Je me souviens qu’à l’automne dernier, le Dr. Charles, un excellent blogueur et médecin de famille qui pratique aux USA, s’était demandé ce qu’il avait le droit de dévoiler ou pas sur son blog, en fonction de la protection de la vie privée et de la confidentialité. Le Dr. Charles écrit maintenant des fictions inspirées de la réalité ; il change les noms et les histoires de ses personnages de façon à ce que personne ne puisse se trouver lésé, ou reconnu. S’il a vu un homme de 45 ans d’origine indienne après un accident de voiture, il va vous raconter l’accident de moto d’une fille de 20 ans d’origine haïtienne.

Bien entendu, il va de soi que donner des informations qui permettent d’identifier directement une personne (son nom, ou bien suffisamment de caractéristiques personnelles pour qu’un recoupage soit possible) n’est pas éthique. Et ce, même (et surtout) si la personne est “célèbre”.

Là où la question est plus délicate, c’est lorsque, sans nommer qui que ce soit, ni le lieu, ni l’année, dans l’anonymat le plus total, on veut tout de même relater une histoire spécifique. Suffisamment spécifique pour que le patient lui-même (ou ses proches au courant de l’histoire), s’il tombait dessus, puisse savoir qu’il s’agit bien de lui.

Eh bien selon un article du British Medical Journal signé Peter Singer en personne, la confidentialité la plus éthique et la plus stricte devrait également inclure ce genre de situations. Le célèbre magazine médical base d’ailleurs ses lignes de conduites là-dessus.

Il ne serait donc pas plus éthique de vous décrire la maladie ou le contexte particulier d’un patient que de vous donner son nom, son âge et son adresse.

En tant que blogueuse ayant envie de partager un peu de l’univers médical que je vais découvrir sous peu, je dois donc me tenir sur mes gardes et faire attention aux propos que je tiens, même rendus anonymes.

Par conséquent, les histoires que je vous raconte seront désormais des fictions. Tenez-vous le pour dit.

Mais dites-moi, ça vous gênerait, vous, que votre médecin rapporte une mésaventure de santé qui vous serait arrivée, même s’il était totalement impossible de vous identifier ?

Je vais pas rentrer dans le détail de ce que sont les APIs, mais ce sont des modules qui permettent à des sites web quelconque d’accéder aux services d’autres sites. Les meilleurs exemples en la matières sont Flickr qui propose une API d’accès aux données et Google qui propose depuis plusieurs années de webservices divers dont bien entendu l’accès au moteur de recherche. Bien entendu, ceci donne la possibilité d’ajouter des possibilités aux services en question, voire de combiner les services de plusieurs sites.

Wired publie un article intéressant sur le sujet et cite notamment Geobloggers que j’ai eu l’occasion de découvrir il y a quelques jours et qui vise à combiner les photos flickr (en les taggant avec des coordonnées géographiques) avec les cartes Google (exemple, cette photo qui est geotagguée ici, et on voit de nombreuses photos voisines). Comme me l’expliquait Éric, le potentiel est énorme, par exemple pour ce qui est du repérage cinématographique (éventuellement combiné aux images satellites).

Personnellement je serais porté à croire que cette volonté de fournir des services permettant d’accroitre le potentiel des sites en question est une des raisons de leur succès comme c’est le cas pour Google et Flickr.

Quoiqu’il en soit les webservices commencent à montrer leur vrai potentiel. À suivre…

Belle brochette d’articles (dévérouillés) ce matin dans Le Devoir.

Une première paire à mettre en relation : le premier aborde l’intérêt des québécois pour les magazines, soit une moyenne de 5 heures de lecture par mois (c’est assez peu finalement). Le second présente le phénomène des blogues. Étonnament, dans le premier article, il n’est pas question de l’importance d’Internet dans tout cela. Étonnant, d’autant que le second, lui, met bien évidence le danger que représentent les blogues pour la presse écrite.

Ça ne fait aussi que montrer l’engouement, surement excessif pour les blogues qui recouvrent désormais toutes sortes de concepts. Je demeure perplexe. Sans chercher à remuer la merde, on s’étonne aussi de voir un article technologique presque de fond alors que parait-il que Le Devoir voulait revenir à des chroniques plus techniques (on remarquera d’ailleurs que Michel est cité dans l’article).


