Comme chacun sait, nous cherchons à céder notre bail en mai pour déménager dans un nouveau quartier, mieux situé pour mes stages hospitaliers à venir.

Nous avons peut-être trouvé quelqu’un pour reprendre l’appart, grâce aux petites annonces sur Internet. Il est étudiant d’origine marocaine, installé ici depuis 6 ans.

C’est là qu’il y a un hic. Le proprio peut refuser le nouveau locataire. Quand il s’agit d’un étudiant, notre proprio veut toujours une signature des parents comme endosseurs. Dans ce cas-ci, les parents sont à l’étranger, alors ça ne marche pas. Espérons que seul un “bon dossier de crédit” (hypothétique…) fera l’affaire.

Là où le bât blesse, c’est que, comme par hasard, notre immeuble est peuplé quasi exclusivement de “blancs”, de Québécois (franco ou anglo). C’est bien étonnant parce qu’à cette distance de l’université, il n’y a pas tant d’étudiants que ça qui habitent sur la rue. Ce sont surtout des familles immigrantes.

Racisme plus ou moins discret ? Toujours est-il qu’en plus, le proprio a insisté désagréablement pour avoir un numéro d’assurance sociale (NAS) que le futur locataire n’a pas non plus. Je n’ai trop osé rien dire, mais il me semble que c’est même illégal de le demander.

En tout cas, j’aimerais bien si ça pouvait se régler aussi rapidement ! Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai comme un petit doute encore…

La soirée d’hier, à Mer et Monde, a été consacrée à appronfondir la connaissance de nos propres racines et valeurs, de notre propre culture, avant de nous engager à mieux connaître le Sénégal et ses particularités.

Je dois avouer qu’après avoir vécu en France et vivant avec un immigrant ici, j’ai déjà eu l’occasion de m’interroger sur beaucoup de ce que je suis comme Québécoise et comme Nord-Américaine. Peut-être un peu moins comme Occidentale et habitante du “Nord”, cependant. J’ai aussi déjà été sensibilisée à la “communication interculturelle” dans le cadre de mes cours, puisque ça peut très bien arriver ici aussi !

En gros, hier, nous en sommes venus à la conclusion que les valeurs québécoises sont composées d’un joli mélange de :

  • passé de colonisateur français/anglais ;
  • relents judéo-chrétiens ;
  • modernité, capitalisme, individualisme.

C’était intéressant de remarquer que, quand on rencontre une personne issue d’une autre culture, ce n’est pas forcément les aspects les plus évidemment différents qui accrochent (langue, religion, couleur de peau, mono/polygamie…), mais plutôt les plus profonds.

C’est souvent le bas de “l’iceberg” qui constitue chaque individu qui entre en collision.

On ne change pas une équipe qui gagne et bien que j’ai retiré notre anti-blogue sans chat, il n’en reste pas que nous restons un blogue fait de 100% pur chat ;)

Un petit chat noir (Bagheera, pour mémoire)

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La dure vie du chat au soleil

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Un gros matou noir et blanc (Safran)

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L'avantage d'un gros zoom :

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Et pour la route

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un petit coucher de soleil de notre balcon !

Après avoir faire quelques 200 photos avec mon nouvel appareil sous différents conditions, je vais faire une petite review du FZ20.

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La bêêête

D’abord quels sont les critères qui m’ont poussé à le prendre ? Je cherchais un appareil autour de 5MPixel avec un “mégazoom”.

