Aujourd’hui, j’ai soigné mon premier patient sidéen. Je suis contente, je n’ai pas eu d’hésitation, de recul, de dédain. Je pense avoir bien agi. J’ai peut-être seulement été un peu maladroite sur le choix des mots, par moments.

Image

Le quartier Verdun

C’était une personne comme vous et moi. Une fois, une seule, dans sa vie, elle a fait une erreur : s’injecter de la drogue. Le gros lot : VIH et hépatite…

Image

Un arbre au printemps

Faites donc attention à ce que vous faites de votre corps et de votre vie. Vous êtes précieux.

Image

Des fleurs qui portent la promesse des temps chauds

-Mon frère de 20 ans, qui souffre de bégaiement, de dépression et de phobie sociale, a fini par se décider à suivre une thérapie de groupe, censée être une très bonne thérapie pour ce genre de trouble (il est déjà suivi par un psychiatre, une orthophoniste et un psychologue, tous dans le privé, par ailleurs). Or les thérapies de groupe, ça se donne forcément dans les centres hospitaliers. Du coup, depuis l’hiver, nous sommes à la recherche de cette précieuse thérapie pour lui. Malheureusement, le domaine de la santé mentale est ultra sectorisé et mon frère n’a pas le droit d’avoir accès aux services des hôpitaux montréalais. Il est prisonnier, depuis l’hiver, de la liste d’attente de l’hôpital de son secteur, qui n’a rien à lui proposer avant l’automne au moins. Malheureusement, l’objectif à court terme de mon frère, qui est à l’aube de sa vie adulte, à cet âge critique où les trajectoires de vie se dessinent, serait d’enfin retourner au cégep après 2 ans d’arrêt, dans ce domaine d’intérêt qu’il s’est découvert à l’issue d’une démarche en orientation plutôt ardue. J’ai comme l’impression qu’une thérapie de groupe aurait pu être le coup de pouce lui permettant d’affronter ce retour à l’école cet automne, et que son impossibilité pourrait le laisser s’embourber plusieurs mois encore dans le décrochage scolaire.

  • En outre, la psychiatre de cet hôpital en charge d’évaluer mon frère l’a enjoint à tout prix de se trouver un médecin de famille (jusqu’ici, c’est mon oncle, qui est médecin, qui s’occupait de ses petits ennuis de santé ou prescriptions à l’occasion…). Je ne vous mens pas, ma mère a appelé de façon exhaustive toutes les cliniques et tous les médecins de Repentigny, L’Asssomption, Lavaltrie, Mascouche, Terrebone, etc. Plus personne ne prend de nouveaux patients. Ils me font rire jaune, les gens de l’hôpital, à l’obliger à se trouver un généraliste quand c’est une denrée si rare… qu’elle n’existe pas. Ils vivent sur une autre planète ou quoi ?

  • J’ai besoin d’un rappel du vaccin contre la polio pour aller au Sénégal cet été. Je suis allée à la clinique-voyage pour recevoir mes vaccins la première semaine de mars, et il y avait déjà une pénurie pancanadienne de ce précieux inoculum. On me disait que ce serait résolu en avril. En avril, on me disait en mai. Maintenant, on me parle de juin, mais pas de bol, je ne serai plus là ! Mon oncle médecin, le même que cité plus haut, a miraculeusement déniché un CLSC et une clinique à Repentigny qui ont encore quelques doses de vaccin, mais ces gens-là refusent de lui en donner une pour qu’il me vaccine. Je ne sais pas quelles sont les raisons qui motivent ces gens-là à garder comme un coffre-fort un vaccin pourtant gratuit et auquel j’ai droit. Chose certaine, d’un point de vue de bienfaisance à l’égard de la santé des gens (moi en l’occurrence), c’est raté…

Après quelques téléphones en Guadeloupe, il s’avère que notre mariage aura lieu le 28 janvier prochain, à la mairie de la commune de Terre-de-Bas. Nous devrions être en mesure de réserver les billets d’avion bientôt.

