Je me suis amusée à rechercher les prénoms les plus populaires des deux côtés de l’Atlantique.

Au Québec en 2003, d’après la RRQ :

Filles : Noémie, Gabrielle, Megan, Ariane, Laurence, Léa, Sarah, Jade, Laurie et Audrey.

Garçons : William, Samuel, Jeremy, Gabriel, Mathis, Olivier, Xavier, Thomas, Anthony et Alexis.

Je suis certaine que les Français doivent être surpris par certains de ces prénoms, qui ne semblent pas coller à la bonne génération. Ou qui sonnent bien anglophones pour des prénoms de francophones ;)

En France en 2003, d’après l’INSEE :

Filles : Léa, Manon, Chloé, Camille, Marie, Laura, Sarah, Pauline, Marine et Julie.

Garçons : Thomas, Alexandre, Nicolas, Maxime, Quentin, Antoine, Lucas, Dylan, Julien et Alexis.

C’est rigolo de voir qu’on n’est d’accord que sur quelques prénoms : Léa, Sarah, Thomas et Alexis. Comme quoi les modes, ça voyage aussi !

Pour le reste, je trouve que beaucoup des prénoms à la mode en France ne collent pas à cette génération, puisque ce sont des gens de mon âge ou plus vieux qui s’appellent comme ça ;)

J’ai besoin de l’aide précieuse d’autres blogueurs.

D’abord, pour les ceusses de Montréal : Je viens de recevoir mes cassettes pour apprendre le wolof. Je suis bien contente, mais je le serais encore plus si je pouvais les passer sur un format CD ou mp3 plus pratique ! Est-ce que quelqu’un n’aurait pas, par hasard, chez lui, le matériel électronique et informatique nécessaire permettant la délicate conversion de ce support audio ? Ça me rendrait vraiment un immense service ! Je paye un verre en échange ;)

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Ensuite, pour tout le monde : Je cherche à décorer mon stéthoscope en vue de mes stages de pédiatrie. Des idées ? Je pensais à des auto-collants mais je vais devoir faire des tests de résidus collants avant d’opter pour ça. Peut-être aussi les petites peluches qui ont une pince à la place des bras. D’autres suggestions ?

Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, en 1998 j’ai fait un voyage à Yellowstone qui m’a vraiment marqué notamment du fait que c’est un endroit magnifique.

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La source Morning Glory

À l’époque j’avais fait un site web sur le sujet que j’ai décidé de reniper un peu (parce que le fond bleu et les frames c’est moche) parce qu’il suscite encore du trafic.

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Le geyser Old Faithful et son auditoire

Le renipage est déjà en cours, mais j’ai déjà mis en ligne une galerie d’images que je vous encourage à aller voir si vous cherchez un lieu magique pour passer des vacances (ouais bon, c’est aux US mais bon…)

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Les chutes de Lower Falls

Un petit teaser avec les photos publiées dans ce même message :p Mon grand malheur c’est qu’il s’agit de photos argentiques moyennes que j’ai du photographier faute de scanner. Ça rend pas pire mais c’est pas encore à la hauteur de la beauté des lieux.

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Un jeune ours brun

Je prévois aussi de retranscrire/bloguer mon carnet de voyage de l’époque. Il est sur mon bureau, reste seulement à trouver le courage de decrypter mon écriture.

(les curieux pourront voir ma “face” de l’époque quelque part dans les photos ;)

À Mer et Monde cette semaine, nous avons évoqué le fait qu’après le high, quand on arrive dans un nouveau pays pour quelque temps, il y a souvent une bonne déprime. Le but étant de se trouver des stratégies de réaction appropriées et d’identifier celles à éviter.

Devant l’évocation de tout ce qui va être difficile là-bas, de l’alimentation à l’eau potable en passant par les toilettes, l’hygiène, le manque d’intimité, le sentiment d’être prisonnier, la séparation d’avec les miens, la barrière linguistique, les rapports hommes-femmes ou les malaises de santé… Je me suis sentie un peu découragée.

C’était intéressant d’analyser tout ça. Je connais bien. Je me suis revue débarquer en France, il n’y a pas si longtemps. Bien que j’aime ce pays, et Hoedic, et que toutes les conditions étaient plus que correctes, ça n’a pas été faciles, et pendant longtemps en plus.

Il faut dire qu’il ne m’en faut pas beaucoup pour me sentir déprimée, personnellement. Il suffit que je sois un peu loin de chez moi, un peu longtemps, et avec des gens que je ne connais pas, en fait… Mais je suis persévérante.

Bien entendu, je lutte contre cette nature un peu trop casanière à mon goût, et ce ne sont pas ces considérations qui vont m’arrêter ! Qui sait, peut-être qu’à force de me préparer aux difficultés, elles pourraient m’apparaître moins pire en réalité, je pourrais savoir y réagir un peu mieux ?

Chose certaine, il faut avoir une solide motivation pour faire un projet de ce type. À plus forte raison quand on n’est pas extrêmement “souple” de prime abord, comme moi par exemple ;)

Je me rends compte que ça va être dur, mais que je veux le faire quand même. Je veux aider, je veux apprendre, je veux découvrir, je veux comprendre, je veux me confronter, je veux rencontrer, je veux partager. Je suis certaine que malgré les difficultés (et encore plus si j’arrive à y faire face avec des stratégies “matures”), ce sera à la fois enrichissant et utile.

Et puis, je vais travailler sur moi, encore et toujours, travailler à grandir et à devenir meilleure. M’ouvrir à l’autre, à sa différence et à sa similitude, à ce qu’il a à me montrer. Aller si loin pour se trouver soi-même, et les autres.

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Et les retrouvailles avec Hoedic ne pourront qu’être fabuleuses, comme une nouvelle première fois. Je les savoure d’avance :)

Nous n’avons jamais fêté la St-Valentin, mais je dois dire que depuis 2 jours, je vis littéralement sur un nuage.

Je n’aurais jamais pensé que cette demande me remuerait tant.

Mais pourtant ! Toute la délicatesse qu’il y mise, la prévision, les attentions, l’originalité, la douceur… L’effet de surprise total. Le regard rempli d’étoiles. Je suis complètement dépourvue, émue, chamboulée.

Il n’y a pas un film, pas un roman, qui arrive à la cheville de la réalité.

Je suis fiancée avec la personne la plus fantastique qu’il m’ait été donné de connaître.

Et je suis folle de lui :)