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Mini Cabrio au Salon de Montréal

Répond-t-il à mes attentes ? Assez largement oui. L’optique Leica n’est surement pas usurpée ; même au zoom maximum (12X, equivalent 432mm pour du 35mm), la qualité de l’image reste très bonne (contrairement à mon Canon A70 qui a 3X perdait pas mal en qualité). Le stabilisateur d’image monté sur l’optique est également assez efficace. J’ai pris une cinquantaine de photo au salon de l’auto et même avec des temps de pause de 1/5 sec., j’ai quasiment toujours eu des photos nettes alors que sans stabilisateur j’en ratais une sur deux. Toutefois, quand on est rendu au zoom maximum, c’est plus difficile et même sur des temps de 1/50 sec. j’en ai fait quelques unes de floues. Par conséquent, pour profiter d’un tel zoom, même avec un bon stabilisateur, un trépied est fortement recommandé. J’ai quand même réussi à prendre un très beau cliché de la lune à la main.

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Lune gibbeuse ascendante

Le capteur CCD est peut-être un peu plus décevant. D’abord à 400ISO il produit pas mal de bruit. C’est le cas de beaucoup d’appareils mais celui-ci peut-être plus que d’autres (du moins plus que mon Canon). En fait, plus précisément, il semble ne pas apprécier le manque de luminosité car à 400ISO avec de la lumière ça va, en revanche dans le sombre, c’est plus difficile, même à 80ISO en fait. Une solution que j’ai trouvé pour baisser le bruit consiste à forcer un temps de pause un peu plus long que celui qu’il veut prendre naturellement.

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Photo à 1X (equiv 36mm)

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Photo à 3X (equiv ~100mm)

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Photo à 12X (equiv 432mm)

La réduction de bruit sur les temps les pauses de plus de 2 secondes est un peu décevant aussi. Rien de bien horrible non plus, mais pour avec une vraie belle image quand on regarde à 100%, il est préférable de passer un petit coup de Neat Image.

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Photo à 80ISO

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La même à 400ISO

Dans les particularités diverses : malgré son énorme optique, il est assez rapide au démarrage et il n’y a pas de lag au niveau du déclencheur (chose qui me frustrait beaucoup sur mon Canon). L’écran est de bonne qualité, le viseur est également un écran CCD. Pour l’un comme l’autre, je n’aurais pas été contre le fait que ce soit orientable (surtout le viseur). Ceci dit, quel confort d’avoir accès à tous les menus, à la courbe de niveau en direct, etc. directement dans le viseur. Personnellement ça change tout, en fait je n’utilise presque plus l’écran principal.

L’auto-focus peut se faire automatiquement ou manuellement via une bague crantée sur l’objectif. Très pratique. Là encore, combien de fois me suis-je énervé parce que je me pouvais pas faire le focus exactement sur ce qui m’intéressait. Élément très pratique : en mode manuel, il est possible d’activer momentanément l’auto-focus, il suffit ensuite d’utiliser la bague pour le réglage de précision. Lors de l’utilisation de la bague, l’appareil fait un “zoom” sur la zone centrale ce qui améliore nettement la capacité à faire un bon focus.

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La vie en couleur

Il existe aussi une floppée d’option comme une lentille grand angle (0.8X qui fait passer à 28mm) et une lentille téléobjectif pour passer à 652mm !!! (mais c’est cher) En revanche, sont inclus dans le “bundle” un parsoleil et un adaptateur pour filtre.

Au global, pour le moment je suis très satisfait de mon achat (encore heureux). Le fait d’aller chez un fabriquant qui n’est pas une référence (ni en photographie, ni en numérique) mais faisait un peu peur. Ils ont su très bien intégrer l’optique Leica avec un stabilisateur de qualité. En revanche, pour le futur, des améliorations pourraient être faites au niveau du capteur.

Et je m’initie à une nouvelle culture en même temps !

Parlons wolof, langue et culture

Le Wolof de poche

J’apprends le wolof (cassettes)

Ces méthodes plus auto-didactes me convenaient davantage que les vrais cours offerts par Mer et Monde, 3h par semaine. Je peux mieux gérer mon horaire ainsi et le temps que j’ai envie d’y investir (faut pas exagérer non plus !). Et en plus, je pourrai les apporter avec moi là-bas, alors c’est certainement un meilleur investissement ;)