Parce que je ne suis pas un support publicitaire mobile (et parce que je doute que les revenus générés en vaille le coup !)

Spéciale curieux : certains étaient curieux de savoir comment j’ai fait ma demande. Voici.

N’étant pas capable de dire ce genre de choses sans avoir des trémolots et tout et tout, j’ai décidé de l’écrire. J’ai donc pris un petit livret d’une centaine de pages. Sur la majorité des pages j’ai écrit des âneries sauf sur certaines où, sur chaque page se trouvait une syllabe de la demande magique.

L’effet fut celui escompté c’est-à-dire qu’il a fallu 5 longues minutes de suspense et surtout d’incompréhension pour finalement découvrir le pourquoi de ce bon resto pour une St-Valentin que je me refuse habituellement à fêter ; c’était un prétexte en fait !

(Ceux qui me connaissent de longue date savent que j’aime beaucoup faire des manigances et faire des surprises avec des scénarios improbables)

La suite. En fait on voulait se marier en terrain neutre (comprendre ni le Québec, ni la France métropolitaine) pour ne pas faire de jaloux. On avait parlé de la Guadeloupe il y a quelques mois mais des événements extérieurs remettent peut-être ça en cause et aussi le gouvernement français est très tatillon sur les mariages : il faut justifier d’un mois de résidence sur le territoire avant le mariage puis y a plein de contraintes connes (voir ici). Du coup, on en sait plus où on va aller, ni quand, mais possiblement à Noël prochain ou l’été qui suit !

Note : Si vous cherchez un bon resto cuisine française à Montréal, je me permets de vous conseiller Laloux, excellent !

Ce soir, j'ai demandé à Ebb si elle voulait bien m'épouser

Et elle a dit OUI !

Au mois de Décembre 2004, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain publiait une étude intéressante traitant du transport en commun comme moteur économique.

Cette étude va dans le sens d’une autre étude plus ancienne qui établissait une corrélation entre le niveau de développement des transports en commun d’une ville et son dynamisme notamment économique.

Comme de nombreux usagers ont pu le remarquer, les investissement ne vont pas fort à la STM. Ainsi, si on s’en réfère à cette étude le budget actuel des organismes de transport pour la métropole sont restés stables (avec l’inflation) depuis les années 90 alors que la fréquentation a augmenté de 12%.

Plus inquiétant : alors que des villes comme NY et San Francisco investissent annuellement plus de 300$/habitant, que même des villes comme Honolulu ou Denver sont à plus de 100$/habitant, Montréal traine la patte avec un poussif 63$/habitant (on regrettera juste de ne pas avoir des chiffres similaires pour les autres villes canadiennes, ça ferait un meilleur comparatif).

Pourtant les transports en commun sont aussi :

• une source de revenu, 23% de retour sur les investissements gouvernmentaux par les taxes et impôts,
• un impact positif sur l’économie, ainsi un investissement dans le transport en commun apportera deux fois plus à la province, en emploi et en retombées économiques qu’un investissement dans l’automobile,
• 4 fois plus efficace du point de vue environnemental, notamment pour ce qui est des critères Kyoto, et 12 fois moins couteux en terme d’accidents !
• un aspect de plus en plus regardé par les entreprises choisissant la localisation d’une nouvelle implantation
• Une baisse des coûts reliés aux embouteillages estimés à 1G$/an dans Montréal et sa banlieue
• Enfin ça offre une qualité de vie supérieure.

Bref, les arguments ne manquent pas et bien d’autres encore sont développés dans l’étude en question. Le résultat est que, grosso modo avec tous les avantages générés, un gouvernement rentre dans ses frais en investissant massivement dans les transports en commun. Alors que les gouvernement fédéral, provincial et municipaux rechignent à un investir, il serait intéressant d’y réfléchir à deux fois.

Petit coup de pub au passage : un nouveau parti politique s’est récemment créé à l’échelle municipale, il s’agit de Projet Montréal. Leur objectif est d’intégrer l’aspect développement durable au sein de la métropole québécoise, notamment en aidant les transports en commun. L’une des propositions phare est d’ailleurs la mise en place de plusieurs lignes de tramway ce qui serait sans doute une excellent idée ! Je vous laisse avec deux articles tirés du quotidien Le Devoir, ici et là, concernant cette initiative, possiblement le premier parti politique auquel je vais adhérer de toute ma vie. L’objectif, les élections municipales de novembre.

Ça bouge presque trop comme disait Ebb. Voici l’état des lieux :

On va changer d’appart, c’est quasiment certain. Notre appart actuel est cédé et même si nous n’avons pas rien signé pour le prochain, le proprio nous a demandé un premier chèque donc c’est presque fait.

Par conséquent au mois de mai, nous allons pouvoir faire nos “intellectuels de gauche du Plateau” puisque nous serons à deux pas de l’avenue Mont-Royal, près de l’intersection avec St-Denis.

Par ailleurs, fait surprenant, je vais peut-être avoir un travail… en fait c’est presque fait. On m’a appelé hier pour me dire qu’il ne restait plus grand chose à faire pour conclure définitivement.

Toutefois, question de timing oblige, ça va être serré car il faut que je sois certain à 200% d’être pris avant vendredi prochain, date limite de retrait de mes cours à temps plein (si je me retire après, j’aurais F aux cours abandonnés et je serais exclu de ce programme que je souhaite toute de même terminer à temps partiel si je bosse).

D’autres événements sont à venir, mais je peux pas en parler maintenant… Quoiqu’il en soit, les jours à venir vont encore être remplis d’action, à suivre !

À noter que la journée de jeudi a été marquée par une tempête de neige. Rien d’exceptionnel en matière de neige (10cm) mais un vent à décorner les boeufs. J’étais dans le centre-ville en après-midi et en soirée et c’était un peu la débandade, je pense que personne n’avait prévu ça !

Dans un hazard prémonitoire, je suis allé me réchauffer dans le hall de la Tour de la Bourse où je bosserai peut-être si l’offre d’emploi se concrétise.