Daisypath Ticker

J’ai commencé à sonder le terrain pour différents services (fleurs, coiffure, transport, gîtes…). Il s’avère que tout sera un peu folklorique à organiser et coordonner (mais faisable !), étant donné que Terre-de-Bas est un petit village avec peu de services sur place. Le seul hôtel de la place a été détruit par le tremblement de terre de novembre dernier et il faudra donc loger tout le monde dans différents gîtes et chambres chez l’habitant. Il y a seulement deux restos, proposant de la cuisine créole, entre lesquels j’hésite encore. On ne peut pas se déplacer en voiture sur l’île (et avec la robe, à pied ou en scooter non plus !) ; il faudra donc réserver les services d’un chauffeur de minibus pour touristes. Tous les autres services devront se trouver soit à Terre-de-Haut, à 10 minutes en navette saintoise, comme la coiffure et peut-être le maquillage et le photographe, soit à Trois-Rivières, en Basse-Terre (à 1h30 de navette), pour les fleurs.

Bref, ce sera tout un tour de passe-passe organisationnel ! Surtout qu’il faut également penser aux démarches plus traditionnelles du type faire-parts et cadeaux, et celles plus administratives, du type contrat notarié, certificats prénuptial, de coutume et de célibat. Et sans oublier bien sûr de prévoir des séjours confortables et enchanteurs pour nos mères respectives, et le reste de notre voyage à nous aussi… Avec certains projets qui sortent de l’ordinaire d’ailleurs ;)

En tout cas, tout ceci promet d’être bien plaisant, et je suis contente des échanges que j’ai eus avec les habitants de “l’île aux belles eaux”, qui m’ont semblé très chaleureux, accueillants et aimables ! Ce sera un mariage guadeloupéen à saveur définitivement locale.

Heureusement, ma robe est déjà commandée et les essayages pourront commencer à l’automne. Il me reste à trouver un collier pour lequel j’aurais un coup de coeur. Et le plus désagréable, à mon sens : les chaussures ! Il existe des millions de chaussures de mariage, mais aucun modèle ne passe mon approbation pour le moment ; elles sont toujours soit trop pointues, soit avec trop haut de talon, soit pas jolies, tout simplement. Là encore, je repousse le problème à mon retour de l’été…

Mais je pense que je pourrai partir le coeur léger et rassuré au sujet de ce beau et grand projet, en laissant éventuellement à Hoedic le soin de faire avancer certains préparatifs pendant mon absence.

… de ne pas être passé aux élections québécoises de 2002.

Pour la première fois depuis 1994, alors qu’on disait le mouvement souverainiste en panne, une majorité de Québécois se dit favorable à la souveraineté du Québec.

Pour les non-canadiens, ça fait suite à l’actuelle commission d’enquête qui mouille le précédent et surtout l’actuel premier ministre du Canada dans le cadre de détournements financiers sur fond de référendum pour la souveraineté du Québec en 1995.

Si le Parti Québécois était au pouvoir, il pourrait littéralement surfer cette vague et décrédibiliser les Libéraux qui essaieraient d’empêcher un référendum. Mais ils ont été trop nuls, alors ils sont seulement spectateurs. Pendant ce temps, mouton insignifiant patauge.

La question pour le Bloc Québécois, parti souverainiste à l’assemblée fédérale canadienne, est de savoir si c’est pertinent d’essayer de faire tomber cet actuel gouvernement libéral minoritaire, éventuellement au profit de conservateurs encore plus cons, alors que tant qu’ils sont au pouvoir, les Libéraux s’enfoncent, ce qui semble profiter au mouvement souverainiste (d’un autre coté les prochaines érections québécoises n’auront pas lieu avant un bout, tout le monde aura eu le temps d’oublier….)

The Center for Consumer Freedom, ça crache quand même… surtout quand on sait que ce sont des firmes d’alimentation et de restauration qui sont derrière. Ça fait très liberté du consommateur ça Mais quelle liberté à propos ? Bien celle de manger des choses super grasses pardi, c’est tellement mieux. Et d’ailleurs, être obèse ne nuit pas à la santé, c’est même le signe qu’on est bon vivant, donc surement heureux, et comme tout le monde le sait, les gens heureux vivent plus vieux.

Je vous conseille d’aller faire un tour sur ce site (et ses affiliés, , , ici, puis ici aussi). Au début je croyais que c’était une blague. Mais en fait c’est sérieux, puis le gars qui est derrière y crois à max. Le pire c’est qu’il trouve même le moyen de se payer des pubs dans le NYTimes. Ceci dit, pas étonnant quand on est financé, entre autres, à hauteur de 3M$ par Philip Morris !

Via Big Picture


Sur le même thème de l’obésité, mini-dossier sur McDo qui va payer des chanteurs de Hip hop s’ils prononcent Big Mac dans leur chanson. Formidable, tellement inventif.