Dernièrement je suis entré dans ma phase choisir un sujet pour ma maîtrise à Polytechnique, sachant que je souhaitais m’orienter vers l’impact des analyse de cycle de vie (L’analyse du cycle de vie couvre un vaste domaine, encore plus ou moins émergent qui va de l’étude d’impact environnemental des produits de leur fabrication à leur élimination jusqu’à des considérations plus proches des envies des dirigeants comme l’analyse de coûts ou des flux de production) dans les entreprises. Et voilà t’y pas que mon directeur de projet me propose de passer directement au doc’ avec ce sujet.

Grand dilemme ! Un PhD, c’est à coup sûr être prof. Ceci dit, depuis que j’ai commencé ma maîtrise, c’est une orientation à laquelle je réfléchis de plus en plus. Je ne me sens pas à ma place dans le “privé” pour diverses raisons, notamment en terme de contribution (à la société) et d’aspirations.

Par ailleurs, l’offre qui m’est faite est pour un labo de recherche vraiment dynamique où j’aurais l’occasion de toucher à mon sujet de recherche mais aussi aux autres projets du lab qui concernent les processus d’entreprise et par exemple l’application des technologies RFID.

Mais bon, un doc, c’est loooong, c’est moins de revenu qu’en ce moment pendant cette période et c’est bien entendu un choix limité à la sortie. En tous cas, si vous avez des idées sur le sujet, ce sera avec plaisir que je les lirai.

Un lecteur rencontré par total hasard, me dit que les pissotières ne disposent pas de papier toilette pour s’essayer Paupaul auprès utilisation… pratique que je ne connaissais pas.

Alors grand sondage du jour : messieurs, est-ce que vous vous essuyés après avoir pris une pisse ?

Récemment je faisait état de ces mâles qui ressentent le besoin d’aller pisser debout dans les toilettes à gros truc alors qu’il y a des pissotières.

Hier, alors que je me lavais les mains, j’ai vu l’un de ces arroseurs être victime de son choix ; entrant dans les toilettes et laissant la porte derrière lui entre-ouverte , une autre personne a voulu utiliser dans les-dits toilettes et lui a donc foutu la porte dans le cul. Haha, joie.

C’est d’autant plus jouissif quand on sait que la victime est un personnage haut placé :) Malheureusement je doute que le prétendant au trône ai vu de qui il s’agissait.

La cyberintimidation est une nouvelle (?) tendance qui vise à utiliser Internet pour, finalement, poursuivre les petites bagarres qui ont souvent lieu à l’école.

RadioCanada a récemment diffusé un reportage intéressant (se rendre à la minute 31:00 directement) sur le sujet. Les marketeurs ont été rapides à saisir la portée d’Internet, mais certains jeunes malfaisants ont été au moins aussi rapides si ce n’est plus. Possibilité d’attaquer une personne avec un effet décuplé, de quoi pourrir la vie de quelqu’un, autant à l’école qu’en dehors.

Bien entendu, ceci ne s’arrête pas à l’intimidation entre élèves : il y a la diffamation sous diverses formes, les insultes, ce qu’on veut. À une époque où les employeurs googlent leurs employés, ça ne manque pas d’avoir un impact négatif sur qui que soit.

Plusieurs personnes pronent pour un controle par les fournisseurs d’accès Internet. Inutile de dire que si ces derniers devaient suivre le contenu de tous les forums, pourquoi pas des mails tant qu’à faire !, ça mulplierai par dix les coûts d’exploitation et donnerait lieu à des dérapages inverses (les FAI souhaitant se couvrir à tout prix). Le problème n’en est pas moins présent et nécessitera bien de prendre le taureau par les cornes.

Chose qui m’étonne dans le reportage : on considère comme acquis que les enfants sont méchants entre eux. Peut-être faudrait-il commencer par regarder ce prémice de plus près…

Je n’ai pas voté pour la constitution. Mais c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’on doit fermer sa gueule ; alors je vais ajouter mon grain de sel sur le sujet.

Je n’ai pas voté parce que je ne savais pas quoi voter et surtout je n’avais pas le goût ni le temps de me taper ce pavé qui est par ailleurs suffisamment flou pour en rendre toute interprétation possible.

Ce que je ne comprends pas, justement, c’est pourquoi un tel pavé. Si on regarde les consitutions française, américaine et canadienne, on obtient des documents infiniment plus courts et compréhensibles. Ce sont des textes qui donnent une direction, une vision, qui fixent les règles de fonctionnement des différents organes officiels et qui s’arrêtent là. Alors pourquoi ne pas faire de même ? Je ne me l’explique pas mais chose certaine, cette complexité a nui au projet.

Par ailleurs, l’Europe a toujours porté le fardeau des décisions impopulaires donnant ainsi une impression de méchant policier plutôt que d’un projet progressiste et mobilisateur pour le futur. Au résultat, la classe politique paie pour leur comportement passé, à la tristesse des “vrais” européens.

Quoiqu’il en soit, même en se limitant à un texte concis fixant une vision, certaines questions ne pourront pas être contournées avec des pays ayant de telles dissenssions. Enfin, l’Europe donne vraiment l’impression d’un monstre gargantuesque qui ne sait lui-même pas où il va. Ceci met encore plus en avant la nécessité d’une constitution claire qui structure l’Union Européenne de manière accessible. Franchement, je ne vois pas comment on peut espérer voir un execice démocratique un tant soit peu concluant sans cela.

Et pour conclure un petit texte intéressant de Michel Venne, vision extérieure mais proche du résultat de ce référendum.