Depuis plusieurs années l’UNESCO a lancé un processus devant mener à l’adoption d’une convention sur la diversité culturelle. Le 3 juin, une session de négociations préliminaires a permis d’arriver à un projet de convention, au grand désarroi des États-Unis qui sont récemment revenu dans l’UNESCO pour empêcher une telle convention de voir le jour.

On les comprend : cette convention permettrait d’extraire définitivement le domaine culturel des traités internationaux de libre échange comme l’OMC. En d’autres termes, les pays signataires pourraient mettre en place des mesures protectionnistes anti-holliwood et maintenir des subventions.

Je m’étonne du peu de traitement réservé en France sur ce sujet. Le “monde culturel” s’était mis en branle, proclamant l’exception culturelle française, pour lutter, avec succès, contre le GATT(Le traité de Marrakech concluant le GATT et instituant l’OMC contenait des clauses excluant les questions culturelles du traité. Cependant les actuelles négociations dans le cadre de l’OMC (plutôt infructueuses) parlent de réintégrer ces questions et de les traiter comme les autres industries.) et l’AMI(Accord Multilatéral sur l’Investissement, une initiative de l’OCDE pour combler les concession faite lors du GATT qui a finalement avorté). Mais là, rien. La majeure partie de la couverture vient du Québec (ici et là) comme on peut le voir en cherchant dans Google News par exemple.

Une telle convention serait un assez grand pas en avant. Mais c’est loin d’être fait et les USA font mettre tout leur poids dans la balance pour empêcher que cela ne devienne réalité.

Personnellement j’ai toujours quelques suspicions quant aux motivations des représentants culturels français par exemple. En effet, la France retire d’importants fonds de l’industrie culturelle et le soutien à une telle convention peut facilement être vu comme avant tout du protectionnisme économique.

D’un autre coté, nombre de subventions et de fonds d’aide à l’échelle européenne comme Eurimages, favorisent effectivement la diversité culturelle et aident souvent de plus petits pays à développer leurs propres marchés cinématographiques.

La prochaine étape sera le 31 octobre 2005 où le secrétaire général de l’UNESCO devrait présenter une première version aux états-membres. À ne pas douter que le lobbying américain n’aura de cesse de s’activer d’ici là et en espérant que la couverture médiatique sera un peu meilleure d’ici là.

Posologie :

1. Étaler sur la peau brûlée jusqu’à ce que la peau cesse d’absorber.
   
2. Mettre encore 2-3 couches. Attendre que la peau absorbe ces couches supplémentaires.
   
3. Recommencer 1. et 2. autant que nécessaire.

Effets secondaires : ne pas s’étonner de transpirer tout blanc.

Des questionnaires, parfois, c’est rigolo. Pour le coup j’ai hérité de celui qu’il est à la mode en ce moment about la musique.

1. La quantité de musique sur mon disque dur.

4232 fichiers MP3 pour 14.7GB.

Mais c’est temporaire parce que j’ai regroupé tous mes MP3 ensemble pour les trier correctement et les graver sur DVD. D’habitude j’ai rarement plus de quelques gigas, le reste je ne l’écoute pas.

Là-dedans, surement un tiers sont en notre possession (à Ebb et moi). Je ne suis pas un grand fan de téléchargement et la plupart des MP3 que j’ai proviennent de l’époque où j’étais en résidence étudiante et où nous nous échangions des albums

2. Le dernier album que j’ai acheté.

La rue kétanou, album En attendant les caravanes, un petit cadeau pour Ebb.

À remarquer que si je télécharge assez peu, j’achète aussi assez peu. J’aime pas avoir la mauvaise surprise d’avoir un album dont la moitié des tounes sont nulles. D’ailleurs, l’écoute de MP3 a changé mon comportement puisque ça me permet d’écouter une large partie des chansons avant de passer à l’achat. Ce fut le cas de la Rue Ketanou pour Ebb je pense bien. Globalement, j’aime bien me faire conseiller par des amis.

3. Mes 5 pièces les plus populaires.

Dur… ça varie pas mal dans le temps, je vais essayer de faire un classement “all time” :

• Sir Psycho Sexy des Red Hot Chili Peppers (Album Blood Sugar Sex Magic)
• Ne pleure pas, de Thomas Fersen (album Les ronds de carottes)
• Les étoiles filantes des Cowboys Fringants (Album La Grand Messe)
• Mourir pour des idées de Brassens
• Monochrome de Yann Tiersen

Mention spéciale pour Le poil de Java (Album Hawai)

4. Ce que j’écoute en ce moment.

New shit invective, Obiter Lictum mix de Marilyn Manson (vient de ‘ternet, genre de choses qu’on peut difficilement trouver sur CDs :p)

5. À qui je passe le relais?

Niark : Leeloolène, Fleur de Lotus, François et puis… Ebb !

Définitivement, quand les fourmis ailées envahissent l’appartement, c’est qu’il va pleuvoir.

Oublier le dessus des mains quand on met de la crème solaire, c’est naze.

Les chats doivent vraiment m’adorer ; je laisse toutes les portes ouvertes, même celles sans moustiquaire, ce qui laisse entrer des mouches et autres insectes super bon à manger.

J’ai beau faire mon possible pour utiliser le moins de couverts possibles, je tiens difficilement plus d’une semaine et demie sans devoir faire la vaisselle.

Qu’est ce que ça peut chier et pisser des chats. Trois jours et la litière est pleine à rabort… puis qu’est-ce que ça pue de la pisse de chat !

Le tour de l’île de Montréal fait partie des événements qui lancent la saisons des activités d’été à Montréal qui se poursuit par de nombreux festivals.

À l’invite de quelques personnes d’iC, je me suis inscrit cette année au tour de l’île, une promenade d’une cinquantaine de kilomètres à laquelle entre 20.000 et 30.000 personnes étaient attendues. Moyen de sociabiliser un peu tout en voyant ce qu’est ce fameux tour !

C’est ma foi une activité assez sympathique. Le parcours était assez agréable, même le passage dans l’est de l’île qui pourtant longe les raffineries de pétrole. Seul moment vraiment moche, quand on a longé l’autoroute 40.

Par contre assez rapidement les bénévélos m’ont vraiment excédés. Les bénévélos sont à chaque intersection pour s’assurer que… mettons que les gens sortent pas du trajet par mégarde. Ils également subit une lavage de cerveau pour gueuler toute la journée “Lâchez pô, allez vous pouvez le faire” (souvent en gigotant et en agitant toutes sortes de choses).

Et remarquera que c’est tout à fait dans l’esprit américain, l’encouragement et la célébration de l’effort. Je veux bien, mais là ça tourne franchement au ridicule, d’abord parce que ça fait presque militaire et ensuite parce que les gens ne semblaient vraiment pas à la peine et que personne ne semblait sur le point de lâcher.

Point positif, les habitants au bord du chemin qui nous arrosent, bon, très bon :) Forcément, j’ai également cuit comme un homard.