-balisage, ce qui rend la relecture du code facile. Ceci dit, pour le moment, je n’ai que très peu eu besoin d’aller jouer avec le code généré, c’est dire qu’il fait bien son boulot ! La gestion d’un site au complet semble également bien foutu bien (mais je n’ai testé qu’avec une page, un CSS et deux images, un peu restreint). Par ailleurs assez peu de bug pour le moment.

Je n’hésiterais donc pas à le recommander autant au débutants qu’aux personnes avancés (voilà, ceci fait office de réponse aux personnes qui me demandent régulièrement de leur dire ce qui se fait de bien en la matière !) Personnellement j’avais abandonné l’utilisation d’un éditeur depuis plusieurs années, entre les patabousains comme Dreamweaver, Frontpage dont je ne parle pas, et les gratuits bien trop limités je n’avais pas trop trouvé mon compte. Celui-ci pourrait me réconcilier avec les éditeurs graphiques. (dispo sous Windows, Mac et Unix-land)