La maman du petit Clément, que j’aime beaucoup garder, a donné naissance dimanche dernier à une belle petite fille.

Les parents ont décidé de l’appeler Garance - à mon sens un très joli prénom, que m’a fait connaître racontars :) Enfin je dis “les parents”, mais le papa n’est pas vraiment d’accord avec ça. Et apparemment, quand ils l’annoncent à leurs proches, ils ont quand même pas mal de réactions négatives en plus ! Pas très sympa…

Il faut dire, je n’ai aucun mal à concevoir qu’il soit difficile de trouver un consensus (compromis ?) à ce sujet dans un couple franco-québécois ! Les modes des prénoms ne sont jamais rendues au même niveau en même temps des deux côtés de l’Atlantique.

Le prénom qui sonne original là-bas évoque souvent le grand-parent ici, ou alors sonne complètement banal ou farfelu. Et inversement !

Enfin quand même, en pareilles circonstances, je n’oserais pas choisir un prénom qui ne plairait pas aussi au papa ;)

Trop de choses se bousculent en ce moment dans notre vie, j’ai un peu de mal à suivre, je dois avouer !

L’important, en fait, est de ne pas se laisser troubler par la contemplation de ces pensées envahissantes.

Plutôt préparer l’examen de vendredi, et soigner la sinusite ;)

Comme le dit La Presse, Walmart compte surement suivre les traces de McDo en terme de “gestion” des syndicats. En effet, Walmart a annoncé hier la fermeture du WalMart de Jonquière, le premier d’Amérique du Nord à s’être syndiqué, il y a 3 mois de ça.

Comme le dit un prof, “Ça ne prend pas un diplôme universitaire pour faire le lien entre la syndicalisation et l’annonce d’hier”.

McDonald s’est déjà fait une image de marque en matière de lutte contre les syndicats, puisque 4 des restaurants qui avaient réussi à se syndiquer en 1998 ont soit fermé soit vu disparaitre le syndicat. Pas mal (au passage, ça ne semble pas avoir ému plus que ça les consommateurs…) Semble-t-il que WalMart a décidé de faire face à la vague syndicale qui lui tombe dessus en choisissant de faire un exemple en fermant le premier pour faire peur à ceux qui sont en ce moment dans leur processus d’accréditation syndicale.

Bien que je ne porte pas WalMart dans mon coeur et que j’estime cette décision inepte, je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur le fonctionnement syndical ici. Pour ceux qui ne connaissent pas, voici brièvement comment ça marche : par défaut une entreprise n’a pas de syndicat. Pour qu’un syndicat fasse son entrée dans la place, il faut que 50% des employés votent pour une centrale particulière (par exemple la FTQ ou la CSN) et à partir de là, 100% des employés sont affiliés à cette centrale. Ça donne bien entendu une force démeusurée au syndicat qui entre dans la place tout en forçant la main à une partie des employés.

Je ne suis pas dans le secret des grands, mais j’ai l’impression que cette situation amène des conflits toujours très violents entre représentant syndicaux, appuyés par l’armada d’un méga-syndicat qui fait des demandes excessives et les “patrons” qui eux sont farouchement anti-syndicalistes et ne veulent rien donner. On voit le résultat.

Sans dire que le système français est parfait en la matière, il me semble que l’obligation d’avoir un représentant du personnel pour les entreprises de plus de 15 employés qui souvent fait entrer un syndicat de facto est une bonne chose. Toutefois, chacun demeure libre d’aller vers une centrale qui représente sa pensée… ou de ne pas se syndiquer. Je ne sais pas comment est le modèle allemand mais il est réputé pas pire aussi.

Je ne sais pas par quel bout ça pourrait être pris, mais il me semble qu’il serait intéressant pour les syndicats de revoir leur approche (qu’ils soient québécois et surtout français, ils me semblent vraiment passés-date), quant au gouvernement il devrait peut-être revoir le modèle : avoir une seule centrale donne du poids mais est un peu réductionniste et crée une sorte de mafia. Par ailleurs, le système crée un ainsi un véritable fossé entre les entreprises syndiquées et les autres.

On dirait que plus j’avance dans mes études et plus ma motivation fond comme neige au soleil. C’est que c’est long, cette histoire, et qu’on veut vivre, à côté.

Alors on dirait que mon choix d’orientation se fait petit à petit par élimination. Finalement, la médecine familiale, ça pourrait être drôlement bien, il me semble !

Domaine varié s’il en est, avec véritable suivi de patients, et possibilités multiples d’orienter sa pratique selon ses goûts (plus ou moins de gynéco et d’obstétrique, de psychiatrie, de pédiatrie, de gériatrie, d’hôpital…).

Plus j’y pense et plus je me dis que c’est là qu’est ma place. Il faut dire que mes modèles en médecine sont plutôt des généralistes, comme mes oncles par exemple. Mes moniteurs pour la session, à l’hôpital de Verdun, sont aussi des généralistes, et je trouve ça bien pour susciter des vocations. Après trois sessions encadrée par des chirurgiens, je m’identifie enfin un peu plus !

Au fond, et si c’était ça, la vraie médecine exaltante, pour moi ?

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Et vive(ment) la clinique

Vient un moment où il faut sortir les grands moyens

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Les grands moyens

C’est avec un courage hors norme que je me suis décidé à voir à faire marcher (avec succès) mon appareil photo avec mon ordinateur. Ça m’aura pris un mois pour me décider, pas mal :)