Troisième article, de Michel Venne, instigateur de l’Institut du Nouveau Monde, sur l’état du modèle constitutionnel canadien. Il relève, selon une analyse nouvelle pour moi, ce que je pressens de plus en plus à l’écoute d’opnions venant de toutes parts : le modèle canadien semble en crise et personne ne sera étonné d’en arriver à une blocage suite aux prochaines probables élections fédérales. Personnellement, je m’étonne du relatif peu d’analyse sur le sujet. On s’intéresse à ce qui se passe aujourd’hui mais pas à l’impact prochain, pourtant difficilement négligeable…

Voilà, comme ça maintenant, tout le monde le sait et pourra penser à toi :)

Ya vraiment des fois où tout se ligue contre soi…

Tout a commencé lundi avec la parution de ma note pour le cours d’endocrino-gynéco. Un gros cours - 6 crédits. Exigeant, mais que je pensais avoir aimé et surtout, pour lequel je m’étais assez éreintée au travail. Et voilà qu’au final j’avais tout juste 60 %, tout en queue de classe, ça allait bien faire au moins un C au bulletin ça… Ce n’est pas ce que je vaux d’habitude, mais en même temps, on ne sait jamais, ça peut toujours arriver de se vautrer à un examen. Donc je croyais cette note. Et je me trouvais vraiment nulle. Rien que ça, après autant de travail ? Je ne devais vraiment pas valoir grand-chose, au fond… C’était assez dépitant.

Quelques 24h après, je reçois un magnifique e-mail rectificatif de la Faculté. Ils avaient “mal calculé” les points et j’en avais une quinzaine de plus au bulletin. Pffff. L’erreur a beau avoir été corrigée, le mal est fait, je continue de me sentir mal, et incompétente en plus. Et c’est souvent tenace, comme sensations. Ce ne sont pas des erreurs à faire !

Puis, jeudi est sorti mon horaire d’externat. Nous avions rempli nos choix par une interface informatique, dans laquelle nous pouvions spécifier les stages les plus importants pour nous, et si nous souhaitions prioriser notre période ou notre hôpital de préférence. J’ai eu beau inscrire que la pédiatrie était mon stage le plus important et que je voulais prioriser la période, ils me l’ont foutue APRÈS les demandes de résidence, en octobre 2006. Autant dire que 1) je ne pourrais pas tester la pédiatrie pour savoir si je veux faire ça dans la vie, et 2) je n’aurais pas pu me faire connaître et valoir auprès d’un milieu pédiatrique. Bref, leur horaire à la con est susceptible de me fermer des portes avant même de connaître mes goûts et mes capacités… Évidemment, je me suis plainte, et j’espère qu’ils vont corriger ça. Mais je suis toujours terrorisée, étant donné que le reste de mon horaire me convient parfaitement (tous les hôpitaux que je voulais, etc.), à l’idée qu’ils ne me saccagent tout ça maintenant…

Il faut dire, leur système informatique est vraiment d’une débilité affligeante. Il faudrait une fonction pour spécifier quels stages on veut absolument tester avant la date fatidique. Il me semble qu’il n’y a plus important critère que celui-là !

Finalement, aujourd’hui, je suis allée à une clinique du centre-ville que ma maman m’a dénichée : il leur restait une dose de vaccin contre la polio ! Sauf que j’aurais à payer 15 $ pour avoir ce foutu vaccin, pourtant gratuit au Québec normalement, et alors que j’ai déjà payé ma consult de voyage ailleurs (où ils sont toujours en pénurie jusqu’à mon départ). Comme dans tout rendez-vous médical au Québec (sauf avec notre super médecin de famille !), la secrétaire est bête (Au sens québécois du terme : désagréable.) comme ses pieds, il faut attendre un certain temps même si on avait pris RDV, etc. Finalement, je reçois ma piquouze, j’arrive pour payer et là, on me dit que ce n’est pas 15 mais 25 $. Ah pardon, en fait c’est 40 $ (dixit le formulaire) ! Je réplique - assez fort pour que toute la salle d’attente comprenne - que ça n’a pas d’allure et que je ne payerai pas 40 $ pour un vaccin gratuit, surtout pas quand on me dit au téléphone que c’est 15 $. On fait venir la directrice du centre, qui finit par m’accorder mes 15 $.

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Lucky words

Je me sentais bien mal en sortant de là. Je n’aime pas être désagréable, même quand c’est pour “gagner”. J’aime être douce, conciliante, aimable, polie… Mais ya vraiment des fois où la semaine s’est mal passée, la secrétaire a un air de chameau, et où nos principes reprennent le dessus sur la gentillesse…