Étant bien gavés du style du TNM, nous n’avons pas pris d’abonnement au théâtre cette année.

Alors le week-end dernier, j’en ai profité pour aller au Théâtre d’aujourd’hui pour la première fois, avec une amie. C’était un petit théâtre bien sympa que j’ai adoré. Sa faune y est plus jeune qu’ailleurs et en plus il est facilement accessible en métro, pour une fois !

Nous avons donc assisté à une représentation de la pièce La chanson de l’éléphant. C’était une belle pièce, percutante et bien ficelée. Pas difficile à suivre ou à comprendre, pas prise de tête du tout. Remplie de surprises et de sensibilité. Le personnage principal y est très émouvant, avec sa psychologie complexe et malade. Les deux autres personnages ont peut-être le trait un peu poussé.

Si vous voulez aller la voir, c’est encore à l’affiche jusqu’à samedi prochain.

Je viens de lire une étude de cas sur les îles Fidji qui vont devoir, dans les années à venir, prendre des décisions assez radicales pour lutter contre les effets du réchauffement climatique, notamment l’augmentation du niveau des océans.

Cette étude publiée par l’OCDE, qu’on peut difficilement accuser de faire dans l’alarmisme environnemental, bien au contraire, date de 2002. En gros, ça veut dire qu’en 2002, des personnes sérieuses se souciaient déjà de l’impact futur d’un réchauffement climatique anormal. À coté de ça, certains “experts” (financés par des pétrolières) continuent à dire que ce réchauffement est principalement dans nos têtes. Je veux bien être ouvert d’esprit, mais faut pas pousser mémé dans les horties.

Dans ces conditions, j’ai encore du mal à croire que les États-Unis, par exemple, soient toujours aussi peu enclin à signer Kyoto… ou au moins à faire un effort pour réduire les effets de serre de leur coté.

Mon tuteur actuel, un grand surspécialiste très sympa et très pédagogue, s’insurge contre le fait que nous étudions dans des livres qui ne sont pas la toute dernière version.

Moi qui était fière de posséder un livre de médecine interne, un livre de patho, un livre de pédiatrie, etc. C’est déjà beau, non ? Voilà qu’il voudrait que nous remplacions ces belles briques (à 100-200 $ l’exemplaire) au profit des nouvelles versions qui viennent de sortir !

Je suis désolée, mais je ne peux pas suivre le rythme. Mes finances et la place dans ma bibliothèque non plus d’ailleurs !

Je veux bien admettre que la médecine évolue vite, mais pour l’instant, nous apprenons des grands principes, de la physiologie, de l’anatomie, des mécanismes de développement de maladies, des symptômes, des grandes lignes de tests diagnostiques et de traitement. Ça ne change pas si vite que ça non plus !

On verra quelles sources je me procurerai quand viendra effectivement le temps de connaître les dernières lignes directrices officielles, les derniers médicaments ajoutés ou retirés du marché, etc. En attendant, faut pas déconner non plus !

Montréal subit depuis quelques jours une vague de smog semble-t-il record. Maux de gorge pour certains, symptômes d’asthme, air visiblement plus opaque malgré le ciel bleu, c’est pas super.

Mais au moins le smog a un intérêt : ça fait des beaux couchers de soleil !

Ceci dit, je ne comprends pas qu’aucune mesure ne soit prise pour limiter ce phénomène. Limitation de la vitesse des autos ? Voire limitation de la circulation ? À dire vrai je ne sais pas ce qui serait efficace, mais se contenter d’annoncer sur les panneaux de bord de route qu’il y a du smog ne me semble pas très utile.

Après en avoir fini avec la gastro-entéro-hépato (pas si rebutant que ça !), ce mois-ci, je vais enchaîner avec le cours d’endocrino et gynéco.

Ceci implique qu’en parallèle, à l’hôpital, nous apprenions à réaliser l’examen gynécologique. Pas seulement par des instructions écrites, pas seulement par des images dans les bouquins, pas seulement par des fausses mises en scène. Pas non plus sur des mannequins. Ni sur des vraies patientes.

Non, ce sont carrément des monitrices qui acceptent de se prêter à l’examen, que nous allons tous (les 210 que nous sommes…) réaliser pour la première fois.

Ouf, pour le coup, je trouve que c’est se donner beaucoup pour son travail… ;)